Règlement des procèsTours : Juge - Accusation – témoin/intervenant éventuel – Défense – 2nd intervenant éventuel
Quand c'est votre tour, vous êtes obligé de poster, même si c'est pour préciser que votre personnage décide de ne pas réagir. Interdit de poster si ce n'est pas votre tour, sauf dans certains cas que nous allons évoquer tout de suite. Ils sont classés en deux catégories.
En dehors des contre-interrogatoires
Objection :Un personnage a la possibilité d‘intervenir durant le tour d’un autre si il émet une objection.
Grâce à l’objection, le jeu passe directement à son tour, et zappe le tour en cours.
Si la personne à qui était le tour poste quand même (ce qui est très probable comme l’objection sera émise en même temps que son message), son message ne compte pas, à moins qu’il ai été plus rapide que l’objection, et il devra l’effacer avant que le prochain message soit posté, même si il est le prochain posteur. (il peux toujours garder le contenu en réserve pour le ressortir plus tard).
En cas d’objection postée trop tard, voir la dernière règle.
Si le juge estime que l’objection d’un personnage n’est pas pertinente, ce dernier sera pénalisé. (à l’exception des témoins, qui ne peuvent être pénalisés)
En guise d’objection, le juge utilise son marteau. Les objections du juge sont, évidemment, toujours pertinentes. XD
Après une objection, c’est au tour du personnage qui a été coupé par l’objection.
Exemple : Le procureur utilise son objection durant le tour de l’avocat de la défense.
Dans ce cas là, l’avocat de la défense pourra poster après le procureur. Sauf si ce dernier utilise la fonction « demande de réponse ». (voir plus bas)Rejet de l’objection : Suite à une objection, le juge attend son tour pour signifier le rejet de l’objection.
Quand le juge annonce le rejet d’une objection, les tours ne changent pas, mais le sujet doit forcément revenir au sujet précédent l’objection rejetée.
Il peut aussi choisir de pénaliser le parti dont il a rejeté l’objection.
Le juge a aussi le droit d’utiliser son marteau si il ne veut pas attendre son tour pour signifier son rejet de l’objection. (bonjour la confusion dans les tours après x))
Demande de réponse :Quand un personnage s’adresse directement à un autre personnage en attendant une réponse, il doit terminer son message par une question, en gras, à l’attention du personnage voulu.
De ce fait, le jeu passe directement au tour du personnage concerné, à moins qu’une « objection » soit émise, ou si le juge utilise son marteau. (et ouais, l’objection est une arme au pouvoir de destruction sans égal, qui ne craint que le rejet du juge. X))
Une « demande de réponse » interrompue par une « objection » est considérée comme perdue, l’auteur de la question devra la reformuler durant son prochain tour.
L’utilisation de « Un instant ! » par un intervenant ou un témoin à le même effet sur une « demande de réponse » qu’une « objection ».
Exemple : Le juge demande au procureur si il est sûr de sa théorie. Il terminera son message, par exemple, par : « L’accusation est elle sûre de ce qu’elle avance ? »- Cette fonction ne peut pas être utilisée deux fois de suite. Par exemple, l’accusation ne peut pas, dans l’exemple précité, réutiliser ensuite cette fonction pour passer directement au tour du juge. (histoire d’éviter les abus)
- Une fois que le personnage questionné a répondu à sa question, c’est au tour du personnage qui aurait dû poster à sa place.
- Si le personnage que vous voulez questionner a son tour juste après le votre, la fonction est inutile, et donc considérée comme inutilisée. (impossible de tricher :p)
Un instant ! : Equivalent de l’objection pour les personnages qui ne sont pas dans la discussion en cours et les intervenants/témoins.
Ca sert notamment à faire intervenir l’accusé ou quelqu’un de présent dans la salle qui estime sont intervention vitale. Le juge a le pouvoir de faire sortir de la salle tout personnage abusant un peu trop de cette fonction, sauf si il est en plein témoignage. Durant toute la durée de son intervention auprès de la cour suite à son utilisation de « un instant ! », un personnage prend le tour du « personnage intervenant éventuel » ou du « 2nd intervenant éventuel ».
Durant les contre-interrogatoiresObjection : Utilisé par la défense durant son tour pour révéler une contradiction dans un témoignage.
Utilisé par la défense ou l’accusation pour réagir directement après le parti adversaire et le contredire.
Un instant ! :Utilisé par la défense durant son tour pour demander plus de précision à un témoin sur un élément précis de son témoignage.
