[Affaire SE-7] Dossier

Soyez heureux, je n'avais rien d'autre à faire et j'ai dû être dévoré ce soir par le démon de la motivation, j'ai donc pu écrire d'un coup tout le résumé du point de vue du méchant de l'affaire. Enjoy !

La Volte-Face du Dragon

En bref

Date : Du samedi 18 au lundi 20 mars 20XX
Avocat de la défense : Ano Nyme
Procureur : Sylvain Labûche
Enquêteurs : Luserina Wisemail, Morgan LeFey, Minuki Sasako, Ema Skye
Accusé : Dorian Garner
Victime : Lance Vigier
Cause du décès : Balle de revolver ayant percé le coeur
Arme du crime : Revolver de Dorian
Coupable : Satoko Shinnosuke, alias Shiryu
Complices : Takeshi, Sakura, Koutarou Shinnosuke et (plus ou moins) Jeanne Genard

PDV du méchant

L’affaire débuta réellement un an avant le meurtre de Lance Vigier, au Japon, lorsqu’une tragédie frappa la maison des Shinnosuke : Makoto Shinnosuke, le maître du clan familial, venait de décéder, laissant à ses deux enfants jumeaux, Moriya et Satoko, de nombreuses responsabilités, plus particulièrement la garde de leur plus grand trésor familial : les perles du Ssu Ling. Moriya, qui fut choisi comme nouveau maître du clan, était préoccupé de devoir continuer à porter le fardeau qu’étaient les perles (ces dernières ayant attiré de nombreuses convoitises et tragédies au cours de leur histoire, d’aucuns diront qu’elles étaient maudites) alors que leur entreprise familial était au bord de la faillite. Décidé de faire d’une pierre deux coups, il prit contact avec d’anciennes relations en France (Moriya avait étudié puis séjourné là bas jusqu’au décès de ses parents) pour arranger la vente des perles contre une immense somme d’argent qui régleront ses problèmes de dettes. Sa sœur Satoko protesta vivement contre ce projet, craignant la réplique des familles rivales qui convoitaient leur trésor, mais Moriya ignora ses avertissements, prétextant que le danger n’était pas aussi grave qu’elle le redoutait.

Hélas, il avait sous-estimé le plus gros danger le menaçant : l’obsession qu’avait développé sa sœur durant toute son enfance pour les perles, une obsession pouvant la pousser jusqu’à tuer sa propre chair. Sept mois avant l’affaire, peu après que la vente ait eu lieu, Satoko, dans un acte de fureur meurtrière, élabora un plan pour faire "payer" son frère. Ralliant à sa cause quelques membres de confiance du clan, elle piégea Moriya dans sa chambre et lui laissa le choix : soit il commettait Seppuku (suicide symbolique japonais dont le but est de laver son honneur de ses erreurs) pour avoir "commis le sacrilège d’avoir céder les perles à des étrangers", soit il restait enfermé dans sa propre chambre jusqu’à ce que la faim ou la soif l’emporte. Satoko retourna dans la chambre de son frère trois jours après lui avoir laissé son morbide choix, pour constater qu’il avait prit la première option, du moins à en juger par le katana qu’il avait planté dans son estomac.

Bien qu’elle aurait aisément pu faire passer cet acte ignoble comme un suicide, elle choisit de maquiller la scène afin de faire porter le chapeau du meurtre à un personnage fictif. S’emparant de l’arme du suicide avec des gants, elle la replanta dans le cadavre de son frère afin que la théorie du meurtre soit reconnue comme certaine par la police, et écrivit un mot annonçant le responsable, signé sur le nom de Shiryu. Le mot ayant été écrit de la main gauche de Satoko (celle-ci étant ambidextre mais écrit en principe tout le temps de sa main droite), personne ne fit le lien entre "Shiryu" et la jumelle de la victime. Après s’être occupée de son frère, elle passa à la seconde partie de son plan : récupérer les perles. Tout en se renseignant sur leur nouveau lieu d’exposition, elle fit répandre des rumeurs concernant son criminel fictif, Shiryu, se serait rendu en France pour réclamer de force les pierres précieuses. Puis elle se rendit à son tour là bas, toujours pour s’assurer qu’on ne fasse aucun lien entre Shiryu et elle.

