[SE-7] Salle de réunion (recrutement des inspecteurs)

[Inspecteur en chef] : *NON ! Pas la punition de l'orgue ! Tout mais pas ça !!!!*

[Inspecteur en chef] : "C... ce n'est pas ça, monsieur ! Je pensais qu'il aurait mieux valu que les inspecteurs qui connaissent le mieux Garner soient chargés de l'enquête. Ils p... pourraient mieux comprendre sa façon de penser et pourquoi aurait-il agit ainsi s'il est vr ... vraiment coupable."

Il se tourna vers Morgan, Ema, et Minuki, avec sueurs qui se déversaient de son front :

[Inspecteur en chef] : "N... n'est-ce pas, hein ?"

A cette déclaration, le regard de l'inspecteur en chef sembla s'effondrer, même si son visage ne décrivait en rien l'agonie qu'était en train de subir son esprit :

[Inspecteur en chef] : *Oh NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ...*

L'homme retint de justesse un sanglot, pas question de donner une nouvelle raison au préfet de le "convoquer". Il regarda à nouveau Ema, Morgan et Minuki, mais cette fois-ci ce fut un regard presque noir qu'il leur adressa :

[Inspecteur en chef] : "Vous avez intérêt à ce que ce soit une enquête en béton armé, pas de gaffe à la Dick Tektiv ! Sinon, je vais encore une fois me faire convoquer par le préfet dans son bureau parce que je suis incapable de choisir les bons inspecteurs."

[Luserina] : Ca fait beaucoup de mains levées parmis mon groupe d'investigation.
Donc, personne parmis vous n'est proche de Garner, et vous avez pourtant la certitude de son innocence.

("Comme je le craignais, l'objectivité n'est pas de mise en ce lieu. Garner doit sûrement être quelqu'un de réservé pour qu'ils ne se considèrent pas proche de lui, mais ce n'est sûrement pas un pariat. Il a l'air très aprécié, ce qui va grandement me compliquer la tâche si il est coupable.")

[Luserina] : J'aurais souhaité une troupe plus objective que vous, mais je n'ai pas l'intention de perdre plus de temps à refaire la composition de la troupe. Rappelez vous juste qu'on ne connais jamais personne vraiment, surtout si on n'est pas proche de la dite personne. Il se peut que monsieur Garner soit coupable du crime dont on l'accuse, ne l'oubliez pas.
Maintenant, j'aimerais finir sur une note plus personnelle.

Luserina marqua une pause et entama son discours de cloture.

[Luserina] : Comme vous le savez tous déjà, je suis envoyée ici par l'IGP pour enquêter sur Garner, mais certains parmis vous semblent se leurrer sur mes intention.
En tant qu'envoyée de l'IGP, mon rôle est de faire la lumière sur les faits en toute objectivité.
En tant que collègues de monsieur Garner, vous êtes tous impliqué émotionnellement dans l'affaire. Vos préjugés peuvent être une entrave au bon déroulement de l'enquête, les réaction de mesdemoiselles Lefey et Sasako en sont un bon exemple.
Mon rôle se limite donc à superviser l'enquête en toute neutralité, sans aucun préjugé sur la culpabilité ou l'innocence de l'accusé, puis à faire mon rapport à mes supérieurs une fois que la vérité aura éclaté.
Sachez que je dépend du ministère de l'intérieur, et qu'un officier de police criminel n'arrangerai pas leurs affaires, et donc pas les miennes.
Je n'ai aucune volonté d'incriminer injustement votre collègue, ma seule volonté étant que justice soit faite. Si l'inspecteur Garner est innocent, alors je suis là pour prouver son innocence. Si ce dernier est coupable, je prouverais, au contraire, sa culpabilité.
Ma vocation est la même que la votre, nous faisons le même métier.

[Luserina] : Voilà, j'ai fini. Maintenant, des questions ?

Un long silence suivi cette question, et ce fut Miles qui se leva pour prendre la parole.

[Miles] : Mademoiselle. J'aimerais vous soumettre un certain nombre d'éléments troublants concernant monsieur Garner, ainsi que les résultats de quelques recherches que j'ai effectuées sur lui.

