Histoires d'horreur écrites par les membres.

Voilà, l'idée de ce topic est de regrouper les histoires d'horreur écrites par les membres.
Donc copier-coller d'histoires déjà existantes interdits.
Par contre, vous pouvez vous inspirer d'histoires déjà existantes, de personnages existants ou même écrire la suite d'une histoire en mettant un lien ( bien que souvent le but d'une histoire d'horreur soit de se terminer de façon mystérieuse ).

Je commence :

[ Cette histoire est une fiction. ]

Les gens aiment les histoires d'horreur. Les creepypastas. Ce genre de choses.
J'étais comme ça aussi, à une époque, il n'y a pas si longtemps.
Maintenant, ces histoires me dégoûtent.
Les petits frissons que l'on éprouve en les lisant ne sont rien comparés à la vraie terreur.
Cette terreur, je l'ai connue, et ma vie ne sera plus jamais la même.
Vous voulez entendre mon histoire ? C'est d'accord.
Mais avant, sachez une chose :
Il ne faut jamais prendre les légendes urbaines à la légère.

A l'époque, j'avais 16 ans. Les vacances d'été venaient de commencer et j'avais dit adieu à la classe de seconde. J'avais pas mal galéré, il faut dire, donc je n'étais pas fâchée d'être enfin en vacances et d'avoir réussi à passer.
La plupart des gens de ma classe m'aimaient bien, mais ils préféraient ne pas aborder le sujet des hobbies avec moi.
Et pour cause : je passais pour une folle, avec mon obsession des creepypastas.
Evidemment, je ne croyais pas vraiment à ces histoires irréalistes et souvent infondées, mais ces petits frissons que je ressentais en les lisant dans le noir, voire en regardant ces photos ou vidéos réputées pour être maudites qui les accompagnaient, étaient irrésistibles.
Malheureusement, je ne partageais cette passion avec aucun de mes amis, qui avaient du mal à me comprendre.
Enfin bref, comme je le disais, c'était le soir des vacances d'été.
Ces vacances s'annonçaient longues et ennuyeuses, en tout cas pour le premier mois, car mes amis étaient tous déjà partis et ne reviendraient qu'en août, alors que, de mon côté, je ne partirais pas de tout le mois de juillet.
Il faut dire que mes parents étaient occupés ; mon père et ma mère avaient divorcé l'année de mes dix ans ; mon père habitait tout près de chez moi, mais son travail l'occupait tellement qu'il n'avait pas le temps de venir me voir, ni de me recevoir chez lui.
Ma mère, qui ne supportait pas la solitude, se ruait chez ses amis dès qu'elle sortait du travail, et en profitait pour se plaindre de sa situation de femme seule, disant qu'elle n'avait pas eu de chances avec les hommes, et qu'elle espérait que l'amour allait la trouver.
Dommage pour elle, c'était une vraie girouette et ses relations ne duraient pas plus d'un mois.
Heureusement, j'étais habituée à être seule chez moi, avec le chaton des voisins qui adorait squatter ma chambre pour seule compagnie, car sinon, j'aurais eu vite fait de déprimer.

Ce fameux soir, donc, j'arpentais le '' Creepypasta Wiki '', profitant de mes connaissances rudimentaires en anglais pour y assouvir ma soif de paranormal.
Mis à part les ronronnement de la boule de poils affalée sur mon lit et, un peu plus tard, le bruit de la porte qui me signala que ma mère était rentrée, la maison fut plongée toute la soirée dans un silence profond.
Vers une heure du matin, la porte de ma chambre s'ouvrit sur ma mère.

'' Morgane ! Tu as vu l'heure qu'il est ? Et je suis sûre que tu lis encore tes histoires d'horreur. Ne te plains pas de faire des cauchemars. ''

Je souris à ses remarques typiquement maternelles, avant d'aller l'embrasser et d'éteindre l'ordinateur. De toute façon, je commençais à être fatiguée.

'' Morgane ? ''

J'ouvris péniblement les yeux. Le réveil affichait deux heures quarante neuf.
Je levais la tête, regardant dans la direction de la voix qui m'avait appelée et réveillée.
Je ne vis personne.
Etrange. J'entendais des voix, maintenant ?
Pourtant, cette voix assez aigüe, mais qui pourtant semblait appartenir à un homme, et était teintée d'un fort accent américain, semblait bien réelle.
Je refermais le yeux, persuadée d'avoir rêvé.

'' Morgane ? Are you sleeping, my dear ? ''

Cette fois, je frémis en me disant que je n'avais pas rêvé.
Il y avait bel et bien un inconnu chez moi. Et, lui, me connaissait.

