[Affaire SE-7] Appartement de Dorian Garner

Ano : *Je n'ai rien pour prouver ça... Je devrai peut-être voir Dorian au centre de détention... Aprés tout, j'ai pas mal de question à lui poser...* "Mademoiselle Wisemail, je suis désolé, mais j'ai rien à vous montrer... Je reviendrais vous voir si j'ai quelque chose. Je vais au centre de détention voir Dorian. Au revoir."

Il quitta la pièce tout en réfléchissant. Il soupira encore une fois à la vue de son vélo sous la pluie.

Ano : *Direction, centre de détention*

Luserina reste quelques minutes de plus dans l'appartement de Dorian puis donne ses dernières instructions à ses deux comparses avant de partir :

[Luserina] : Bien messieurs, je vais y aller. J'aimerais que vous demandiez une équipe scientifique sur place pour une expertise détaillée des lieux, puis que vous continuiez à veiller à que personne de non autorisé n'accède aux lieux du crime.
Hormis l'équipe scientifique, les personnes autorisées sont mesdemoiselles Skye, Lefey et Sasaki.
Vous pourrez aussi donner l'accès à l'avocat de Garner quand l'investigation de la scène de crime sera terminée.

Luserina entreprend ensuite de quitter l'appartement puis se retourne juste après avoir passé la porte :

[Luserina] : Au fait ! Vous trouvez ça plutôt comment mon style autoritaire et inebranlable ?

La question était pour le moins innatendue, cela n'empêcha Kevin d'exclamer la première chose qui lui passa à l'esprit :

[Ryman] : "J'en dis que c'est exactement ce qu'il nous fallait au comissariat. Vous devriez y repasser plus souvent."

Déclara t-il avant de retourner à son poste en gloussant d'une blague que seul lui et Raymon pouvaient comprendre. Ce dernier secoua la tête négativement devant le sous-entendu de son collègue, c'était vrai que les "femmes fatales" n'étaient pas très présentes au commissariat, et aussi qu'elles étaient les principales cibles des avances de Kevin :

[Ryman] : "Ah, désolé, jeune fille, mais tu ne peux pas entrer ici."

Déclara soudainement l'intéressé alors qu'une petite silhouette s'avançait au niveau de l'entrée :

[???] : "M. policier ... pas là ?"

La question avait été posé très lentement, non pas par timidité, mais parce que la jeune voix semblait avoir de grandes difficultés à prononcer chaque syllabe correctement. Elle ne prit même la peine de cacher son accent qui avait une sonorité totalement inconnue pour les trois policiers présents dans l'appartement :

[Ryman] : "Non, et il risque d'être absent pour un moment. Tu as besoin de quelque chose ?"

Kevin se permit de reculer légèrement afin que ses collègues puissent voir la nouvelle arrivante, tout en épargnant celle-ci la vision de la scène macabre. C'était une enfant, probablement dans sa pré-adolescence, on lui donnait 13 ans tout au plus. Ses cheveux noisettes tombaient jusqu'à ses épaules, en partie protégés par un foulard de couleur bleu.
Le regard des policiers se perdit cependant dans les vêtements que portait la jeune fille, très peu communs : le haut de son corps était recouvert d'une robe à manches courts qui tombait jusqu'à ses genoux. Ses jambes portaient en dessus la jupe un pantolon blanc, à ses pieds des souliers bleus faits de cuir. Pour compléter cet attirail qui semblait surgir d'une autre époque, la jeune fille portait des gants qui partaient de ses avant-bras et s'arrêtait au milieu de ses doigts, laissant les bouts de ceux-ci à découvert.
Enfin, sur la robe et les gants étaient dessinés divers motifs oscillant entre le bleu et le vert, avec quand même une légère dominance du vert, motifs qui avaient quelque chose de familier pour Luserina malgré le fait qu'elle n'avait jamais croisé quelqu'un avec de pareils vêtements :

[???] : "M. policier perdu ... queq'chose, venue lui rendre."

Répondit la fillette d'un français tout aussi maladroit que précédement, tandis que son gant droit se désserrait, montrant un objet qu'elle agrippait dans sa main.