Dès son arrivée à Paris, Satoko commença, avec l’aide de ses cousins et complices, Takeshi, Sakura et Koutarou les préparatifs de son plan. Pendant ce temps, Interpol prit vif intérêt des rumeurs concernant la future tentative de vol de "Shiryu", et décida de recruter l’inspecteur de police Dorian Garner pour rencontrer le criminel, en utilisant ses propres problèmes financiers (concernant sa sœur sans logement) comme prétexte pour infiltrer le gang de Shiryu, et le piéger lors du grand cambriolage. Interpol désigna aussi les plus proches personnes de confiance de Garner, l’officier Alfonso Riboiré et l’étudiante en arts asiatiques Jeanne Genard, pour l’aider dans son enquête en couverture, tandis que tout le reste du commissariat ou de ses proches étaient dans l’ignorance. Hélas, durant l’affaire Amano, Satoko/Shiryu finit par découvrir le pot aux roses concernant Garner et Riboiré (étant donné que l’affaire en question n’a jamais prit fin, je n’ai pas pris le temps de révéler comment), mais ignorait cependant encore l’implication de Jeanne. Afin de retourner la situation à son avantage, elle demanda les services de l’assassin notoire Bernick de Killer afin de tuer l’officier Riboiré et de kidnapper la sœur de Dorian afin que ce dernier soit forcé de suivre ses instructions.

Le plan fut mis en marche la nuit du vendredi 17 mars. De Killer élimina Alfonso sans grandes difficultés, mais ce dernier eut le temps de lancer un appel désespéré de son téléphone portable à Jeanne, qui bien n’ayant eu personne à répondre à l’autre bout de la ligne comprit que quelque chose se passait. Bernick emmena ensuite Serena Garner à Shiryu, qui chargea l’assassin d’attendre la fin du cambriolage avant sa prochaine instruction. Jeanne arriva un plus tard dans l’appartement pour découvrir le cadavre frais d’Alfonso, et à peine eut-elle le temps de redouter le lien avec Shiryu que Dorian, jusqu’à présent retenu par le criminel, arriva à son tour. Et tandis que Jeanne s’éloigna furtivement des lieux, Dorian découvrit dans un colis adressé à lui un talkie-walkie, avec de Killer à l’autre bout de ligne lui donnant comme instructions de suivre le plan de Shiryu jusqu’au bout contre la vie de sa sœur.

Samedi 18 mars, à 6H00 du matin, Dorian, Satoko/Shiryu et ses complices, déguisés en officiers de polices (costumes offerts "gracieusement" par Dorian) se rendirent vers le Louvre pour débuter le grand cambriolage, tandis que de Killer veillait sur Serena dans un hôtel non loin et Jeanne dénichait un autre costume d’officier pour approcher la galerie d’exposition des perles.
6H10 : Shiryu et ses comparses entrent dans la galerie des perles par le palier de la Victoire de Samothrace.
6H12 : Jeanne, déguisée en officier de police, arrive par la galerie d’Apollon.
6H19 : Dorian entre à son tour, le vol débute devant l’absence de gardien de la paix et de vrais officiers.
6H23 : Tandis que Satoko/Shiryu compose le code de la vitrine des perles donné par Dorian, ce dernier, prit dans un élan de remord, remarque le katana de l’armure de samouraï, et s’en empare afin de menacer Shiryu de relâcher sa sœur et de se rendre à la police.
6H24 : Shiryu repousse aisément l’inspecteur paniqué et l’expédie contre l’armure de samouraï qui s’écroule dans un grand fracas.
6H25 : Lance Vigier, alerté par le bruit de l’armure, fait irruption dans la galerie. Shiryu, qui s’est emparé du revolver de Dorian, se retourne et abat le gardien de la paix avant que ce dernier n’ait le temps d’activer l’alarme. Un éclair gronde au même moment, couvrant le son du revolver. Avant de tomber, Vigier tire un coup de son arme qui blesse Shiryu au bras gauche.
6H26 : Bref moment de panique générale avant que Shiryu décide d’improviser. Remettant (maladroitement, comme l’ont constaté les inspectrices) en place l’armure, positionnant le corps Vigier afin de faire croire qu’il a quand même réussit à actionner l’alarme, remplaçant les perles par des joyaux factices ( ceque personne ne pourrait soupçonner, Satoko étant la seule à pouvoir identifier les perles), et infiltrant la salle de surveillance afin de truquer les vidéos (plus particulièrement l’heure des événements et leur ordre) à l’aide d’un programme venant de leur pays natal (le fameux logiciel mystère du DVD des vidéos), les cambrioleurs maquillèrent la scène du crime afin que le blâme ne pouvait (presque) que retomber sur Dorian, qui ne pouvait qu’obéir s’il voulait espérer que sa sœur soit relâchée vivante.
6H43 : Satoko/Shiryu, blessée par le tir de Vigier, sort en priorité du Louvre, accompagnée (sans s’en rendre compte) de la Jeanne déguisée.
6H45 : Les complices de Satoko actionnent l’alarme et s’enfuient avant que les gardiens n’arrivent dans la scène du crime maquillée, avec seulement le cadavre de Vigier et Dorian présents dans la pièce.