A suivre...

Sympa, hâte de voir la suite. :D

Vous devez connaître cette sensation, de ne pas pouvoir ouvrir les yeux, terrifié à la simple idée de ce que vous pourriez voir ?
C'est exactement ce que je ressentais à ce moment.
Pourtant, je me décidais à lever les paupières. Et je vis... rien du tout.
La personne semblait ne pas vouloir se montrer.
A moins que ce ne soit un fantôme ?
A cette simple pensée, je frémis de nouveau. Décidément, dans ces moments-là, il ne fallait surtout pas penser.
Dès que la boule dans ma gorge disparut un peu, mon premier réflexe fut de hurler :

'' MAMAN ! ''

Saleté de maison. Elle avait vraiment été meublée n'importe comment. La chambre de ma mère se trouvait à un bout de l'habitation, et la mienne, à l'autre. Bien sûr qu'elle ne m'entendait pas.

'' So, you don't sleep, my dear ? ''

Encore cette voix. Elle avait beau venir de mon imagination ( quoique je n'en étais plus si sûre ), elle allait finir par me faire faire une crise cardiaque.
En plus de ça, je sentais cette fois de la contrariété, à moins que ce ne soit du cynisme, dans la voix. Ce qui ne me rassura pas du tout.
Cette fois, persuadée que je ne me rendormirais plus, je m'assis sur mon lit.
Un petit vertige qui faillit me faire tomber me signala que cette voix me terrifiait bien plus que je ne voulais l'admettre.

'' Come out. ''

La voix s'était entièrement dévêtue de cette ( fausse ? ) sympathie qu'elle avait auparavant.
Que faire ? Lui obéir, ou rester dans ma chambre et me barricader ?
Après y avoir réfléchi, me barricader ne servirait à rien si cette voix était bel et bien celle d'un fantôme.
Quelle horreur. Je m'étais promis de ne jamais croire à ces histoires que j'avais l'habitude de lire, et tout d'un coup, je revenais sur cette promesse à cause d'une simple voix.
Je tentais de trouver une explication rationnelle pour me rassurer, mais je n'y arrivais pas.
Comme pour justifier mes inquiétudes, la '' chose '' se mit à gratter derrière ma porte.

'' You won't come to me, so I'll come to you. ''

C'était évident, cette chose voulait avoir raison de ma santé mentale.
La seule chose à faire restait de me rouler en boule dans mon lit comme une enfant.
Ca ne servirait peut-être à rien, mais au moins, je pourrais tenter de me calmer.
La porte de ma chambre s'ouvrit.
Mauvaise idée. Je n'aurai même pas eu une seconde pour calmer mon coeur qui cognait trop fort dans ma poitrine.
Bien sûr, la créature n'aurait jamais pu croire que je dormais ; j'avais juste eu le temps de me laisser tomber sur mon lit, sur le dos, les membres crispés et les yeux fermés.
J'entendis la créature étouffer un petit rire à la vue de ce jeu d'acteur ridicule.

'' You're not sleeping. Do you really think I'm stupid ? ''

Je sentis deux doigts glacés se poser sur mes paupières pour les ouvrir. Des doigts très fins, qui ressemblaient plus à des doigts de femme ou d'enfant qu'à des doigts d'homme.

L'image que je vis restera gravée dans ma mémoire à tout jamais.
Un visage si blanc qu'il me faisait presque mal aux yeux. Deux grands yeux gris vides d'expression. Un sourire terrifiant.
Ce visage n'était pas humain. Et le pire, c'est qu'il ne m'était pas inconnu.

A suivre...

C'est sympa, j'aime ! Continue comme ça. =D

Ohhh. J'adore ce genre d'histoire <3

Sa me plait continue vite !

J'adore, faut que tu continues !!!

J'adore !
Vivement la suite !

Merci beaucoup à tous ^^
Je suis en train d'écrire la dernière partie, là. C'est plus long que prévu.

Voilà mon histoire. ATTENTION USERNAME !

