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 Une petite histoire du Cinéma

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Xin Eohp
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 3:08

DjRidoo a écrit:
Allez, voilà, j'en ai fini, j'ai pas relu les posts au-dessus, mais j'y répondrais après le post de DORIAN.

Oui oui oui je sais bien, le pire c'est que j'ai envie de faire un post dans les prochains jours, promis mais faut que je prenne du temps pour faire un beau pavé (enfin, au moins un truc intéressant à lire).


Après juste pour revenir vite fait (mais vraiment vite fait) sur l'histoire film d'auteur/blockbuster : je rejoins sur ce qu'à dit Soyo : c'est pas parce que tu fais un film d'auteur que ce ne sera pas un bousin. T'as forcément du bon et du moins bon, du très médiocre et de l'excellent des deux côtés. Dans tous les films avec un bon budget, t'en as bien sûr une partie où l'auteur ne sera pas bridé par une armée de producteurs derrière. Réduire à des "films pas mauvais, mais juste correctes" c'est un poil réducteur. Tous les blockbusters ne sont pas façonnés comme les Marvel.
Tiens je reprends l'un des exemples de Soyo : Burton. Il a son style, son univers, il a quand même une bonne marge de manœuvre niveau budgets et il arrive quand même à se permettre des films bien atypiques sur plusieurs points.

Désolé ça fait un peu fourre-tout mon machin, je suis un poil fatigué ( :sddddddddddddd ), je reprendrai ça plus tard.
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Lonel
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 5:50

Xin Eohp a écrit:
DjRidoo a écrit:
Allez, voilà, j'en ai fini, j'ai pas relu les posts au-dessus, mais j'y répondrais après le post de DORIAN.

Oui oui oui je sais bien, le pire c'est que j'ai envie de faire un post dans les prochains jours, promis mais faut que je prenne du temps pour faire un beau pavé (enfin, au moins un truc intéressant à lire).


Après juste pour revenir vite fait (mais vraiment vite fait) sur l'histoire film d'auteur/blockbuster : je rejoins sur ce qu'à dit Soyo : c'est pas parce que tu fais un film d'auteur que ce ne sera pas un bousin. T'as forcément du bon et du moins bon, du très médiocre et de l'excellent des deux côtés. Dans tous les films avec un bon budget, t'en as bien sûr une partie où l'auteur ne sera pas bridé par une armée de producteurs derrière. Réduire à des "films pas mauvais, mais juste correctes" c'est un poil réducteur. Tous les blockbusters ne sont pas façonnés comme les Marvel.
Tiens je reprends l'un des exemples de Soyo : Burton. Il a son style, son univers, il a quand même une bonne marge de manœuvre niveau budgets et il arrive quand même à se permettre des films bien atypiques sur plusieurs points.

Désolé ça fait un peu fourre-tout mon machin, je suis un poil fatigué ( :sddddddddddddd ), je reprendrai ça plus tard.

Burton? Nomme-moi le dernier bon film qu'il a fait. Il est complètement devenu une parodie de lui-même, à un point que sans même savoir que c'est de lui on peut reconnaitre ses films. Preuve? Quand j'étais très jeune et à l'école, le service de garde nous faisait regarder des films en attendant les parents lors des journées pédagogiques. Très souvent des mauvais films, au passage, le genre de films pour enfants qui font un minimum d'efforts. En tout cas, parmi les films en général, il y avait charlie et la chocolaterie de tim burton. Je précise que je ne prêtais sovuent pas trop attention, que ça fait longtemps et que j'ai une très mauvaise mémoire, mais dès que j'ai su que c'était un remake, j'ai immédiatement deviné que c'était un burton. Pourquoi? Parce qu'il y a tout ses clichés. Du monde CGI parce que ça fait surréel alors qu'on a vu ça des milliards de fois, en passant par les personnages glauques et le film qui essaie d'être choquant, c'était ultra pilote-automatique. Pas abominable, mais rien d'unique.
Comprenez-moi bien, le cinéma d'auteur n'est pas forcément bon, mais le blockbuster, de son côté, est systématiquement dans une réalisation plutôt conventionnelle. Prenons zootopia. Okay, l'idée est bonne, mais les personnages n'ont rien de mémorables, je les aussi vu des milliards de fois. Les scènes, les dialogues, l’humour, tout l'aspect réalisation était juste film pour enfant classique. Ah, et c'est pas subtil, aussi. Non, parce que franchement, ils se sentent vraiment obligé de nous faire comprendre qu'il faut être tolérant, hein, ils peuvent pas juste le laisser entendre, ou évoquer un thème et laisser le spectateur se faire sa propre réflexion, il faut forcément que ce soit facile et trop évident. Ce film passe tout droit, il n'y a pas une multitude d'interprétations possibles, pas de challenge, le film ne me résiste pas. Il ne me demande aucun effort, aucune réflexion, c'est juste trop "dans ta face". En comparaison, des films de ghibli, même les moins impressionnants, ont toujours plusieurs manières différentes d'être abordés.