Tandis que les gardiens examinaient la "scène du crime" et interrogeaient Dorian, Satoko/Shiryu (qui ne connaissait toujours pas la véritable identité de Jeanne) donna à cette dernière une lettre écrite en japonais décrivant les instructions pour de Killer et Serena, ainsi que le DVD contenant le logiciel qui a truqué les vidéos. Afin de trouver un moyen de libérer la sœur de Dorian et de délivrer ce dernier de son silence, Jeanne accepta de suivre ces instructions et accompagnera en fin de journée l’assassin, son otage et un coffre contenant les vraies perles du Ssu Ling à Kurain, où ils devront atteindre la fin du procès Garner avant décider du sort de Serena. Satoko, incapable de retirer la balle de son bras sans prendre le risque de créer un lien avec le meurtre (déjà vu, hein ?), se hâta de bander et de cacher sa blessure, avant de se rendre au Louvre sous sa véritable identité. Ainsi débuta l’affaire du Louvre SE-7.


A venir : l'affaire SE-7 en elle-même dans ses grandes lignes, telle que cela aurait pu se passer. En attendant, si vous avez des trucs qui vous perturbent concernant ces premières révélations, n'hésitez pas à les poser.

Combien y aura t-il eu de procès ?

Samedi 18 mars matin au soir : Enquête première partie.
Dimanche 19 mars matin : Procès première partie.
Dimanche 19 mars après-midi : Enquête deuxième partie.
Lundi 20 mars matin (après-midi si le procès se traînait) : Procès deuxième partie.

Deux procès donc.

D'accord

Seconde et dernière partie du résumé de l'affaire SE-7.

PDV des joueurs

Jour 1 : Phase d’enquête

- Comme je l’ai déjà dit à Kaul, Jeanne et surtout Surena devaient à la base apparaître dans une autre affaire suivant SE-7, puis avec le temps j’ai du modifier mes plans. J’ai d’abord décidé d’ajouter Jeanne dans SE-7 afin de l’introduire avant l’autre affaire en question. Puis plus je sentais que cette dernière n’aura en fin de compte jamais lieu (le rythme lent de SE-7 me décourageait déjà), j’ai profité du fait qu’aucun des enquêteurs ou avocats n’avaient trouvé le talkie-walkie (en jetant un coup d’œil par la fenêtre de la scène du crime, il y avait un indice là-dessus dans l’intro de l’affaire) pour faire apparaître Surena en plus à l’improviste. La première journée d’enquête s’en est donc considérablement rallongée.
- Le type bizarre que vous veniez de rencontrer à la scène du crime juste avant que j’annonce mon abandon de l’affaire bosse pour Interpol, afin d’introduire le rôle de l’organisation dans cette enquête.
- Comme conclusion à la première partie de l’enquête, Luserina et (ou) le reste des enquêtrices présentent leurs pièces à convictions et leurs théories à Dorian. Si elles parviennent à briser un nombre suffisant de verrous psychés (mais impossible de tous les briser encore) de l’inspecteur, celui-ci propose alors un deal : si les avocats parviennent à faire durer plus d’une journée son procès (en gros, que l’affaire ne s’arrête pas prématurément à la première partie du procès), il leur révélera une "source d’informations qui les aidera à comprendre entièrement l’affaire".