Mon nom est Invité. Avant de commencer, je voudrais vous prévenir. Le forum sur lequel vous vous trouvez actuellement est maudit. Cette histoire est vraie dans son intégralité. Et ce que je vais vous raconter est la chose la plus horrible qui me soit arrivée.
Tout a commencé il y a quelques jours, sur le forum Phoenix Wright. J’ai posté un message à minuit pile. J’y disais :
- Je veux aller en Enfer ! Satan, viens à moi !
C’était mon 666ème message, et ça m’amusait de poster ça. Bref, les circonstances du message ne sont pas très importantes. J’ai ensuite éteint mon ordi et je suis parti dormir.
Je fis un horrible cauchemar cette nuit-là. J’étais au milieu d’un brasier, et j’étais enchaîné à je ne sais quoi. Je brûlais, je brûlais encore, interminablement, sans pouvoir rien faire pour me sauver. Je me réveillai en sueur, dans mon lit.
C’était les vacances, donc je pus me connecter au forum. Je regardai les messages postés et je répondis à quelques-uns. Puis, j’ouvris Skype. Il était 9 heures du matin, personne n’était connecté, à part un autre membre du forum, qui était un de mes meilleurs amis d’Internet. La première chose qu’il m’a dit quand il a vu que j’étais là, c’est :
- Invité, t’es dans la merde.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Tu connais pas la légende de Forumactif ?
- Non. Pourquoi je devrais ?
- Attends, il paraît que sur Forumactif, quand on invoque le diable à minuit pile, on est maudit à vie.
- T’es trop con, c’est n’importe quoi ces histoires.
- Crois-moi ou pas, c’est ton problème.
Je me déconnectai, j’avais envie de prendre une douche. Je me déshabillai, puis fis couler l’eau. Une bonne douche bien chaude, il n’y a rien de meilleur. Je sortis après une bonne demi-heure, je pris une serviette et je me rendis dans ma chambre.
Tout était sens dessus dessous. Le lit était défait, les placards ouverts, les vêtements éparpillés sur le sol… Pourtant, il n’y avait personne chez moi...
- Il… Il y a quelqu’un ?
Je savais que c’était débile de crier ça, mais je l’avais dit par réflexe. De toute évidence, quelqu’un s’était introduit chez moi et avait saccagé ma chambre. Je descendis dans le salon et j’attrapai l’épée qui servait de décoration.
- Je sais que vous êtes là ! Sortez de votre cachette, qu’on s’explique !
C’est alors que retentit la voix la plus horrible que j’aie jamais entendue. Elle était éraillée et semblait dépourvue de toute humanité.
- Ton épée ne peut rien contre moi… Je suis insaisissable…
- MAIS VOUS ÊTES QUI, PUTAIN !?
- Tu ne te souviens pas ? Cette nuit… À minuit…
Les avertissements de mon ami me revinrent en tête. Et si c’était vrai ? Cette légende, bien que je n’en ait jamais entendu parler, pourrait bien être réelle…
Je me mis à courir en direction de la porte d’entrée. Elle était fermée à clé. Bien sûr, ça aurait été trop facile… Pendant que j’essayais tant bien que mal de casser la serrure, je sentis une main sur mon épaule.
- Où tu vas, comme ça ?
Il passa son bras autour de mon cou. Je sentais son souffle contre ma peau nue. Je me rendis compte à ce moment-là que la serviette était tombée. Peu m’importait, à ce moment-là.
Je tournai mon visage et je pus distinguer sa face.
- Toi ?
- Ne t’avais-je pas prévenue ? Tu n’as pas voulu m’écouter…
Et ce fut le noir.

S’il y a une vie après la mort, c’est ce que pourrait raconter Invité. Je me suis efforcé de retranscrire ses sentiments du mieux que je pouvais. Attention, chers membres, maintenant que le Démon a été invoqué, vous risquez aussi d’être maudits à jamais…

J'aime *-*

Je suis mort de rire XD

Pourquoi ? XDDDDD

C'te username de malade ! Mais sa me touche. Je te remercie pas Fightman.

C'était sympa à lire , Fighto ! ^^

Masaky, je veux la suite ! :D

Masaky, tout le monde attend, si tu mets trop de temps il pourrait t'arriver malheur !

Ce visage était célèbre pour donner des cauchemars, des maux de tête voire des hallucinations à tous ceux qui l'avaient vu.
Une photo de lui, tel qu'il se tenait devant moi, circulait sur internet.
Je n'avais jamais imaginé ne serais-ce qu'une seconde qu'il puisse réellement exister.
Et, même si ça avait été le cas, je n'aurais jamais pensé qu'il viendrait jusqu'à moi.
Je savais à quoi m'attendre ; j'avais lu des récits des tortures ( surtout psychologiques ) qu'il faisait subir à ses victimes.
L'homme ( ou le monstre ? ) qui se tenait devant moi était connu sous le nom de Jeff The Killer.