Ou bien, à l'inverse, on a droit à un truc prétentieux genre inseption ou la matrix qui se prend bieeeen trop au sérieux pour un truc qui n'est pas toujours parfaitement logique et cohérent, et où il y a des facilité de scénario juste pour qu'on ait des scènes d'actions gratuites qui n'apportent rien à l'histoire. Et, je me répète, mais moi, quand je regarde un blockbuster, je ressent toujours même dans les plus intelligents un petit côté check-list qui ne disparait jamais complètement. Ça a l'air con à dire, mais il faudrait que les blockbusters ne ressemblent absolument pas au stéréotype du blockbusters.
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 12:54

J'ai pas de problème avec cette idée qu'un blockbuster, il conserve souvent un squelette "de blockbuster", mais pour moi, cette ossature, elle a pour but de rendre le film plus agréable à regarder.
Personnellement, c'est quand j'ai vu Holy Motors de Leos Carax que j'ai compris à quel point un auteur qui tente trop de s'affranchir d'un point de vue conventionnel du cinéma, il avait de grande chance de faire de la merde.

En fait, ça me rappelle les hipsters: le but, c'est d'être différent, sauf qu'à trop chercher l'originalité, on devient conformiste du non-conformisme... Ou alors on ne s'adresse plus à personne.
Personnellement, un film qui arrive à fédérer beaucoup de monde (et je ne vise pas que les blockbusters, loin de là...), je trouve que ça impose le respect, que ça soit un blockbuster ou non.

Après, y a un point où je rejoins à 200% Olivia:
Citation :
Le problème du blockbuster c'est qu'aujourd'hui c'est la recette phare: Marvel/DC, même recette, piochée dans le cinéma de Spielberg et Lucas (et là je clame haut et fort: Spielberg a beau faire du "blockbuster", c'est un putain de réa').
J'ai même rien à ajouter en plus, c'est dire. J'aurais bien ajouté, quand même, qu'ils ont fait appel à des vrais réalisateurs (Nolan, Whedon, Favreau, Snyder...), et non des yes men consensuels qui filment uniquement ce que les studios veulent qu'ils filment. Mais bon, avec Ayer pour Suicide Squad, j'ai des doutes sur ce que je raconte...

Pour Burton, je rejoins Lonel, sur le fait qu'il en fasse toujours trop, ça dans le but qu'une communauté ressente "son univers" dans ses films, et s'y identifie...
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 17:56

DjRidoo a écrit:
J'ai pas de problème avec cette idée qu'un blockbuster, il conserve souvent un squelette "de blockbuster", mais pour moi, cette ossature, elle a pour but de rendre le film plus agréable à regarder.
Personnellement, c'est quand j'ai vu Holy Motors de Leos Carax que j'ai compris à quel point un auteur qui tente trop de s'affranchir d'un point de vue conventionnel du cinéma, il avait de grande chance de faire de la merde.

En fait, ça me rappelle les hipsters: le but, c'est d'être différent, sauf qu'à trop chercher l'originalité, on devient conformiste du non-conformisme... Ou alors on ne s'adresse plus à personne.
Personnellement, un film qui arrive à fédérer beaucoup de monde (et je ne vise pas que les blockbusters, loin de là...), je trouve que ça impose le respect, que ça soit un blockbuster ou non.

Après, y a un point où je rejoins à 200% Olivia:
Citation :
Le problème du blockbuster c'est qu'aujourd'hui c'est la recette phare: Marvel/DC, même recette, piochée dans le cinéma de Spielberg et Lucas (et là je clame haut et fort: Spielberg a beau faire du "blockbuster", c'est un putain de réa').
J'ai même rien à ajouter en plus, c'est dire. J'aurais bien ajouté, quand même, qu'ils ont fait appel à des vrais réalisateurs (Nolan, Whedon, Favreau, Snyder...), et non des yes men consensuels qui filment uniquement ce que les studios veulent qu'ils filment. Mais bon, avec Ayer pour Suicide Squad, j'ai des doutes sur ce que je raconte...

