Les enquêtes d'Adrian Tower [Titre et nom du héros non définitifs]

Hors fiction :

Chapitre 1

La poste... Deux heures d'attente pour un carnet de timbres... Une matinée gâchée pour envoyer deux lettres... C'est fou ce qu'Adrian détestait ça. 15 personnes... 10... 7... 3... 2...
Tout à coup, la musique du générique de Death Note retentit dans le silence qui planait sur la salle. Le portable du jeune homme sonnait,

" - Allo ?
- Ici Dreamling. Rappliquez et en vitesse, dit la voix dans le combiné.
- Pourquoi ? C'est urgent ?
- Oui, c'est urgent. C'est un meurtre."

Adrian regarda sa montre. Onze heures et demie. Il était arrivé à... neuf heures.

" - Désolé, mais je suis malade. Je ne vais pas pouvoir. Je viens dès que je vais mieux."

Il raccrocha. Une personne devant lui. Ce ne serait pas long – comme il se trompe ! Dix minutes plus tard, il n'était toujours pas passé. Apparement un problème avec l'ordinateur.

" - Tower !
- AAAH ! s'écria Adrian en entendant une femme prononcer son nom.
- Quand on est malade, il est déconseillé d'aller à la poste."

C'était sa supérieure, Fanny Dreamling. Elle avait l'air en colère.

" - Comment avez vous ? bafouilla-t-il.
- Premièrement, vous aviez l'air en pleine forme, au téléphone. Deuxièmement, vous ne gardez jamais votre portable avec vous quand vous êtes chez vous. Et vous emmenez toujours le fixe dans votre chambre quand vous êtes malade.
- Ca ne prouve rien, j'aurais très bien pu faire une except...
- Attendez, l'interrompit-elle, je ne vous ai toujours pas dit le meilleur ! Vous avez mis un peu de temps avant de dire que vous étiez malade. Et pendant ce laps de temps, j'ai pu entendre... le silence.
- Le silence ? Quoi de plus normal d'avoir du silence quand on est malade ?
- Il y a des travaux devant chez vous, et ça s'entend. Allez, venez.
- Et comment avez vous fait pour savoir que j'étais à la poste ?
- Votre portable de travail est équipé d'un GPS, tout simplement.
- Non, pitié... Juste dix minutes...
- Non. Vous venez immédiatement."

Et tandis qu'elle le trainait, au sens propre du mot, vers la sortie, il dit :

" - Elle est pas humaine, cette femme... Elle est pas humaine..."

La dernière chose qu'il vit fut le client qui était devant lui quitter la file pour se diriger vers la sortie.

Pas mal pour un 1er essai.
J'ai vu que tu l'avais aussi postée sur Global World.

Spoiler:

Chapitre 2


" - Arrêtez de pleurer, on arrive.
- Moi, je pleure ? dit Adrian, les larmes aux yeux."


Commençons d'abord par situer l'histoire. Nous sommes en octobre 2010, le trois, plus précisément.
À Manhattan, la police avait accueilli l'an passé la recrue la moins efficace jamais engagée. Cette recrue s'appelait Adrian Tower. 26 ans, cheveux noirs, yeux verts, un mètre quatre-vingts et 85 kilos. Gourmand et paresseux, il exaspérait sa supérieure, Fanny Dreamling.
Fanny Dreamling, elle, était tout le contraire d'Adrian. Sportive, elle le faisait souffrir à un point inimaginable. Elle était jeune, belle et très intelligente. Tout le contraire d'Adrian, quoi. Elle avait 29 ans, les cheveux châtains et les yeux d'un noir profond.


Enfin, revenons à l'histoire. Ils étaient arrivés sur le lieu du crime. Adrian demanda :


" - Alors ?
- Alors quoi ? répondit Dreamling.
- Qui c'est qu'est mort ?
- On dit "Qui est-ce qui",Tower.
- Alors "Qui est-ce qui est mort"?
- Je sais pas, personne n'a pu l'identifier.
- On dit "Je NE sais pas",Dreamling.
- Ah, c'est malin...
- Mais pourquoi personne n'a pu l'identif..."


Personne ne lui répondit, car il avait la réponse sous les yeux. Dans une grande fosse gisait un corps, mais un corps auquel on avait coupé les mains et les pieds.On avait aussi... arraché la peau de la tête. Le meurtrier ne voulait sans doute pas qu'on identifie le cadavre.


" - Eh beh, il est dans un bel état..."


Adrian voulut s'avancer, mais une racine était placée sur sa trajectoire et il s'étala de tout son long... à cinq centimètre du corps, nez-à-nez avec lui.


" - AAAAH !!! s'écria le jeune inspecteur devant la tête ayant conservé un œil et le cerveau.
- Vous pourriez pas faire un peu attention ? lui dit Dreamling, visiblement en colère. Et si vous étiez tombé sur le corps, hein ? Vous auriez détruit les trois quarts des preuves sur le corps !"


Mais il était tellement occupé à crier qu'il ne fit pas attention à cette remarque. Il essaya tant bien que mal de s'extirper de cette fosse malodorante dans laquelle gisait la victime.


Cinq minutes plus tard, Dreamling décida enfin de l'aider à sortir. Trente secondes plus tard, c'était chose faite. Après avoir remercié sa chef, il lui demanda:


" - Dites, j'ai de la boue partout, je peux aller chez moi me changer ?
- Non.
- Comment ça, non ?
- C'est pourtant clair, non ?"


Et c'est tout dégoulinant de boue qu'Adrian Tower commença son enquête.

Pas mal XD
Je pense quand même que tu devrais rallonger les chapitres.