Luserina s'avance de la jeune fille et est tentée de se mettre à sa hauteur, comme on le fait avec une jeune enfant. Elle se ravise cela dit en constatant qu'en dépit de ses difficultés d'élocution, la jeune fille est un peu trop grande pour ça.
Elle lui adresse un sourire bienveillant et dirige son regard vers l'objet trônant dans la main de la jeune fille.

[Luserina] : Bonjour. Je m'excuse de ne pas vous laisser entrer, mais on est plutôt occupé tous ici, et on est très en retard.
Moi par contre, j'ai un peu de temps à te consacrer.
Et si on commençait par les présentations ?
Moi, c'est Luserina. Luserina Wisemail.

Tout en entamant la discussion et en s'attardant sur l'objet, Luserina tente de savoir pourquoi la tenue de cette jeune fille lui rappele quelque-choe. Au bout de quelques secondes, elle croit comprendre : la fresque du musée !

HJ : Syrul, si je me trompe pour la ressemblance avec la fille de la fresque, previens moi. x)

Un bref regard sur la photo prise par Morgan effaça les doutes de l'agente : la jeune fille portait des gants similaires à ceux de la femme de la peinture, la position des motifs de la robe semblait correspondre à celle de l'illustration, mais ce fut le foulard bleu qui enfonça le clou : c'était tout bonnement le même que portait la miko de la fresque.

Malgré son manque de maîtrise évident du français, la pré-adolesecente ne sembla guère avoir de difficultés à comprendre Luserina, et elle prit surtout son temps à construire sa réponse. Elle finit par annoncer en pointant son index vers elle-même :

[???] : "Nom ... Surena. Pardon ... pas bien connaître votre langue encore."

La mimine de la jeune fille se détendit tandis que ses doigts s'écartèrent pour dévoiler l'objet qu'elle tenait : un talkie-walkie, visiblement trempé et en bien piteux état :

[Surena] : "Trouvé dans grand musée dans visite avec Onee-sama. Reconnaître nom du M. policier écrit dessus."

Luserina replongea son regard vers l'objet démoli, mais ne remarqua aucun endroit où le nom de Dorian était inscrit.

Luserina est quelque peu dubitative devant l'afflut d'informations peu précises, voir peu cohérentes...

[Luserina] : Vous l'avez trouvé dans le grand musée ? Mais où ? Où dans ce grand musée ? Et quand ?

("Chaque chose en son temps. J'ai encore bien d'autres questions, mais je préfère ne pas la brusquer.")

Surena prit quelques temps pour enregistrer et saisir toutes les questions posées, et en prit encore plus pour y répondre :

[Surena] : "Ce matin, venue avec Onee-sama pour expoti... expsi ... exption ..." elle continua de balbutier le mot à plusieurs reprises jusqu'à sortir "... spectacle. Policiers dire pas rentrer comme ici."

Elle marqua une pause, ses sourcils froncés indiquèrent que ce simple récit était un véritable exercice intellectuel pour elle :

[Surena] : "Onee-sama partie toute seule autre part dans musée, alors partie promener dans grande cour. Trouvé chose par terre, déjà cassée et mouillée, et vu marquer nom du M. Gran ... Garu ... Gare ..." elle exclama un grognement de frustration " ... policier sur étiquette."

Elle tourna le talkie-walkie pour montrer effectivement une étiquette collée au dos de l'objet, mais tout ce que voyait Luserina marqué dessus étaient des caractères visiblement asiatiques :

[Surena] : "Montré chose à Onee-sama, et dit aller chez M. policier pour donner chose."

La jeune fille soupira à la fin de son récit, et elle donna un regard anxieux à Luserina, craignant de ne pas avoir été assez claire.

[Luserina] Tu es donc venue toute seule jusqu'ici ? Comment as tu découvert l'adresse du policier ?

Luserina n'en a pas fini avec les questions, loin de là, mais elle préfère malgré tout procéder par étape.
Tout cela est tellement tiré par les cheveux... A vrai dire, bien que rien dans son discours tienne de l'impossible, Luserina reste persuadée que la petite fille ment quelque part tant ce scénario est improbable.

Surena se contenta de hocher la tête pour répondre à la première question, quand à la seconde, elle prit beaucoup de moins pour construire ses phrases que précédemment :

[Surena] : "Déjà venue ici. M. policier et Onee-sama aident à comprendre votre langue. Racontons des histoires de chez vous et chez nous."