Pour Burton, je rejoins Lonel, sur le fait qu'il en fasse toujours trop, ça dans le but qu'une communauté ressente "son univers" dans ses films, et s'y identifie...

Et bien moi, je ne suis pas d'accord. À chercher la popularité, on tombe dans la facilité, la conformité, la simplicité, on n'offre rien de nouveau. Le cinéma est un art, et un art se doit d'évoluer et d'être constamment en mouvement, par conséquent il est normal de prioriser la créativité. Car à moins de me dire que les masses ont des goûts de merde et n'apprécie que des trucs répétitifs, redondants et dont la mise en forme est recyclée, normalement, si on travaille bien, qu'on fait son maximum et que le film est bon, logiquement les gens vont aimer. La seule raison pour laquelle ce n'est pas aussi populaire, c'est parce que les médias donnent toute l'attention aux block-bosters. Pour moi, faire quelque chose de cliché et "déjà-vu", ce n'est pas faire un effort. Le public mérite mieux, il mérite que chaque élément soit fait avec le maximum de temps, d'effort, d'énergie, de passion et de créativité. Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de mal à penser ça.

edit: Pour moi, faire de l'art, c'est savoir prendre des risques. Des fois, ça marche, des fois ça ne marches pas, mais l'important, c'est la beauté du geste. Des valeurs comme l'expression de soi, l'imagination, la créativité, la passion sont beaucoup admirables que le profit et la popularité.
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 18:24

Citation :
mais pour moi, cette ossature, elle a pour but de rendre le film plus agréable à regarder.

Ouais, et le public se conforme à ça. On va pas se mentir, à part trois péquenots, personne ne va chercher à voir des choses différentes. Si t'es un habitué des films d'action, tu chieras sur des réalisations plus lentes, 2001, Il était une fois dans l'Ouest, La Tortue Rouge - et je cite ce film très récent qui apporte à l'animation à mes yeux.

Donc, on doit continuer à soutenir ces grosses productions pour continuer à bourrer le crâne des gens. Bô jeu ça

Citation :
Personnellement, c'est quand j'ai vu Holy Motors de Leos Carax que j'ai compris à quel point un auteur qui tente trop de s'affranchir d'un point de vue conventionnel du cinéma, il avait de grande chance de faire de la merde.

"S'affranchir d'un point de vue conventionnel du cinéma" c'est s'affranchir des studios. Car c'est les studios qui ont le pouvoir. Et là, regarde le Nouvel Hollywood, c'est un affranchissement à tour de bras des codes du cinéma hollywoodien. Regarde comment évolue les westerns américains, regarde comment évolue les personnages... Regarde Bonnie and Clyde.

Je rejoins ce qu'a dit Lonel sur Zootopia. J'ai beau avoir beaucoup aimé ce film, il a raison sur la non-subtilité du message. Et c'est à peu près pareil pour la majorité des trucs qu'on voit au cinéma. Il n'y a pas de réelle sensation.

Et je suis à 50% d'accord sur :

Citation :
À chercher la popularité, on tombe dans la facilité, la conformité, la simplicité, on n'offre rien de nouveau.

Coppola a été bouffé par sa popularité. Il a fini par arrêter de faire des "chef d'oeuvre".

Lucas - bien que à mes yeux mauvais réalisateur - s'est conformé dans sa popularité et s'est finalement arrêté sur Star Wars alors qu'il était un réalisateur plus expérimental que conformiste (coucou THX).

Mais a contrario, Brian de Palma a su jouer sur la popularité et le non-conformisme. Quand on voit Phantom of the Paradise par exemple, ou même Blow Out, et qu'à côté tu vois Scarface, bah voilà. Je pense qu'on peut parvenir à concilier popularité et nouveauté, il suffit de ne pas se perdre soit-même. Et ça, c'est une autre question.
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep 2016 - 23:07

DISCLAIMER: Vous allez voir un pavé complètement imbuvable, que j'improvise rapidement. Il y a des chances que je retraduise plus tard.

Citation :
Donc, on doit continuer à soutenir ces grosses productions pour continuer à bourrer le crâne des gens. Bô jeu ça
Facile de dévoyer ce que je dis... L'ossature dont je parle, elle n'existe pas que pour les blockbusters. Et il ne s'agit pas vraiment de bourrage de crâne. La plupart des histoires, peu importe le film, elles sont souvent reprises, et oui, c'est souvent avec les mêmes poncifs.


