Chapitre 2:
-Bon, nous devons trouver un endroit où dormir cette nuit, dit Jean-Louis-Bertrand.
Je sais ce qui peut vous intriguer chers lecteurs, si toutefois vous avez bonne mémoire. Lorsque nous avions quitté notre héros au chapitre 1, il s'appelait encore Jean-Louis Alphonse. Or cette fois-ci, il est bel et bien écrit Jean-Louis-Bertrand. D'où vient donc cette bizarrerie? Et bien…je me le demande moi aussi ! Peut-être s’agit-il d'une étourderie de la part l'auteur ou de la mienne, me direz-vous. En tout cas, laissez d'abord l'auteur où il est, il sait très bien ce qu'il fait, je peux vous l'affirmer. Alors, s'agit-il d'un nouveau héros? Ce n'est pas si sûr, et à ce sujet je tiens à dire qu'il n'existe probablement pas d'essence qui nous est propre, d'un moi unique et immuable, et que tout ce qui nous différencie ne peut être qu'accidentel. Et bien, on me sifflote justement à l'oreille que l'auteur aurai accidentellement écrit "Jean-Louis Bertrand" a la place de "Jean-Louis-Alphonse", puis trouvé que cela était jolie ainsi, et finalement il aurait décidé que notre héros allait être rebaptisé. Mais ce n'est qu'une hypothèse et je pense que cette parenthèse est suffisamment longue et complexe pour être couper brutalement de cette façon.
-Et ben, propose ou est ce qu'on pourrait dormir? Répondit Antoine d'un ton acide Car sans télé, je ne pense pas que ta mère sera ravie de nous revoir.
-Puis Gogole, il a tellement faim qu'il mange ses cheveux, dit Gogole en savourant un de ses cheveux
-Essayons le porte à porte. Je suis certain qu'une âme dévoué se fera un plaisir d'accueillir son futur souverain. Essayons la maison qui est juste-là, en face.
Mais au moment où il comptait frapper, JLB se stoppa.
-Hum...
-Que se passe t-il? Pourquoi hésites-tu? demanda Antoine. Ce n’est pourtant pas difficile de frapper à une porte.
-Et bien, j'ai pensé que en tant que future maître du monde, je devrai faire une demande à la fois éloquente, mais en même temps humble pour ne pas froisser notre futur hôte.
-Gogole, il sait danser avec des claquettes. Il suffit juste qu'il suive le petit singe qu'il y a dans sa tête.
-Non, oublie les claquettes Gogole. C’est très dangereux, on risquerait de tuer quelqun avec. Je pense avoir une autre idée.
JLB frappa à la porte. Au moment, où la porte s'ouvra, il cria ceci:
-CRAIN-MOI PAUVRE GUEUX CAR JE SUIS LE FUTUR MAITRE DU MONDE! ET JE TE SOMME DE M'HERBERGER CHEZ TOI, MISERABLE CHIEN ERRANT!!!!!!!!!
Sur ces mots la porte se referma au nez de JLB
-QUELLE IMPOLITESSE!VOUS NE SAVEZ PAS QUI JE SUIS!
-Il y a pas à dire, c’était une prestation vraiment très génial! Bravo, je suis impressionné….mais je croyais que tu devais être humble? Ironisa Antoine
-NON MAIS C'EST DINGUE COMMENT QUE LES GENS SONT TROP MAL-ELEVE DE NOS JOURS!
-Si tu pouvais arrêter de crier, ce serait-bien, non?! Lui dit alors Antoine
-Je suis outré! S'écria JLA
-Dans ce cas, outre-toi ailleurs. En plus tu me postillonne dessus en criant
-Bon, d'accord. Je vais tenter une approche encore plus subtil...
-Gogole peut faire des claquettes?!Demanda Gogole
-Non, j'ai une nouvelle méthode bien moins dangereuse.
JLBB frappa à une nouvelle porte
-Dans son ouvrage, le Gaie Savoir, Nietzsche effectue une opposition entre les natures communes, pour qui le travail n'est qu'un moyen en vu d'une rénumération, et les natures rares, qui ont pour caractéristiques de ne pas travailler sans joie et pour qui le travail doit être une fin en sois. Pour illustrer son propos, Nietzsche prend trois exemples de natures rares qui sont près à tout sacrifier y compris leurs santés et leur bien-être, ce qui donne une valeur au travail. Il y a tout d'abord les artistes, les contemplatifs et les oisifs.
Mes amis et moi sommes des oisifs, puisque nous passons notre journée à voyager afin de découvrir la vraie valeur du travail, contrairement à vous qui devez sans aucun doute ne prendre que le travail comme un moyen. Or comme nous somme des oisifs, nous voyageons, nous avons besoin d'une maison où loger ce soir. C'est pour ça que vous devez nous loger.
-Mais si vous êtes près à sacrifier vos santés et votre bien-être, pourquoi ne dormez-vous pas à la belle étoile?
Sur ces mots, la porte se ferma
-Espèce de nature commune! Je suis sur que tu n'a rien compris à la vraie valeur du travail!
Antoine ne pût s’empêcher de retenir un rire gras et méchant…en faite je crois, je crois qu’il n’a même pas essayé de se retenir.
-Ah, ça, il faut le dire JLB. Tu es une nature rare! Mais pas au bons sens du terme.
-Bon ne tardons pas sur cette échec. Tentons un nouvel essaie.
JLB frappa à une autre porte
-Bonjour, ça caille dehors, non?
-Vous avez raison, et je ferai mieux de fermer la porte sinon je vais attraper froid
Sur ces mots la porte se ferma, laissant JLB et les autres dehors
-ENFOIRE!
-C'est dingue comme tu es très apprécié ici JLB!
-Hum....j'avoue avoir fait quelques bêtises dans le coin, mais c'est du passé....Enfin, on va tout de même tenter de se faire passer pour des étrangers, sait-on jamais.
JLB frappa à une nouvelle porte.
-Bonjours madame. Voila mes amis et moi somme venu d'un pay trèèèèèèès lointain, et nous avons du faire un trèèèèès long voyage pour arriver jusqu'ici. Comme nous avons fait une trèèèèèès longue marche, nous sommes trèèèèèèès fatigué et nous avons besoin de trouvé une maison pour nous reposer
-Mais je te reconnais toi! Tu es le petit chenapan qui m'a fait un croche-pied dans l'escalier!!!Viens ici que je t'apprenne le respect, petit salopiot!!!!!
-Oh,oh....les amis...courage, fuyons!
Sur ces mots JLB pris les jambes à son coup
-Eh,mais attends, ou cours tu comme ça?! demanda Antoine
-Ne...ne laissez pas Gogole tout seul! Il va encore se perdre! Dit Gogole en pleurant
-Attaque-les Bibi! Cria la vielle
Et voila que nos héros se retrouve poursuivit par un caniche piranha venimeux sans aucune autre forme de procès. Cette course poursuite les entrainas jusqu'a la sortie de la ville, avant que le caniche jugea qu'il serait plus raisonnable de ne pas continuer plus loin et que de toute façon, s'il ne rentrait pas maintenant, il louperait l'heure du thé.