("Quoi ? Ils venaient souvent ici ? Cette fois, l'absurdité de son histoire ne fait aucun doute. Il y a vraiment quelque-chose de pas net.
Le nombre de données augmente de minute en minute, et la compléxité de l'affaire avec.")

[Luserina] : Surena, comment ton frère et le policier se sont ils connus ? Ca fait longtemps ? Tu sais ce qui les lient ?

("Plus elle répond à mes questions, plus elle en amène... On est pas pret d'en avoir fini...")

La réaction de Surena à la première question fut immédiate, elle secoua vivement son index gauche en signe de négation :

[Surena] : "Non, pas freru, Onee-sama !"

Ses sourcils froncèrent à nouveau alors qu'elle creusait désespèrement dans ses souvenirs pour retrouver le mot recherché, puis ce fut Raymon qui fit le déclic :

[Raymon] : "Soeur ? Grande soeur ?"

La jeune fille claqua immédiatement des doigts et acquiesça vivement :

[Surena] : "Oui, grandu soewu ! Connais Onee-sama depuis petite, et rencontré M. policier ya un an."

Elle s'apprêta à répondre aux questions, mais elle s'interrompit dans son élan. Et apparemment, ce ne fut pas cette fois-ci la barrière des langues qui la gênait :

[Surena] : "Pardon, sais pas combien temps, mais sais M. policier et Onee-sama connaissent car aiment bien mon pays."

[Luserina] : Tu pense que je pourrais parler à ta grande soeur ? Tu peux nous arranger ça ?
Ah, et une dernière question : il était quelle heure quand tu as trouvé cet objet ?

La fillette acquiesça :

[Surena] : "Vais essayer de retrouver, pas facile des fois, peut rentrer tard."

Elle se mordit la lèvre supérieure lorsque l'agente lui demanda l'heure, apparemment elle semblait pas encore capable de les exprimer. Elle chercha désespéremment un moyen d'indiquer l'horaire, elle s'approcha d'une fenêtre dans le couloir et attendit que Luserina la rejoigne. Elle pointa du doigt le soleil :

[Surena] : "Soleil sommet du ciel quand rentrer musée avec Onee-sama. Commençait à redescendre quand trouvé chose."

Elle fit un sourire désolé pour exprimer son regret de ne pas pouvoir s'exprimer plus clairement :

[Surena] : "Pardon pour ennuis."

HJ/ Euh... Je sais absolument pas à qu'elle heure ça correspond... Tu peux m'aiguiller ? :/ /HJ

[Luserina] : Pas de problème.
On pourrait aller voir chez toi si elle est là, non ? Comme ça, je te raccompagne en voiture.

HS-L'après midi, j'crois.
Soleil sommet du ciel, j'crois que c'est midi. Si le solei commençait à redescendre, c'était l'après midi, donc.-/HS

-HJ- Quand le soleil atteint son zénith, ça veut dire qu'il est midi, scientifiquement parlant en tout cas . -HJ-

Surena réfléchit un moment à l'offre. Les gens en face d'elle étaient des policiers, et Onee-sama lui avait dit qu'elle pouvait faire confiance aux policiers, et en plus l'un d'entre eux était ami avec elle :

[Surena] : "Oui, merci ! Habite dans un restaurant. Peux vous montrer le chemin."

Elle s'inclina en signe de remerciement.

HS-Commençait à redescendre, ça veut dire que c'est l'après midi, hein? Juste pour vérifier si mon interprétation est bonne.-/HS

[Luserina] : Très bien, alors allons y.
S'adressant aux officiers : J'y vais, et mes directives demeurent les mêmes.
Merci de votre coopération, et bonne soirée.

Luserina emboite le pas à la jeune fille.

HJ/Je te laisse creer le topic qui s'impose, et je suppose que le talkie-walkie devrait être ajouté au dossier de l'affaire ?/HJ

-HJ- Here you go !

Talkie-walkie, profils d'Alfonso, des deux officiers, des deux avocats et de Surena ajoutés au dossier de l'affaire.

Talkie-walkie
Etrange talkie-walkie retrouvé trempé par Surena dans la cour du Louvre. Une étiquette où est écrit le nom de Dorian Garner en japonais est collée derrière. -HJ-