Citation :
"S'affranchir d'un point de vue conventionnel du cinéma" c'est s'affranchir des studios. Car c'est les studios qui ont le pouvoir. Et là, regarde le Nouvel Hollywood, c'est un affranchissement à tour de bras des codes du cinéma hollywoodien. Regarde comment évolue les westerns américains, regarde comment évolue les personnages... Regarde Bonnie and Clyde.

Mais même le nouvel Hollywood, ça restait des histoires, des cadres que l'on connaissait. Idéalement, c'était même les Blockbusters de leur époque.


Citation :
Et je suis à 50% d'accord sur :

Citation :
À chercher la popularité, on tombe dans la facilité, la conformité, la simplicité, on n'offre rien de nouveau.

Coppola a été bouffé par sa popularité. Il a fini par arrêter de faire des "chef d'oeuvre".

Lucas - bien que à mes yeux mauvais réalisateur - s'est conformé dans sa popularité et s'est finalement arrêté sur Star Wars alors qu'il était un réalisateur plus expérimental que conformiste (coucou THX).

Mais a contrario, Brian de Palma a su jouer sur la popularité et le non-conformisme. Quand on voit Phantom of the Paradise par exemple, ou même Blow Out, et qu'à côté tu vois Scarface, bah voilà. Je pense qu'on peut parvenir à concilier popularité et nouveauté, il suffit de ne pas se perdre soit-même. Et ça, c'est une autre question.
[/quote]

Bah, là concrètement, je trouve l'exemple de Brian De Palma très parlant.
Citation :
À chercher la popularité, on tombe dans la facilité, la conformité, la simplicité, on n'offre rien de nouveau.
Pas forcément.
En fait, j'ai l'impression que tu prends le public pour un ramassis d'abrutis qui ira voir les films qu'importent son originalité. Crois-moi, un Tarantino ou un Nolan qui fait un faux pas, il se retrouve au fond. Les réalisateurs populaires ont une pression énorme à la sortie de chacun de leurs films. Et oui, je pense que le public, en général, est assez malin pour voir si on lui ressort des schémas faciles, conformes ou simples.
C'est le sel des grands réalisateurs, d'ailleurs: avoir un nom qui est un gage de qualité. C'est quelque chose dont peu de réals peuvent se targuer, mais ça existe, et ça existe aussi pour les blockbusters.

Citation :
Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de mal à penser ça.
Ce qu'il y a de mal, c'est de penser que tous les blockbusters sont qualifiés par ça:
Citation :
Pour moi, faire quelque chose de cliché et "déjà-vu", ce n'est pas faire un effort. Le public mérite mieux, il mérite que chaque élément soit fait avec le maximum de temps, d'effort, d'énergie, de passion et de créativité.
Allez, rien que sur cette année, tu prends The Revenants, ça a fait un carton, c'est un Blockbuster, et pour autant, les critiques et le public sont unanimes dessus. Tu prends les derniers Tarantino (considère qu'à partir de Kill Bill, ce sont des Blockbusters), tout blockbuster qu'ils soient, ils ont été très bien reçus et se sont installés dans le paysage culturel des années 2000. Tu prends même certains Marvel, par exemple Deadpool, alors certes, sur le fond, c'est un scénario vu et revu, mais sur la forme, par contre, y a des trouvailles. (et ne va pas me dire que le problème, c'est le fond, les trois quarts des films d'auteur sont pareils).

En fait, oui, je suis d'accord avec toi, il faut investir le maximum de temps, d'effort, d'énergie, de passion et de créativité. Qu'est-ce qui te fait penser que les Blockbusters ne le font pas? Au contraire, ils investissent des sommes immenses, et ce dans le but de divertir un très grand nombre de gens.

J'en reviens à ce que je disais plus haut, oui, les Blockbusters seront souvent articulés de la même façon, parce que le but, c'est de faire un film qui plaise à tout le monde. Et pour moi, c'est ce qui crée un chef-d'oeuvre. Alors oui, l'auteur ne se sera peut-être pas exprimé clairement, parce que le cinéma, c'est une histoire que l'on raconte aux autres, pas à soi.

