ÉDIT: Juste pour replacer le contexte, cette histoire se déroule à peu près après PW: JFA et avant, parrallèlement et après T&T.
Épisode 1: La volte-face postale
-Bonjour, Mlle Stoire. Belle journée, n’est-ce pas ?
-Parfaitement d’accord avec vous.
-Dommage, tu ne vas pas pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. Moi, par contre…
CRASH !!!
-Enfin ! Je suis enfin vengé !
21 Octobre
Tribunal fédéral
Salle d’attente N°3-Alors, Scott!
Scott : Ah, bonjour, Franck!
Franck : C’est ton premier procès, non ?
Scott : Eh bien, oui.
Franck : Ah ! Qui est l’accusé ?
Scott : Un certain Louis Stoire. Il est accusé du meurtre de sa sœur, Kelly.
(Je m’appelle Scott Ridd, et je suis avocat de la défense. Lui, c’est Franck Dubois, mon mentor. Il m’a aussi aidé à lancer mon cabinet d’avocats. Ma première affaire est un meurtre. Louis Stoire aurait poignardé sa sœur. Je dois l’innocenter.)21 Octobre
Tribunal Fédéral
Salle d’audience N°2Juge : La séance est ouverte pour le procès de M. Stoire.
Boulay : L’accusation est prête, votre honneur.
Scott : La… Euh… La défense aussi.
Juge : Dîtes-moi, M. Ridd, c’est votre premier procès, je me trompe ? Êtes-vous sûr d’être prêt ?
Scott : Ne vous en faîtes pas, Votre Honneur. Tout va bien.
Juge : Hmm… M. Ridd. Veuillez, s’il vous plaît, nous rappeler les tenants et les aboutissants de cette affaire. C’est un test pour voir si vous êtes fin prêt.
Franck : Scott ! Si tu as un doute, utilise le bouton dossier !
Scott : Très bien. Louis Stoire est accusé d’avoir tué Kelly Stoire.
Juge : Et l’arme du crime ?
Scott : Eh bien,
c’est un couteau.
Juge : Dîtes-moi, procureur Boulay, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Boulay : C’est un banal couteau de cuisine. Le meurtre a d’ailleurs eu lieu dans la cuisine de la victime. Le meurtrier lui a porté trois coups de couteau. Il s’est ensuivit une hémorragie. La mort a eu lieu en l’espace d’à peu près ¼ d’heure. Le rapport d’autopsie indique que c’était vers 19 H.
Juge : Y avait-il des empreintes sur ce couteau ?
Boulay : Non.
*Couteau ajouté au dossier de l’affaire*
*Rapport d’autopsie ajouté au dossier de l’affaire*
Juge : Si aucune empreinte n’a été retrouvée, pourquoi, dans ce cas, avez-vous mis en état d’arrestation M. Stoire ?
Boulay : Hé hé hé… Il y avait un témoin !
Scott : QUOI !!!
Juge : Eh bien, qu’attendez-vous ? Appelez donc votre témoin !
Boulay : J’appelle M. John Isse à la barre.
Témoin, quelle est votre profession ?
Isse : Je suis facteur. J’apportais un colis à la victime quand j’ai vu ce sinistre individu commettre l’irréparable.
Boulay : Très bien. Veuillez nous dire ce que vous avez vu.
TÉMOIGNAGEIsse : C’était en début d’après-midi.
Je venais remettre à Mlle Stoire un colis qu’elle attendait avec impatience.
Au moment où je suis arrivé, j’ai aperçu l’accusé. Je le connais, naturellement. Mais quelque chose n’allait pas.
Et c’est là…
Que je l’ai vu sortir un couteau et s’acharner avec sur Mlle Stoire !
Juge : Cela me semble concluant. M. Ridd, c’est l’heure de votre contre-interrogatoire !
Franck : Ah ! Voilà le moment critique d’un procès !
Scott : Hum, que dois-je faire, exactement ?
Franck : Si ton client est innocent, le témoin ment ou a commis des omissions. Tu vas devoir les révéler, en le pressant et en lui montrant des preuves qui le contredisent !
Scott : Compris !
CONTRE-INTERROGATOIREIsse : C’était en début d’après-midi.
Scott :
Vous devez avoir un sérieux problème avec l’heure, M. Isse.
Isse : Qu … Que voulez-vous dire par là ?
Scott : Le meurtre a eu lieu à 19 H ! Est-ce cela, pour vous un début d’après-midi ?
Isse : Mais… Mais…
Boulay :
Cela n’a aucun intérêt ! Le témoin a simplement fait une erreur !
Scott : D’accord. Je demande un témoignage à propos de cette erreur !
Juge : M. Isse, je suis entièrement d’accord avec la défense. Veuillez revoir votre témoignage.
Isse : Mais bien sûr ! J’allais le faire.
TÉMOIGNAGEIsse : À vrai dire, j’ai cru que c’était le début de l’après-midi.
C’est que, quand je livre un colis, c’est soit le matin, soit l’après-midi, mais jamais je ne livre quoi que ce soit quand 17 H est passé. (C’est à cause de mon syndicat)
Cependant, j’ai dû faire des heures sup’. Comme je n’en ai pas l’habitude, je me suis trompé. Veuillez m’en excuser.
Juge : Eh bien, finalement, ce n’était qu’une broutille. M. Ridd, si vous ne trouvez rien lors de ce contre-interrogatoire, vous allez au devant de gros ennuis.
Scott : Aïe.
Franck : Ne t’en fais pas Scott. Je suis sûr que tu es capable de trouver ce qui ne va pas.
(La suite une autre fois)