NIVEAU 2 - Ecole

-Bon , alors Alice , comme ça tu es une voleuse ? demanda fermement Christiane à Alice , qui s'était décalée de Clyde.

Alice hésita à répondre à sa question ,
vu que les secrets ont été dévoilés...
Puis , elle lui répondit glacialement , tout en ramenant ses jambes vers elle :

-Oui , qu'est-ce que ça peut bien te faire , que je le sois ou non ? Je ne suis pas d'humeur de parler de ça.

"Okay"
Puis , Caroline regarda Clyde et toujours en s'adressant à Alice elle dit :
"Imagine que c'est lui qui t'a fait le bouche-à-bouche...."

-Okay , répondit Christiane à Alice.

Ensuite , Christiane regarda Clyde un instant ,
puis enchaîna une autre question :

-Imagine que c'est lui qui t'a fait le bouche-à-bouche....

Elle avait l'air de plaisanter , juste pour savoir comment serait la réaction d'Alice.
Christiane avait employé le terme du "bouche-à-bouche" , d'où la raison des lèvres chaudes et mouillées d'Alice.
Alors , elle lui répondit à nouveau , en souriant , cette-fois :

-Si c'était réellement lui , alors je lui serai très reconnaissante de m'avoir rendu la connaissance.

À ces mots , Alice jeta un regard rapide à Clyde , avant de s'en détourner.

"Et bien, toute cette histoire, ça me donne envie d'aller plus explorer le 2ème étage, pas toi ?" Dit Clyde en s'adressant à Hiiragi.

Après avoir profité du Jacuzzi aux cotés de Clyde, Alice et Christiane récupérèrent leurs affaires et quittèrent la pièce pour aller "fouiller le bateau", avait dit la grande tueuse.
Avant de quitter la pièce, Alice jeta un regard vers le jeune homme qui profitait encore du Jaccuzi et croisa celui d'Hiiragi qui lui fit un signe de la main.
Il n'avait pas eu le temps d'aller lui présenter ses condoléances, mais la jeune procureur avait l'air d'avoir retrouvé le moral, d'après l’enthousiasme dont elle faisait preuve. Les deux demoiselles semblaient avoir lié un lien d'amitié qu'il n'avait pas soupçonné jusqu'àlors... Se pourrait-t-il qu'on puisse se rapprocher en tombant inconscient de la même manière au fond d'une piscine ? Hiiragi ne le saurait probablement jamais...
Clyde vint le sortir de sa réflexion hautement philosophique :
-"Et bien, toute cette histoire, ça me donne envie d'aller plus explorer le 2ème étage, pas toi ?" lui proposa-t-il
Celà lui faisait plaisir qu'il lui adresse la parole : Hiiragi commençait enfin à s'intégrer peu à peu.
-"Si carrément, j'ai eu ma dose de piscine pour aujourd'hui. Mais je te précède, j'ai une envie pressante et ça urge !". lui répondit le jeune homme.
La dessus, tout en se séchant, il se dirigea vers les vestiaires homme.

Après s'être douché, il ouvrit le casier à son nom et récupéra ses affaires ainsi que le précieux electroID, enfila son costume, renoua sa cravate et mis sur son nez ses lunettes solaires aux verres violets sombres avant de quitter la pièce.

Une fois dans le hall, le jeune homme qui s'attendait à retrouver Alice et Christiane constata qu'il était seul.
Ils fit le tour de l’œuf de verre en marchant, lisant toutes les plaques dorées qui ornaient les portes au passage, mais aucune trace des deux commères. Décidément, le bateau était accommodé de tout : salle de jeu, piscine intérieur, sona et même....
Ce faisant, ils s'arrêta devant une grande porte au dessus de laquelle la plaque dorée mentionnait "Armurerie".
Quelque chose clochait avec l'intitulé de cette dernière, qui semblait totalement étrangère au décors : *une armurerie sur un bateau ? Quelle drôle d'idée !* pensa Hiiragi.
pris de curiosité, il poussa la porte en franchit le seuil.

Dès que Christiane et Alice furent rentrées dans la salle de classe ,
il y avait plein d'exposés sur le murs.
Christiane et Alice virent quelques uns , et puis , Christiane dénicha une photo de classe.
Puis le montra à Alice. Sur cette photo , se trouvait tous les élèves du paquebot.

-Pourquoi t'es sur cette photo ? demanda Christiane à Alice.
-Je n'en sais rien... lui répondit aussitôt Alice.

Alice vit aussi qu'il y avait Emma sur cette photo.
Mais quand cette photo a été prise ?

Clyde sortit du jacuzzi et se dirigea vers les vestiaires

Clyde décida de se rhabiller, il mit sa chemise blanche puis noua sa cravate verte, enfila son pantalon et hésita à mettre sa veste, mais il l'a mit finalement en sortant des vestiaires.

Il y avait divers instruments de musique disposés un peu partout dont un piano. "Ça commençait à me manquer ça" dit-il à haute voix. Puis il s'installa devant le piano et commença à en jouer.

