Kévin : wesh
Juge : Bonjour, jeune homme.
Kévin : ziva, pk tu mcoz tio
Juge : Pardon ?
Boulay : L'accusation a une demande spéciale à faire, yeah.
Juge : Ce n'est pas encore à propos de votre petite personne, j'espère ?
Boulay : C'est à propos du témoin, yeah. Comme vous pouvez le constater c'est un enfant fragile, yeah. Alors il ne faut pas le malmener, yeah.
Kévin : Wesh, tio t 1 bn, jreviendrer pa tagué la nui prochène kom javé prévu
Boulay : Veuillez témoigner sans plus attendre, jeune homme, et prouver à ces bouseux que RIEN n'arrête un Boulay une fois tiré, yeah.
Juge : C'est la deuxième fois que vous nous sortez cette blague. Ça fait déjà deux fois de trop.
Boulay : Je sais, je suis très doué, yeah. Kévin, votre témoignage, yeah.
Kévin : ok ok
DÉPOSITION DU TÉMOIN
Kévin : ba viola, jvouler vior une répète du samourai o - une fio, dc g ddl 1 plan sur 1ternet, lol.
Phoenix : UN INSTANT ! Télécharger illégalement, c'est du VOL ! Le vol est puni par la loi !
Kévin : é kesstu va mfèr bouffon
Phoenix : Je pourrais très bien lancer une procédure en justice et...
Mia : Phoenix. Ta gueule.
Phoenix : Mia ? Qu'est-ce que...
Mia : Comme je sais que Maya est encore plus cruche que toi (Et pourtant c'est difficile) j'ai investi son corps pour regarder le procès. Mais je commence presque à le regretter parce que tu es en train de faire un hors-sujet à la con.
Phoenix : Mais... Mais... Maiiiiiieuhh.
Boulay : Contrairement à l'accusation, la Défense a besoin d'être chaperonée, yeah. Une preuve supplémentaire de ma toute-puissance absolue, yeah.
??? : VICTOR ! TU N'OUBLIERAS PAS DE RANGER TA CHAMBRE APRÈS AVOIR FAIT JOUJOU AVEC TES PETITS CAMARADES !
Boulay : ... Yeah maman.
??? : ET ARRÊTE DE DIRE YEAH, TU AGACES TOUT LE MONDE DANS LE PUBLIC.
Boulay : Mais maman, c'est ma marque de fabrique, yeah.
??? : ON EN REPARLERA A LA MAISON ! FILS INDIGNE !
Boulay : ... Bon, témoin, veuillez reprendre votre témoignage.
Kévin : wesh, kom jle dizer gt tro kontan tavu, ct une répète du samourai étou étou alor ji sui alé é ct tro jénial dentré par efraktion étou, kan ge serer + gran ge veu tro ètr canbrioleur tavu.
Juge : Je ne suis pas sûr d'apprécier ce que j'entends.
Kévin : TG vieu shnok
Juge : Pardon ?
Boulay : Il a éternué, yeah. Veuillez continuer, Kévin.
Kévin : ok, ba viola, jété en route étou é d1 kou g vu le samourai ! alor me sui planker dan lé fourer pcq joser pa laproché étou, c le samourai il é tro klass, surtt ken + il été avek le majistra étou
Boulay : Yeah. Continuez.
Kévin : ba il a pri son shlass é il a maraver grav le majistra. viola. si javer u mn apareil jorer pri une tof mer jlaver po.
Phoenix :
Kévin. Vous m'avez dit, hier, que vous faisiez des photos du Samouraï à CHAQUE représentation en live ! Alors qu'est-ce que vous foutiez sans votre appareil photo ? EXPLIQUEZ-VOUS.
Kévin : tg ziva jlaver po c tou
Phoenix : Mais vous souvenez-vous des évènements qui ont eu lieu hier ?
Kévin : bakio ?
Phoenix : Eh bien j'ai pris la liberté de vous fouiller. Et devinez ce que j'ai trouvé ? Eeeeeeh oui, votre appareil. Et vous avez bel et bien pris deux photos ce jour-là !
Kévin : KONAR ! TA PA LE DROI !
Mia : En fait il a le droit.
Kévin : Kio ?
Mia : Nous sommes dans un monde corrompu jusqu'à la moelle où tous les coups sont permis. Piquer l'appareil photo d'un gosse, je ne crois pas que ce soit ce qu'il y a de plus grave. De toute façon je suis certaine que Phoenix, même avec le petit pois qui lui sert de cerveau, a pensé à faire valider cette preuve par la police avant de la présenter, n'est-ce pas ?
Phoenix : Eeeeeuuuh...
Mia : N'EST-CE PAS ?
Phoenix : (Oh putain j'avais oublié, je dois trouver quelque chose, vite !) Euh... Regardez ! Dans le public ! C'est pas Chewbacca ?
Mia : Vraiment ?
Juge : Où ça ?
Boulay : Je ne le vois nulle part, yeah, mais je lui signerais bien un autographe.
Kévin : jconpran ri1, c ki chewbacca
Phoenix : Pour en revenir à ce que nous disions, j'ai fait tirer les deux photos prises par le témoin, regardez ça !
Juge : Hm. C'est le Samouraï, en effet. Et la tête de singe est visible dans le décor, donc on ne peut avoir aucun doute quant à la date.
Phoenix : J'ai plus compromettant, Votre Honneur.
Juge : Ah oui ?
Phoenix : Regardez sur le sol. Ce sont DES FRITES ! Et le seul endroit où il est possible de manger des frites à Global Studio, c'est près de la BARAQUE À FRITES DU STUDIO 2 ! Par voie de conséquence, il me semble dès lors évident que le crime n'a PAS eu lieu près du Studio 1, mais bel et bien près du Studio 2 !
Boulay :
Yeah. C'est très bien, M. Wright, mais vous avez oublié un détail, je crois, yeah.
Phoenix : Lequel ?
Boulay : C'est bel et bien le Samouraï qu'on voit sur les photos !
Phoenix : Ah mais j'ai aussi une preuve que l'accusé ne PEUT PAS être la personne qui portait le costume !
Boulay : C'est pas possible, yeah.
Phoenix : Je vous assure pourtant que si. Juste avant de venir ici, j'ai revérifié la loge de M. Mitif. Et j'y ai trouvé un flacon de somnifères. On l'a endormi pour pouvoir voler son costume !
Boulay : Je comprends plus rien à votre logique, yeah.
Phoenix : C'est pourtant très simple : La victime a volé le costume, a été tuée devant la Baraque à Frites, puis déplacée jusqu'au Studio 1 !
Juge : Bon. Ça fait beaucoup d'informations à digérer, dîtes-moi.
Mia : Bravo Phoenix. Pour une fois t'as pas trop merdé.
Phoenix : Heureusement que la solution complète est disponible hors tribunal, n'empêche.
Juge : Eh bien j'interromps la séance pour le moment. On se retrouve demain, d'ici là bonne enquête à tous.
??? : MAINTENANT VICTOR TU VAS ME FAIRE LE PLAISIR DE RANGER TA PIAULE.
Boulay : Demain vous retrouverez Hunter à la barre, yeah. Je rentre chez moi, maintenant. Yeah.
??? : AU TROT, PLUS VITE QUE ÇA, FAINÉANT !
À suivre...