- dans ce cas précis, l’utilisation de « un instant !» par la défense est considéré comme une « demande de réponse » envers le témoin.
Quoi qu’il arrive, l’utilisation de cette fonction par la défense durant son tour implique une réponse du témoin juste après. (sauf objection, bien sûr)
Cette fonction est aussi utilisable par un personnage extérieur. Son intervention met temporairement fin au contre-interrogatoire, et il prend le tour du 2nd intervenant.
Utilisée par le témoin, cette fonction a la même utilité qu’en dehors du contre-interrogatoire, lui permettant donc de parler à la place de la personne à qui c’est le tour. (comme pour les objections, la personne dont la tour a été coupé pas l’utilisation de « un instant !» poste juste après, et l’ordre des tours suis de nouveau sa progression logique)
Demande de réponse : Même utilité qu’en dehors des contre-interrogatoires. En général utilisé par le juge ou d‘un parti à l’autre. Peut parfois être utilisé par le témoin.
Phases de jeu :Introduction :Après ouverture de la séance par le juge, les deux partis doivent lui indiquer qu’ils sont prêts, et l’accusation doit faire la déclaration préliminaire.
La déclaration préliminaire consiste en un résumé de ce qui est reproché à l’accusé.
Verdict :Quand le juge estime que toute la lumière a été faite sur l’affaire et que le doute n’est plus permis, il utilise son tour pour débuter l’énoncée de son verdict.
Il utilise son tour pour débuter l’énoncée et invoque automatiquement une « demande de réponse » sur lui-même pour en prononcer la fin au message suivant.
Le juge doit attendre une minute avant de poster la fin de son verdict.
Le seul moyen d’empêcher l’énoncé du verdict est d’utiliser l’objection (ou « un instant » dans le cas d’un intervenant ou un personnage extérieur) pendant que le juge termine son verdict. Si il a le temps de prononcer l’intégralité du verdict, le procès est terminé.
Il est impossible de contrer l’énoncée d’un verdict si celui-ci est provoqué par l’épuisement des points de crédibilités d’un parti, même en objectant.
Préparation du témoignage :Le Procureur utilise son tour pour appeler le témoin, puis, quand c’est à nouveau son tour (ou un de ses tours suivants), il demande au témoin ses noms et professions. Le témoin utilise son tour pour se présenter, puis il attend que ce sois de nouveau son tour pour témoigner.
Durant ce processus, le procureur peut très bien choisir d’utiliser la « demande de réponse » pour avancer le tour du témoin, c’est pas interdit.
Témoignage de l’inspecteur chargé de l’enquête (1er témoignage) : L’inspecteur chargé de l’affaire raconte à la cour le déroulement présumé du délit, puis présente le rapport d’autopsie et l’arme du crime. (si rapport et arme du crime il y a)
La défense peut procéder à un contre-interrogatoire si elle le souhaite.
Phase neutre : Aucune particularité si ce n’est l’obligation de respecter les tours.
Témoignage :Durant la phase de témoignage, sur un seul message, le témoin témoigne en un maximum de cinq phrases. Si, durant le contre-interrogatoire, le juge demande au témoin de modifier son témoignage pour y intégrer un élément nouvellement découvert, il devra ensuite ajouter cet élément au travers d’une nouvelle phrase et réécrire son témoignage avant que le contre-interrogatoire ne continue.
Contre-interrogatoire : C’est le juge qui lance le contre-interrogatoire durant son tour, après le témoignage.
Si, et seulement si, il annonce le début du contre-interrogatoire en gras, le tour suivant est celui de la défense. (ça marche comme un droit de réponse)
Durant la phase de contre-interrogatoire, la défense doit sélectionner une phrase du témoignage avant d’utiliser l’une des deux options suivantes :
« Un instant ! » pour questionner le témoin plus en avant sur ce point
« Objection » pour révéler une contradiction, que ce soit à l’aide de preuves ou par son propre raisonnement.
La défense doit faire tout cela durant son tour, elle n’a pas le droit de prendre le tour de quelqu’un d’autre pour demander des précision ou objecter sur un élément du témoignage.
Durant le Contre-interrogatoire, seul l’avocat de la défense et le juge sont supposés poser des questions au témoin.
- Tout intervenant doit avoir quitté la barre avant que l’accusation n’appelle le témoin.
- Toute intervention d’un intervenant extérieur éventuel durant le témoignage met momentanément fin à ce dernier. Le témoin prend alors le tour « intervenant », tandis que l’intervenant prend le tour du « 2nd intervenant ».