[Luserina] : Des recherches ? Pourquoi donc avez vous pris la peine d'effectuer des recherches sur votre collègue ?

[Miles] : Voyez vous... Durant l'affaire Amano, un certain nombre de faits troublants l'entourant ont éveillé ma curiosité, c'est pourquoi j'ai pris la liberté de mener une petite enquête sur lui, et sur son entourage.

[Luserina] : Vous avez donc, sur votre temps libre, menez des recherches sur votre collègue, c'est bien ça ?

[Miles] : Ou... Oui mademoiselle, c'est bien ça.

[Luserina] : Je n'apprécie guerre ce genre de comportement. Vous devriez vous concentrer sur les nombreux criminels parsemant les rues plutôt que de perdre du temps à soupsonner vos collègues.
A moins, bien sûr, que vous n'ayez eu des éléments déterminant prouvant qu'un mauvais coup se préparait. Elément que vous auriez dû présenter à votre supérieur, monsieur le préfet, dès leurs découvertes.

[Miles] : A... Attendez mademoiselle ! Je... Je suis journaliste voyez vous, j'ai pris la liberté de mener mon enquête à partir de quelques faits troublants, rien qui ne vale la peine d'ouvrir une enquête de police.
("Merde... Elle va me foutre dehors maintenant qu'elle sait que je suis journaliste. Elle a beau garder son calme, ça doit bouilloner à l'intérieur.")

[Luserina] : Ah ! Vous devez être l'envoyé du journal, bien sûr bien sûr. Si ce n'est que ça, tout va bien. Je vous remercie même de ne pas en avoir parlé dans votre journal.
ecoutez, je ne peux pas autoriser un journaliste à couvrir cette affaire étant donné la gravité des faits, mais je vous invite à nous faire part de vos découvertes dès la fin de cette réunion. C'est à dire... D'ici quelques minutes.
Bien, d'autres questions ?

Aucune question apparement, l'inspecteur en chef claqua donc des mains :

[Inspecteur en chef] : "Parfait ! Vous pouvez retournez à vos occupations, sauf bien entendu les personnes chargées de l'enquête Garner."

Tandis que la salle de réunion se vidait, un officier fit irruption pour adresser un message à l'inspecteur en chef. Celui-ci acquiesça avant de congédier l'officier. Il se tourna alors vers les inspecteurs chargés de l'enquête :

[Inspecteur en chef] : "On vient de m'informer que l'interrogatoire de Garner est terminé. Vous pourrez aller le voir au centre de détention pour l'interroger.
Le lieu du crime est au premier étage du Louvre, aile Denon, dans la récente gallerie consacrée aux oeuvres d'arts japonaises. La sécurité saura certainement vous dire ce qu'ils ont trouvé jusqu'à présent.
Je vous laisse à présent, je vais devoir faire vite si je veux trouver un avocat de la défense et de l'accusation pour cette affaire avant demain matin, car je pense que je serais pas en état de le faire après mon rendez-vous le préfet."

HJ/Ceux qui n'ont pas le courage de tout lire peuvent aller directement en bas de page, lire le document./HJ

Après le départ de l'inspecteur en chef, seul restaient dans la salle de réunion, Miles, Morgan, Minuki, Ema, et, bien sûr, Luserina. (le préfet peut être resté aussi, il fait ce qu'il veux jusqu'à un certain point, après tout.)

[Luserina] : Monsieur le journaliste, commencez par nous dire ce qui vous a amené à enquêter sur l'inspecteur Garner.

[Miles] : Oui mada... Mademoiselle.
C'était durant l'affaire Amano. Craignant d'être espionné par la Comète Corporation, responsable de la mort de monsieur Amano, nous avions entreprit, mademoiselle Skye et moi, de passer les voitures des différentes personnes présentes sur les lieux au détecteur. Ce détecteur était supposé permettre la détection de tout dispositif d'écoute ou de suivi. Il a très bien rempli son rôle, et nous avons ainsi découvert un émetteur sous la voiture de Garner. Il était suivi à la trace.