Jour 2 : Phase de procès

- Après que Luserina ait résumé les faits de l’enquête vient le témoignage de Laguardere, qui décrit les instants du crime de son point de vue et de celui des officiers de police qui étaient apparus dans la vidéo de surveillance.
- Le plan d’attaque de la défense est principalement de remettre en doute la version des faits des officiers (qui sont en réalité Shiryu et ses complices ainsi que Jeanne déguisés), et de démontrer que les vidéos de surveillance tels qu’elles sont actuellement sont truquées (une analyse détaillée des vidéos montre l’heure d’une horloge qui contredit directement avec l’heure affichée sur les vidéos). A ce moment, les informaticiens du commissariat font une entrée providentielle pour révéler la vraie nature du logiciel qu’ils analysaient, donnant la preuve de la théorie de la défense, et poussant ainsi l’affaire à être allongée d’une journée supplémentaire.
- A la fin du premier procès, Dorian tient sa parole et donne un mot aux enquêtrices adressé à Jeanne, disant à celle-ci de "tout leur révéler".

Jour 2 : Phase d’enquête

- Les joueurs rencontrent enfin Jeanne au restaurant le Yosh !. Les enquêtrices présentent le mot de Dorian et elle leur explique l’investigation en couverture de Dorian sur le gang de Shiryu sous les ordres d’Interpol, et fait le lien entre l’assassinat d’Alfonso et l’affaire en elle-même.
- Avocats et enquêtrices font une visite au Louvre où ils surprennent un Laguardere occupé à étudier une lettre écrite en japonais qu’il vient de trouver dans la salle de surveillance, au même endroit où il avait prit le DVD contenant le logiciel de trucage. Une brève réinspection du lieu du crime au luminol révèle une tâche de sang essuyée juste devant la vitrine des perles (note : la tâche de sang pouvait être trouvée dès la première journée, mais j’aurais en fais en sorte que vous l’auriez trouvé d’ici la fin de la deuxième enquête).
- Enquêtrices/avocats retournent au resto japonais pour demander les talents de traductrices de Jeanne concernant la lettre en japonais, seulement pour constater que l’étudiante a encore une fois disparu. A la place, ils rencontrent son excentrique père et proprio du restaurant, Shiru Genard. Après une introduction et discussion assez houleuses, ils parviennent à convaincre Shiru de traduire la lettre. Cette dernière mentionne un assassin (Bernick de Killer), une fille (Serena Garner), des perles (les vraies perles du Ssu Ling, personne ne se doutant encore que celles du musée sont factices), et surtout le village de Kurain. Les joueurs décident de se rendre là bas.
- Après une brève exploration du village, les joueurs rencontrent Morgan Fey (la tante de Maya, hein ? pas l’inspectrice) qui leur raconte sa discussion avec Satoko Shinnosuke et la demande de celle-ci de "surveiller les perles" durant le séjour d’amis à elle. Les joueurs trouvent ensuite avec une facilité presque suspicieuse une Serena Garner inconsciente mais en bonne santé, et le coffre contenant les perles du Ssu Ling. Aucune trace de Bernick de Killer ou de son complice à qui était destiné la lettre. Une fois Serena réveillée et la situation de son frère expliquée, elle raconte qu’elle est restée droguée durant la quasi-totalité de son enlèvement et n’a pas pu donc identifier ses ravisseurs. Trop épuisée pour accompagner pour le moment les joueurs, elles leur donnent cependant son unique boucle d’oreille en expliquant que Dorian possède l’autre.
- De retour à Paris, les joueurs présentent à l’accusé la boucle de Serena. Celui-ci comprend que sa sœur a été délivrée, ses derniers verrous psychés se brisent et il explique enfin tout ce qu’il avait caché à ses proches et collègues depuis l’affaire Amano, ainsi que ce qu’il a vraiment vu durant le crime. Il ignore cependant la véritable identité de Shiryu qui est d’après lui le vrai meurtrier. La vérité devra éclater le lendemain