'' I know what you think. I can guess all your thoughts. ''

Je n'en doutais pas une seconde. Ma peur était maintenant à son paroxysme et j'avais dû refermer les yeux pour ne pas devenir folle en affrontant son regard.
Il devait le sentir. Ce démon avait un sixième sens, comme il me l'avait dit.
A ce moment là, j'étais trop obnubilée par la nécessité de fermer les yeux pour réaliser que cette nuit serait sans doute ma dernière.

'' I hate kids who don't want to go to sleep. ''

Si je n'avais pas eu peur de l'énerver et de le pousser à m'agresser, je lui aurai sans doute sauté à la gorge en lui hurlant de me laisser tranquille, de disparaître et de me laisser dormir, puisqu'il tenait tant que ça à ce que je ne manque pas de sommeil.
Bien sûr, je comprenais aussi que le mot '' sleep '' avait un sens un peu plus fort pour lui que pour une personne normale...

Lorsque je sentis qu'il agrippait de toutes ses forces mes épaules ( un peu trop près de la gorge à mon goût, d'ailleurs ) pour me forcer à réagir, mon réflexe immédiat fut d'ouvrir les yeux et de le fixer d'un regard haineux. Mauvaise idée.
Dès la seconde où je me mis à regarder son visage, mon regard se fixa sur ses yeux.
Et là, je ne sais pas si vous me croirez, mais j'avais l'impression qu'il essayait de m'hypnotiser.
Le pire, c'est qu'il a réussi.
Je ne pouvais plus détacher mes yeux des siens et son visage devenait de plus en plus flou, jusqu'à ne plus être qu'une tache blanche.
Pourtant, j'étais encore consciente et je sentis bientôt comme des coups de poing, accompagnés d'une douce chaleur qui se transformait rapidement en brûlure, à certains endroits de mon corps.
Ainsi, ma gorge, mes épaules et mes hanches se retrouvèrent bientôt tachées de sang.

'' Now, it's time to sleep. ''

Ce fut la dernière chose que j'entendis.

Le lendemain, je me réveillais à l'hôpital, avec mes parents terrifiés à côté de moi.
Ma mère m'expliqua qu'une personne m'avait agressée durant la nuit, après être entrée dans la maison par la fenêtre ouverte, et m'avait poignardée à la gorge ( heureusement sans toucher de veine ni entamer la trachée ), aux épaules et au niveau des hanches, apparemment sans réelle intention de me tuer.
La personne avait aussi gravé avec la pointe de son couteau, dans mon ventre, et repassé avec le sang qui sortait de mes blessures, cette inscription :

'' Never forget your favourite killer... ''

Durant mon sommeil ( ou plutôt devrais-je dire mon coma ), la police avait tenté de relever des empreintes sur mon corps, mais n'avait rien trouvé.
Cela me conforta dans la certitude que ce Jeff The Killer n'était pas humain.
Il l'avait peut-être été, à un moment.

Lorsque je racontai aux médecins et à mes parents ma version des faits, tous déclarèrent que j'étais en état de choc et que je devais me reposer.
Bien sûr, le coupable ne fut jamais retrouvé et l'enquête fut close.

Depuis ce jour, je n'ai plus jamais lu une seule histoire d'horreur.
La certitude que Jeff The Killer n'a pas été arrêté et ne le sera sans doute jamais suffit à me terrifier.
J'ai peur de lire l'histoire, rapportée par des curieux, de certaines de ses victimes qui auront été moins chanceuses que moi.
Pourquoi m'a-t-il épargnée ? A-t-il besoin de vivre à travers les témoignages de ses victimes survivantes autant qu'à travers ses méfaits ?
En tout cas, chaque nuit, avant de m'endormir, je revois son visage lumineux, ses yeux déments et son sourire qui semble bouger au rythme de ces mots qu'il m'a laissés :

'' Never forget your favourite killer...''

… Fin ...

Putain, j'ai mes tripes qui se sont tordues, mais vraiment. Bravo, c'est juste une des meilleures histoires d'horreur que j'aie jamais lues. :D

J'adoore !
C'était vraiment trop beau. *o*

Merci beaucoup <3

( Et note pour ceux que ça intéresse et qui ne le savent pas : Jeff The Killer est un vrai personnage de Creepypasta, il est inspiré d'un tueur qui a vraiment existé et vous pouvez trouver la "photo" dont j'ai parlé dans mon histoire sur Google images =3 )

Aw, c'était super, écris en d'autres. *o*

Not bad, j'ai bien aimé ;) Dommage qu'au dernier chapitre on ressente moins de pression qu'au début, tu aurais pu plus insister sur cet aspect là. Sinon c'est bien écrit et tout, classe !