[Luserina] : Donc, de toute évidence, la Comète Corporation avait placé un dispositif sous la voiture de Garner pour vous suivre à la trace.

[Miles] : Oui, c'est ce que nous avons tous pensé, mais ça ne me suffisait pas. J'étais persuadé qu'il y avait une taupe par mis nous, et j'ai voulu saisir l'occasion pour m'assurer qu'il ne s'agissait pas de Garner.

[Luserina] : Donc, qu'avez vous fait ?

[Miles] : avec la participation de mademoiselle Lefey, j'ai interrogé Dorian dès son retour.

[Luserina] : Dès son retour ? Il s'était absenté ?

[Miles] : Oui, il était parti là où il y avait du réseau pour téléphoner à sa famille, soit disant. Mais il aurait tout aussi bien pu parler avec la Comète Corporation, c'est pourquoi, conforté dans mon idée par la découverte de cet émetteur, j'ai décidé de l'interroger, et d'interroger son téléphone portable.

[Luserina] : Hum... Ensuite ?

[Miles] : Figurez vous que Dorian, enfin, l'inspecteur Garner, n'avait appelé personne, mais avait, au contraire, été appelé.
Il disait que sa famille l'avait appelé dès qu'il y avait eu du réseau, par un immense hasard, mais, bien sûr, je trouvais l'explication quelque peu tirée par les cheveux.

Miles s'arrêta le temps d'échanger un regard avec Morgan. Ce qu'il exposait sur Dorian ne jouait pas du tout en faveur sa faveur, et il avait l'impression, en quelque sorte, de le trahir.

[Luserina] : Ensuite... Vous avez tenté quelque chose pour vous assurer de l'identité de l'appelant ?

[Miles] : Oui, bien sûr. J'ai tout simplement rappelé le numéro en question, et c'est une voix de femme qui m'a répondu. J'y suis allé au bluff, et j’ai convaincu la femme en question que Dorian avait été découvert.

[Luserina] : Avait été découvert ?

[Miles] : Oui, je vous rappelle que je le pensais de mèche avec la Comète Corporation, alors j'ai dû bluffer.
La jeune fille m'a passé quelqu'un, un homme, qui a voulu avoir Garner au téléphone. Au final, je n'ai rien tiré de cette conversation, mais j'ai pu avoir la certitude par la suite qu'on m'avais mené en bateau.

[Luserina] : Comment ?

[Miles] : Le numéro de téléphone... Il n'existe pas !

[Luserina] : Je vois. Finalement, l'inspecteur Garner n'était pas de mèche avec la Comète corporation, n'est-ce pas ?

[Miles] : Oui, mais tant que je n'en était pas sûr, j'ai mené l'enquête. C'est comme ça que j'ai découvert que le numéro n'existait pas, malgré le fait qu'on ai bel et bien pu l'appeler.

[Luserina] : Oui, et alors ? Peut-être vous êtes vous trompé ? Il y a bien des explications à ça, et aucune n'est criminelle.

[Miles] : Impossible de se tromper avec un tel numéro mademoiselle : 06 66 66 66 66 !

[Luserina] : ... En effet... Donc, il y a cet émetteur que la Comète corporation a placé sous la voiture de Dorian Garner, qui vous a, par chance, amené à questionner Garner sur son mystérieux coup de fil. Cela vous a permis de découvrir qu'il communiquait avec quelqu'un sachant utiliser un numéro non référencé, et donc cacher son identité.

[Miles] : Oui, c'est bien ça. Mais je pense que l'émetteur n'a pas été placé par la Comète Corporation. En fait, la Comète Corporation avait toujours un de ses larbins collé à nos baskets, un traître. Il s'agissait du docteur Afforme. C'est par son biais qu'ils nous poursuivaient.

[Luserina] : Je vois... Cela dit, deux précautions valent mieux qu'une, ils pourraient très bien avoir placé cet émetteur en tant que précaution supplémentaire. J'aimerais tout de même qu'il soit ajouté au dossier de l'affaire, vous irez me le chercher ensuite. Mais d'abord, donnez nous les résultats de votre enquête sur Garner.

[Miles] : Bien. Voici les résultats de l'enquête, et l'émetteur en question.