Je sais pas si je suis très clair, mais pour moi, c'est comme quelqu'un qui rend un rapport, le but, ça sera d'être compris par son lecteur, pas de donner une feuille qui ne plaise qu'à son auteur.
Je grossis le trait, mais pour moi, ça part de là: penser qu'essayer de plaire, c'est s'imposer des limites, c'est s'imposer des limites. Je pense que rechercher la popularité, c'est ce qui pousse un auteur à faire un chef d'oeuvre. Autrement, c'est simple, je réalise un film de trois minutes où je chante "Love Boat", et je considère qu'à mon humble avis, c'est un chef d'oeuvre. Pourtant, quand je le montre à Dorian et Olivia, il me dise "... C'est pas terrible". A ce moment, je peux le reprendre et en faire quelque chose de plus consensuel, pour qu'il plaise à plus de monde. Ou alors je peux les prendre de haut et prétendre que mon film s'adresse à un public de souche.

Et tu vois, je pense que des films à petit budget, comme les blockbuster, ils suivent cette loi. Sauf que les producteurs ne sont pas aussi regardant sur le travail rendu. Et à partir de ce moment-là, on peut interpréter ça de deux façons:
-le réalisateur, face à une production omniprésente, n'est plus maître de son oeuvre.
-le film, quitte à sacrifier des détails qui plaisent à son auteur, est fait pour être apprécié par le plus grand nombre.

Voilà, j'ai au moins réussi à synthétiser le débat... Ca valait bien le coup de faire un pavé.
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 1:27

Je parle de réalisation, pas de scénario. Les scénarios, histoires suivent toujours plus ou moins le même schéma. En revanche le message, la volonté et la réalisation est différentes. Et non, le Nouvel Hollywood n'était pas les blockbusters. Blockbuster = super production bourré de baboum. Sachant que le Nouvel Hollywood luttait contre les studios, c'était la base de leur pensée. Donc non, désolée, je peux pas t'approuver sur ce point.

Citation :
Et oui, je pense que le public, en général, est assez malin pour voir si on lui ressort des schémas faciles, conformes ou simples.

Bof. Star Wars.

Citation :
The Revenants

Excellente réalisation, mais rien ne vaut Birdman ahaha.

Enfin, réunir en grande masse d'argent pour divertir, ok, mais ne faire que ça, c'est conformer le public à une même formule (big mac, frite, coca). C'est réduire la pensée. Mais je ne suis pas aussi catégorique que Lonel. Enfin... en ce moment un peu peut-être.


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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 11:03

Soyokaze a écrit:
Blockbuster = super production bourré de baboum.
Juste ça, ça me dérange parce que les baboum sont pas obligatoires pour un blockbuster. La définition d'un blockbuster c'est juste gros budget, gros revenu. Mais la page wiki est assez claire dessus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blockbuster

Sinon je posterai peut être mon avis là dessus un peu plus tard, j'avoue que flemme un peu Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Yanni
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 12:22

jonrod a écrit:
Soyokaze a écrit:
Blockbuster = super production bourré de baboum.
Juste ça, ça me dérange parce que les baboum sont pas obligatoires pour un blockbuster. La définition d'un blockbuster c'est juste gros budget, gros revenu. Mais la page wiki est assez claire dessus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Blockbuster

Sinon je posterai peut être mon avis là dessus un peu plus tard, j'avoue que flemme un peu Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Yanni

Merci Jonny, qui m'ôte les mots de la bouche.

Effectivement, si vous catégorisez les bockbusters simplement comme des super productions bourrées de baboum, alors oui, dans ce cas, je comprends que vous soyez sceptiques.

Mais non, y a des grosses productions qui ne sont pas forcément bourré de baboum.

Citation :
Sachant que le Nouvel Hollywood luttait contre les studios, c'était la base de leur pensée.
Pardon? Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Th_meek6
Et qui finançait leurs films? Qui les produisait?
Ils ne luttaient pas contre les studios, mais contre la mainmise totale que les producteurs avaient sur les grosses productions.
Mais Le Parrain (Paramount), Taxi Driver (Columbia) ou Voyage au bout de l'enfer (Universal), c'est pas des petites boîtes qui produisaient ça. XD
Et pourquoi ces studios acceptaient que Coppola, Scorsese ou Cimino aient le contrôle sur leurs films? Parce que ça plaisaient. Et quand ça n'a plus plu (cf. La porte du paradis de Michael Cimino), eh bah oui, on est revenu à un format plus classique.

Donc si, je persiste à dire que ces films étaient les Blockbusters de leur époque.

Citation :

Bof. Star Wars.
Exactement. Star Wars.
Alors oui, c'est pas de la philosophie, mais c'était mieux qu'un très grand nombre de films:
une ambiance immédiatement reconnaissable, une musique mythique, des personnages connus de tous... Crois-moi, s'il y avait que des ressorts gros sabots, les gens n'auraient pas tant accroché. Si l'univers de Star Wars est acquis de tous, c'est que ça vaut plus qu'une grande partie des films du même genre...