Depuis le début, je le savais... je le savais que j'aurais dû me méfier. Je vais t'expliquer ce que j'ai vécu... Un grand traumatisme, vraiment... Je préfère que tu le saches, avant que tout ne soit fini pour toi aussi.

En y repensant, c'était évident. Cette histoire d'aller visiter de vieilles ruines ne me plaisait pas. Je ne suis pas à l'aise avec les ambiance d'exploration de ruines, de nuit. Ce vent froid, comme si un spectre te traversait, tu connais cette sensation, non ?

Rappelle-toi, tu l'as au moins vécue une fois, cette sensation. Ce frisson parcourant toute ta colonne vertébrale, cette sensation de danger peu importe où tu es. Tu te demandes qui dans ton groupe est le dangereux psychopathe qui vous massacrera tous. Et bien sûr, tu seras le dernier, histoire de subir un dernier traumatisme avant de mourir.

Revenons à nos moutons... si tu as un peu d'intuition, tu sais que j'écris ce message d'outre-tombe. Je suis mort, ce soir-là. Mes amis avaient décidé d'explorer un vieux manoir vers minuit. Les jeunes et leur obsession de l'adrénaline, ce qui cause leur perte...

Ignorant ma peur ce soir-là, je décidai de les accompagner. La plus grande erreur de ma vie, au sens propre, puisque cette sortie nocturne causa notre perte à tous. Mais j'y viens... nous avions donc pris la voiture d'un ami. Nous étions cinq, avec pour seul équipement une lampe torche chacun. Mon ami avait garé la voiture devant le manoir, en cas de problème. En y repensant, nous avons vraiment été trop loin cette nuit-là.

Entrer dans le manoir était bien plus terrifiant que ce que nous pensions. Il était minuit, et la porte grinçante s'ouvrit d'elle-même. C'est maintenant que nous aurions dû nous enfuir. On y a pensé, mais notre honneur nous a ordonné d'entrer. L'honneur... à quoi sert-il une fois mort ? Pas grand chose. Donc on est entrés, et les portes se refermèrent derrière nous. Le fameux frisson nous parcourut l'échine. Un de mes amis tenta d'ouvrir la porte... et le drame eut lieu.

Relater cet évènement me fait de la peine... avant même que le plus courageux d'entre nous ait fait un pas, un horrible hurlement nous vrilla les tympans. Un hurlement que l'on reconnut tous : notre ami. Comme une seule personne, on s'est retournés, pour voir le spectacle morbide de notre ami se faire arracher l'avant-bras par... rien. C'était comme si l'avant-bras avait voulu s'arracher de lui-même. Puis vint le deuxième avant-bras... puis le bras gauche entier... le bras droit... les genoux, les jambes... notre ami se faisait démembrer sous nos yeux impuissants. L'un d'entre nous vomit. Je ne sais plus qui... Mais j'étais trop atterré pour vomir.

Eviscérés, corps désarticulés, têtes qui explosaient... tous connurent la même mort : démembrement ou désarticulation, évisceration, et à la fin tête explosée. J'étais le seul survivant, et je courais à travers le manoir pour trouver une sortie. Je vis enfin une fenêtre, que je cassai, pui je fis le grand saut. Je me pensais sauvé ! Penses-tu... j'avais couru, je m'étais éloigné le plus possible du manoir... lorsque je vis mon avant-bras se détacher, je compris.

Tout était l'oeuvre du maître des lieux, autrement dit un spectre. Spectre que j'avais libéré en cassant la fenêtre et en m'enfuyant. Mon second avant-bras se détacha lui aussi. Je n'avais même plus assez de force pour crier... la douleur était insoutenable, mais tout ce qui sortait de ma bouche était un râle d'agonie. Je perdis connaissance lorsque mon épaule gauche tomba. Puis je me reveillai. Mort. Capable d'interférer avec les ondes, mais mort.

Oublie tout ce que je viens de te dire... le plus important c'est que par ma faute le spectre erre, et cause une centaine de victimes chaque année ! Tu dois lui échapper, coûte que coûte. Je suis désolé, Invité (oui, je connais ton nom...) mais tout est de ma faute...

Il est peut-être déjà trop tard pour toi, cher Invité qui cherche la vérité. Je serai effacé en te disant la vérité, mais pas grave... je sais où est le spectre. Relis chaque lettre au début de chaque paragraphe, veux-tu ?

C'est cool, ya des tripes, des morts et une bonne dose de fantastique.
Cette histoire est géniale :D
*comment ça, sadique ?*

Ah , j'aime beaucoup ta fic , Hakua !
Elle est très bien écrite. (non , je n'ai pas regardé derrière moi ! )