Miles tend une large enveloppe à Luserina, elle contient l'émetteur et une feuille de papier

[Luserina] : Prévoyant. Merci beaucoup.

Sur le papier, le compte rendu de l'enquête demandée par Miles auprès d'un de ses collègues, ainsi que celui de sa propre enquête :

Code:

Informations laissées par Neil :
La soeur de Garner, Serena, a été sévèrement brûlée dans l'incendie de son appartement, depuis, elle vit chez son frère. Quant au numéro (06.66.66.66.66), impossible de savoir à qui il appartient, il est même pas sensé être en service.
En tout cas, c'est pas celui de Serena Garner.

Résultats de ma propre enquête :
L'accident date de huit mois.
D'après la police scientifique, causé par un mégot de cigarette posé au mauvais endroit.
Pour l'hôpital, Serena a été laissé aux soins du directeur, Monsieur Sashoff, pendant plus de cinq mois.
Elle est donc sorti de l'hôpital il y a environ deux mois.
Voilà tout ce que j’ai trouvé sur sa sœur. Sur Garner lui-même, j’ai rien trouvé d’extraordinaire.
Il y a fort à parier que l’accident de sa sœur cache quelque chose. La Comète Corporation doit utiliser ça pour faire pression sur lui.

Finalement, la Comète Corporation ne faisait pas pression sur Dorian. Je reste persuadé qu’il a quelque chose à cacher. Mais quoi ?

Ema: C'est vrai qu'il était un peu louche ces temps-ci, hein?
Morgan: Ouais... D'habitude, il est teeeeeelllement insouciant...
Mais dis, Ema... Tu en penses quoi, de cette histoire d'incendie?
Ema: Je sais pas... Si c'est juste un mégot, il n'y a pas de problème, non?
Morgan: Possible... Mais on peut avoir délibérément laissé ce mégot de cigarette... Cet incendie a eu lieu il y a 8 mois, ça ne fait donc pas longtemps. Serena Garner est resté à l'hosto cinq mois... Ce qui veut dire que ça fait trois mois qu'elle vit chez son frère Dorian et on a remarqué son comportement étrange pendant l'affaire Amano. Si Garner était aussi perturbé, c'est que c'est quelque chose d'assez grave pour que quelqu'un qui d'habitude prend la vie avec la légérté d'une plume se retrouve dans cet état là.
Ema: Mettons-nous à sa place: Je suis insousiante aussi, non?
Morgan: Trop...
Ema: Ouais, donc plus ou moins aussi insouciante que Dorian. Si je serais restée sur les nerfs comme ça, c'est que quelque chose serait arrivé à Lana.
Morgan: On ne peut franchement pas se mettre à la place des gens qu'on ne connaît pas bien. Attendons d'interroger Dorian, tu veux bien?

[Minuki] : *On est pas prêt de savoir si le mégot était là par accident ou même... volontairement ? C'est vrai que faire un incendie avec un reste de cicarette, c'est bizarre mais au moins, c'est une bonne couverture. Mais si Comète ne s'en servait pas pour faire chanter Dorian, à quoi et à qui cela servait t'-il ? Si c'était volontaire, bien sûr.*

Luserina se lève et se dirige vers la sortie. Elle ouvre la porte, puis se retourne, voyant que les autres n'ont toujours pas bougé

[Luserina] : Allons-y. A moins que vous ayez d'autres questions à poser au journaliste ?

Miles se lève et se dirige à son tour vers la sortie

Morgan: On y va...
Ema: Ouais! Let's investigate!
On va découvrir la vérité!
Morgan: Ouais Ouais...
*On dirait une gamine à un parc d'attractions...* HS-Copyright, Phoenix-/HS

[Minuki] : ...
Minuki suivit simplement la petit "équipe" sans un mot particulier.

-HJ- Oui mais où vous allez ? Au centre de détention pour interroger Dorian, ou à la scène du crime pour enquêter ?
EDIT : Oups, ai pas vu le topic de Kaul, my bad ! -HJ-

HS-Vu le topic qu'a fait Kaul... C'est le centre de détention.-/HS