Hiiragi allait de surprises en surprises depuis qu'il s'était réveillé, et celle ci était de taille ! Devant lui, s'étendait une vaste pièce remplie de longues étagères où étaient entreposées nombre d'armes à feu et de petites lames. Il pensa tout de suite aux revolvers de Christiane et fut pris d'un frisson gênant. Alors qu'il parcourait la pièce, une goutte de sueur perla sur son front à la pensé qu'il y avait assez d'armes ici pour monter un régiment de commando militaire.
Il remarqua dans un coin de la pièce un comptoir ou étaient posées munitions et paperasse inutiles. Au dessus de ce dernier, un détail avait attiré son attention : une arbalète, d'une impeccable facture, était fixée au mur.
-"Il y en a encore qui se servent de ce genre d'instruments ? waouh !" s'exclama-t-il, avant de monter sur le bureau et de venir la décrocher.
Elle était lourde et était déjà prête d'utilisation, au vu du carreau mortel que le mécanisme bandait. En relevant la tête, Hiiragi aperçu une porte qui devait donner sur une pièce adjacente. A travers les panneaux de verres qui formaient avec cette porte un mur séparant les deux chambres, il put distinguer des sortes de cibles à formes humaines.
-*A la bonne heure* se dit Hiiragi en se dirigeant vers cette seconde pièce, armé de l'arbalète. En passant, le jeune homme cogna faiblement d'une main la vitre la plus proche de lui. En réponse un bruit lourd et creux se fit entendre.
-*Çà, à tous les coups, ce sont des vitres parres balles...* en conclut-t-il.
Puis il ouvrit la porte et se posta à l'un des nombreux stands de tirs qu'il avait découvert. C'était une salle d'entrainement complète qui se tenait la, comprenant cibles, mannequins de bois, et autres équipements qui pouvaient servir à se défouler ou aiguiser ses réflexes ou encore sa précision.
Se concentrant sur le silence, Hiiragi épaula l'arbalette et mis en joue la tête d'une cible postée à 15 mètres de la.
Les arbalettes étaient lentes à recharger, mais il les savait plus puissantes que les arcs, et bien plus précises qu'un pistolet qu'il fallait fixer avec les mains seules. Posée sur son épaule et assurant un recul minimal, Hiiragi s'imagina avoir en face de lui une tête d'ours en peluche noire et blanche.
-*BOUM !* pesta-t-il avant d'appuyer sur la détente.
Le carreau dans sa course si rapide qu'il était invisible, vint transpercer la cible aux environs de l'oeil gauche.
Fier de sa prestation, il passa son index sous son nez et se félicita tout haut :
-"Dans ta face Monokumalolilol ! Tu n'as qu'à bien te tenir mon vieux j'arrive !"
L'ensemble visité, il repassa dans la salle principale, déposa sur le comptoir l'arbalète et sortit

Le hall était toujours vide alors qu'Hiiragi s'y retrouvait pour la 3ème fois.
Son ventre se mis a gargouiller.
-*Mais oui mon bébé je m'occupe de toi...* se dit-t-il en se frottant le ventre avant de se diriger vers les escaliers menant au premier étage. Il fallait qu'il trouve de quoi manger ou bientôt il deviendrait fou ! De plus il n'avait encore rien vu du reste du bateau.

Clyde vit Alice qui entra dans la pièce, puis elle s'approcha de lui et lui fit un compliment, il fut d'abord gêner d'entendre un compliment. Il la remercia d'un simple "merci" et se remit à jouer  puis lui dit: "Du piano oui, tu as l'air de bien le connaître cet instrument, mon frère en jouait". Mon frère en jouait, c'était parti tout seul sans qu'il s'en rende compte, pourquoi lui avait-il dit ça ?

Clyde en avait déjà trop dit, il ne pouvait plus reculer. "Oh et puis à quoi bon", se dit-il: "Ah, je joue aussi du piano depuis mon enfance, c'est mon frère qui m'a appris à en jouer", lui répondit Clyde.

"Doué ? Oui c'est le mot, il était doué." Dit  Clyde à Alice en parlant de son frère puis Alice commença elle aussi à jouer du piano puis elle ajouta:

"Pour ma part , c'est ma soeur qui m'a appris à jouer au piano , avec quelques morceaux connus. Ce à quoi, Clyde répondu:

- C'est aussi ta sœur qui t'a appris à en jouer ? Elle devait être aussi très douée.
Puis il se rendit compte qu'il venait de lui faire un compliment, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait de compliment à quelqu'un.
Puis Christiane entra à son tour dans la pièce, et commença à faire une sorte de discours  et à la fin de ce discours, Clyde répondit:
- Pourquoi pas ? Si on prend en compte qu'on est les seuls à être montés à l'étage.

-C'est aussi ta sœur qui t'as apprit à en jouer ? Elle devait être aussi très douée , lui répondit Clyde.

Alice remarqua qu'il l'avait complimenté , en quelques sortes.
Alors , elle se contentait de le remercier en lui disant "merci beaucoup pour le compliment".
Puis , Christiane rentra dans la salle , et fit d'une voix basse :

-Bon les gens , j'crois que si on veut survivre faut faire confiance en des personnes qui le valent. Ces personnes , qui sont toujours dans les escaliers , ce genre de types je les connais bien , des traîtres ou des tueurs sans mercis même si je suis un peu mal placé pour dire ça mais bon. J'propose qu'on se fasse juste confiance entre nous 3 , et peut-être à ce Hiiragi.
-Pourquoi pas ? Si on prend en compte qu'on est les seuls à être montés à l'étage , lui répondit Clyde.

Mais Alice ne répondit pas instantanément , il eut un blanc , avant d'elle lui réponde aussi :

-"Et peut-être à ce Hiiragi" ? Malgré le fait qu'il t'a sauvé la vie tout à l'heure , il t'a fortement menacé lorsque qu'on était en procès , si je m'en souviens bien.

"Je te suis" dit simplement Clyde à Christiane avant d'ajouter "Tu viens aussi Alice ?".