Jour 3 : Phase de procès

- Le procès commence avec le témoignage des officiers de polices (les complices de Shiryu déguisés). Ceux-ci nient les arguments présentés par la défense la veille et affirment que seul Dorian avait été présent pour commettre le crime. La défense brise cette affirmation en présentant la tâche de sang essuyée près de la vitrine des perles, expliquant qu’elle ne devrait pas exister si Dorian était intact et la victime tuée devant l’alarme. Lorsqu’on demande à qui donc appartient le sang détecté au luminol, la défense réclame le témoignage de Satoko Shinnosuke (dont elle soupçonne à présent la culpabilité avec tous les indices trouvés durant l’enquête).
- Satoko nie évidement à son tour tout lien avec le crime, ce à quoi la défense rétorque pour quelle raison avait-elle demander à Morgan Fey de "veiller sur les perles". La japonaise "explique" la raison de cette demande dans son témoignage, ainsi que son rôle dans les préparatifs de l’exposition des perles au Louvre. Sur ce dernier point, elle commet une négligence fatale que la défense pointe rapidement : elle venait de mentionner à un moment la fresque de "la femme aux yeux rouges", et la défense remarque que les yeux rouges de la fresque aïnou n’apparaissent que sous une lumière vive, donc qu’elle n’aurait jamais dû voir dans des circonstances normales. D’après la défense, Satoko aurait vu les yeux rouges au moment où elle avait fait feu sur Lance Vigier, car à cet instant même un éclair avait illuminé la galerie (comme l’a précisé Dorian dans son vrai témoignage). En d’autres termes, Satoko est la vraie meurtrière.
- Shinnosuke continue de nier, arguant qu’aucune accusation de la défense n’a de vrais fondements. A ce moment, la défense doit présenter deux pièces à convictions qui serviront de preuve ultime : le coffre contenant les vraies perles du Ssu Ling puis la lettre des instructions écrite en japonais. Lorsque le coffre est présenté, Satoko exclame sa surprise en le voyant entre les mains de la défense, et celle-ci explique ce comportement en présentant la lettre d’instructions, écrite de la main de Shiryu, ou plus précisément de Satoko. La défense dévoile la vérité sur le meurtre de Moriya Shinnosuke, comment Satoko a créé l’existence fictive de Shiryu en changeant de main pour écrire, et enfin que lorsque Lance Vigier a été abattu, il a tiré sur le bras gauche de Satoko, forçant celle-ci à utiliser sa véritable main pour écrire sa lettre d’instructions. La défense conclut sur un coup de bluff en prétendant que l’écriture de la lettre d’instruction est celle de Satoko.
- Satoko cède au bluff, fait son pétage-de-plomb-du-véritable-coupable-dévoilé, et explique ses motivations. (La scène suivante, j’hésitais encore à la mettre étant donné qu’elle est assez morbide, mais je peux au moins la révéler. Après les aveux de Satoko, ses cousins et complices font irruption dans la pièce avec un katana qu’ils présentent à Satoko. Celle-ci annonce qu’elle a souillé son honneur devant l’échec de son plan, et, comme son frère sept mois auparavant, commet Seppuku, devant toute l’assemblée médusée du tribunal qui ensuite donne un verdict non coupable à Dorian sous une triste ambiance.)
- Le procès terminé, Dorian discute avec les avocats, enquêtrices et font leurs réflexions concernant l’affaire. Jeanne apparaît alors, et avant que n’importe quel joueur ait pu dire quoique ce soit, l’ancien accusé déclare que "ça ne pouvait être qu’elle".
- C’est au tour de Jeanne de passer aux aveux. Elle explique aux joueurs le coup de fil qu’elle a reçut d’Alfonso lorsqu’il se faisait assassiné, sa brève visite dans l’appartement de Dorian, sa présence lorsque le meurtre avait eu lieu. Et surtout, elle explique le rôle qu’elle avait joué dans l’ombre durant toute l’enquête.
- Jeanne, après avoir reçu les instructions de Shiryu, avait retrouvé Surena et s’étaient rendues toutes les deux au Louvre car elles devaient présenter une exposition sur les aïnous dans la galerie des perles (d’où le costume que portait la jeune fille). Bien entendu, Jeanne savait déjà que l’exposition n’aura pas lieu à cause du meurtre, et en avait profité pour se séparer brièvement de sa "petite sœur". Tandis que Surena se baladait dans la cour du Louvre et trouva le talkie-walkie, et que les enquêtrices commençaient leur enquête dans la scène du crime, Jeanne était passée rapidement dans la salle de surveillance afin de déposer le DVD contenant le logiciel de trucage vidéo, dans le but précis que Laguardere l’utilise pour y copier les vidéos de surveillance et donner le logiciel japonais aux enquêtrices. Les deux "sœurs" se sont réunies ensuite peu après midi, Surena montra le talkie-walkie avec le "nom de M. Policier inscrit dessus". Jeanne se rendit compte qu’il devait s’agir du walkie qu’avait utilisé Dorian pour recevoir les instructions de Bernick de Killer, et chargea Surena d’aller chez Dorian où elle sait qu’elle tombera sur les enquêtrices de l’affaire. Enfin, reprenant son déguisement de complice de Shiryu, elle avait rejoint de Killer et Serena et tous les trois s’étaient rendus à Kurain pour y cacher l’otage et les perles jusqu’aux prochains ordres du criminel. Et voilà comment Jeanne fut entièrement absente du point de vue des PJs durant toute la première journée d’enquête.
- Durant la seconde journée, Jeanne avait quitté brièvement Kurain pour laisser la lettre d’instructions de Shiryu dans la salle de surveillance du Louvre (trouvée ensuite par Laguardere), et rencontrer les joueurs dans le restaurant japonais. Elle était ensuite retournée à Kurain sous son déguisement de complice de Shiryu afin de duper de Killer en lui faisant croire que le procès était terminé, que Dorian avait été déclaré coupable, que Serena pouvait être relâchée et que les perles pouvaient lui être laissée. C’est par ce coup de bluff que les joueurs avaient trouvé Serena et les perles aussi facilement, car de Killer était déjà parti en pensant son contrat avec Shiryu était terminé.
- A la fin de ses aveux, Jeanne se révèle donc comme "complice" du meurtre et même temps la personne qui avait laissé les indices vitaux aux joueur pour piéger Satoko/Shiryu. Le sort de l’étudiante, c’est aux joueurs de le décider, mais l’affaire se conclut sur cette phrase prophétique de Jeanne :
"Cette affaire, les meurtres Moriya Shinnosuke, de M. Vigier et d’Alfonso, le suicide Mme. Satoko, on dirait que la "malédiction" des perles du Ssu Ling continue de frapper. Même dans un pays à l’autre bout du monde, des morts continuent de s’ajouter à leur macabre liste. J’ai … j’ai peur que ce ne sera pas la dernière fois que nous entendrons parler de ces perles."
Cette phrase sert bien sûr à une possible ouverture sur une autre affaire tournant autour des perles du Ssu Ling.