Rôles : Juge : Il préside la séance. Il fait ce qu’il veut avec ses cheveux, et avec beaucoup d’autre choses aussi… Il a les pleins pouvoirs mais n’est pas au dessus des lois.
Procureur : Avocat de l’accusation. C’est lui qui présente et appelle les témoins à la barre.
Il peut aussi proposer des preuves.
Avocat de la défense :Interroge les témoins et présente des preuves.
Il est soumit au droit des preuves, comme le procureur.
Témoin :Témoigne et répond aux questions de la défense.
Accusé : Ne peux intervenir que si il est appelé en tant que témoin ou en utilisant la fonction « un instant » (il sera alors considéré comme intervenant).
Assistant : La défense et l’accusation on tous deux le droit de mener le procès épaulé par un assistant (c’est ça la magie de Phoenix Wright x). L’assistant ne peux intervenir qu’en utilisant « objection » ou « un instant ». Toute objection de sa part rejetée par le juge pénalise son camp.
Il peut aussi intervenir, en écriture italique, quand il veut pour s’adresser à son partenaire. (L’avocat de la défense ou l’avocat de l’accusation, donc), et le dit partenaire pourra à ce moment là intervenir pour lui répondre, indépendamment de son tour. (en italique aussi)
Exemple : (Mia) Phoenix, tu devrais insister un peu plus, il va bientôt craquer.
(Phoenix) Désolé, mais je n’en ai pas le cœur !Ces interventions ne sont aucunement assujetties aux tours, ne pas en tenir compte pour le déroulement de l’affaire et l’ordre de parole.
Intervenant : L’intervenant, c’est cette voix sortie de nul part qui hurle soudainement « un instant ! ».
N’importe quel personnage présent dans la salle peut utiliser le « un instant » et ainsi devenir un intervenant, mais il prend le risque de se faire jeter dehors par le juge en cas d’abus de cette possibilité pour des futilités.
Dans ce cas là, il ne pourra revenir que si il est rappelé par l’accusation en tant que témoin.
Autre :Droit des preuves : L’avocat de la défense comme celui de l’accusation peuvent présenter des preuves, à condition qu’elles soient dans la liste des preuves acceptées par la police (à définir à l’avance) ou qu’il puisse prouver dès sa présentation sa relation avec l’affaire.
ATTENTION ! Toute preuve non acceptée par la police mais en rapport avec l’affaire doit être présentée dès l’instant où sa relation avec l’affaire peut être établie. Autrement, c’est une preuve illégale, et, en prime, l’avocat la présentant s’expose à une pénalité sévère.
Que le juge décide ou non de pénaliser (comme il le devrait logiquement) le parti ayant manqué au respect de ces règles, la commission d’enquête s’en occupera elle-même en interdisant à l’avocat incriminé de participer au prochain procès. (Uniquement le prochain)
Pénalités : Chaque parti commence le procès avec 5 points de crédibilité. A chaque fois qu’un des deux partis est pénalisé par le juge, il perd un point de crédibilité.
Si un camp perd ses 5 points de crédibilités, la partie adverse gagne le procès, que la vérité ai été découverte ou non. Ainsi va la vie…
En cas de litige sur l’ordre des messages :Normalement, une objection s’insère entre le message auquel l’objecteur réagit et le message de la personne à qui ça devait être le tour (à supposer que la dite personne n’ai pas pu voir l’objection et ai quand même posté).
Dans ce cas précis, aucun problème, mais si l’auteur de l’objection est trop long à écrire et poste après la personne dont il était sensé prendre le tour, il prends alors le tour de la personne suivante sur la liste (même si c’est lui-même, tant pis pour lui dans ce cas).
Il en va de même pour l’utilisation de « un instant ! ».
Exemple : L’intervenant vient de poster, et l’accusation émet une objection durant le tour suivant, celui de la défense. Cela donnerait le schéma suivant :
Intervenant -> !OBJECTION! défense -> juge
Si, par malheur, l’accusation est trop longue dans la rédaction de son objection, il se peut alors que ça donne cela :
Intervenant -> défense -> !OBJECTION! juge
Etant donné que l’ordre affiché des messages fait toujours office de vérité, l’objecteur est considéré comme ayant pris le tour du juge, et non celui de la défense. Soyez donc toujours rapide pour vos objections si vous voulez éviter les mauvaises surprises.REDIGE PAR KAUL