Pourquoi LSdA a mieux marché que le Hobbit? Parce qu'il était meilleur en tout point. Parce qu'après avoir vu le premier, voir le deuxième, les gens ont capté le truc.
Pourquoi Suicide Squad a fait en quatre semaines le nombre d'entrées du premier Avengers en une semaine? Parce que les gens ont lu ou entendu qu'il n'était pas terrible.

Citation :
Enfin, réunir en grande masse d'argent pour divertir, ok, mais ne faire que ça, c'est conformer le public à une même formule (big mac, frite, coca). C'est réduire la pensée. Mais je ne suis pas aussi catégorique que Lonel. Enfin... en ce moment un peu peut-être.
Alors là, effectivement, je dois bien l'avouer, je n'aime pas du tout quand un Blockbuster nous sors une morale, parce que... Généralement, ce sont des morales que l'on connaît par coeur. Mais sur le coup, y a pas mal de "non blockbuster" qui partage ce problème...
Je pense qu'une morale vue et revue (l'écologie, la tolérance (quoique), le travail sur soi), ça finit par desservir le film.

Cela dit, encore une fois, quand je dis que l'ossature est la même, le reste, en revanche, change. Donc non, le public n'est pas conforme à une même formule, mais à un même format, des interactions qui peuvent se ressembler. Pour autant, la forme peut être totalement différente.

Pour ce qui est de moi, je prends tous les films tels qu'ils sont, je ne jugerai pas de la même façon un film à petit budget et un film à gros budget, mais avec le même niveau d'exigence.
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MessageSujet: Re: Une petite histoire du Cinéma   Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 16:06

DjRidoo a écrit:
Citation :
Sachant que le Nouvel Hollywood luttait contre les studios, c'était la base de leur pensée.
Pardon? Une petite histoire du Cinéma - Page 2 Th_meek6
Et qui finançait leurs films? Qui les produisait?
Ils ne luttaient pas contre les studios, mais contre la mainmise totale que les producteurs avaient sur les grosses productions.
Mais Le Parrain (Paramount), Taxi Driver (Columbia) ou Voyage au bout de l'enfer (Universal), c'est pas des petites boîtes qui produisaient ça. XD
Et pourquoi ces studios acceptaient que Coppola, Scorsese ou Cimino aient le contrôle sur leurs films? Parce que ça plaisaient. Et quand ça n'a plus plu (cf. La porte du paradis de Michael Cimino), eh bah oui, on est revenu à un format plus classique.

https://www.amazon.fr/Mon-Hollywood-Peter-BISKIND/dp/2749105099/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1472911276&sr=8-5&keywords=le+nouvel+hollywood

Va lire ça, on en reparle après.


EDIT:

Et je suis pas d'accord avec cette définition du blockbuster, du moins pas complètement.

Bah regardons par exemple les années 50, tous les films produits, surproduits, ces grands chef d'oeuvre du cinéma qu'on financé la grosse machine: Lawrence d'Arabie, Cléopâtre, les innombrables westerns avec à leurs têtes des stars de chez stars, John Wayne pour ne citer que lui... Et pourtant malgré le budget de l'époque, est-ce considéré comme du blockbuster ? Donc non, gros budget, grosses têtes d'affiche ne font pas un blockbuster. Ils font partis des conditions mais ne sont pas totales.
Aussi, il me semble que Star Wars 4 par exemple (Un nouvel Espoir) n'a clairement pas été surproduit pourtant on le met souvent avec ses petits frères dans la catégorie Blockbuster.

Si tu regardes un peu l'histoire du cinéma, on te mettra comme premier blockbuster Les Dents de la Mer de Spielberg. Hors, il n'a pas été surproduit, les studios avaient considérés que ce film serait un navet et pourtant, c'est lui qui déclenche avec, deux ans plus tard la Guerre des Etoiles, le phénomène qu'on connait aujourd'hui.

Un blockbuster c'est, je pense, une menace qui perturbe la communauté/l'humanité. C'est le squelette du scénario. Et une portion de la communauté va devoir s'allier pour faire face à l'ennemi.
Après vient la surproduction, la pub, les acteurs, le cash $$$$. (Cf Marvel, DC, Disney, Nolan)



Citation :
Ils ne luttaient pas contre les studios, mais contre la mainmise totale que les producteurs avaient sur les grosses productions.

A tel point que Spielberg et Lucas, et les autres, ont tout fait pour construire leur propre société de production.
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