J'ai tout lu ! (no, rly ?)

Bref, c'est vachement bien foutu et travaillé, digne d'une affaire du jeu, et c'est bien dommage qu'on ai pas eu l'occasion de la jouer jusqu'au bout. :/

J'espère qu'un de ces jours la motivation te reprendra, et qu'on pourra jouer une de tes affaires de A à Z.

Par contre... Je comprends pas en quoi c'était si évident de prime abord que c'était Satoko la coupable...
A partir des éléments qu'on avait, c'était sûrement la dernière personne qu'on pouvait soupçonner. Enfin, selon moi...

Kaul a écrit:

Par contre... Je comprends pas en quoi c'était si évident de prime abord que c'était Satoko la coupable...
A partir des éléments qu'on avait, c'était sûrement la dernière personne qu'on pouvait soupçonner. Enfin, selon moi...

En fait, avant de commencer SE-7, afin de ne pas trop rendre ma première grosse affaire trop dure, j'avais laissé ça et là des indices ou des premières informations à garder en mémoire, partiellement durant l'affaire Amano avec le coup de fil de Shiryu et la discussion entre Alfonso et Dorian dans son appartement, mais surtout la rencontre entre de Killer et Shiryu, ou j'avais carrément révélé sa véritable identité de femme asiatique à la fin du topic. Et comme il n'y avait pas 36 femmes asiatiques impliquées dans SE-7 ...

je sais, mais je pensais que Shiryu allait apparaitre plus tard, d'autant plus qu'elle sait se travestir.

Pour moi, Satoko servait juste à illustrer la cible, la propriétaire des perles, et à nous plonger dans l'univers japonisant qui sert de toile de fond à l'affaire.

Oh merde. T'es sûrement le seul qu'a bien pris le temps de réfléchir à l'enquête et j'imagine que le plan de Satoko devait être diabolique(Heu, ouais, je lirai plus tard, trop de trucs à faire, un rapport de stage à la con entres autres)
Y doit sûrement y avoir un truc auquel on s'y attendait vraiment pas, un rebondissement.(Moi, j'ai un truc dans ma manche, personne ne va deviner, niark niark )
En tout cas, pour faire plus court, je suis déçue

Morgan Le Fey a écrit:

Moi, j'ai un truc dans ma manche, personne ne va deviner, niark niark )

Ton avant-bras ?

C'est une expression anglaise que j'ai mise en français, Kaul (Ptêt même que ça existe en français)

Non mais, c'était un sarcasme. :gant2:

Mais je le savais presque bien.