Welcome to Despair Academy - Réunion de début d'année

Tout le monde essayait de la retenir. Tout le monde sauf un. Que ça n'avait pas l'air de gêner.
Elle fit signe au fille de la lâcher avant de faire un doigt d'honneur à la personne qui voulait sa mort en disant : "-Je t'emmerde , et bien profond !"

Puis elle se retourna et regarda les autres pour dire d'une voix plutôt normale cela :
Je ne suis pas folle au point de sauter dans l'eau.... Mais , maintenant c'te peluche va répondre à nos questions.

Miléna lâcha la jeune blonde. Elle entendit un deuxième énergumène, elle était sidérée de son comportement peu poli et assez comique d'ailleurs. La réponse qu'il eut fut encore plus épique.

" Bien fait pour lui" pensa-t-elle.

Miléna fut rassurée à l'idée qu'elle ne saute pas. Et elle espérait qu'Aneki aurait des choses intéressantes à expliquer.

"- Je suis rassurée que tu ne sautes pas, j'ai vraiment eu peur pour toi.
Mais ce n'est pas la peine de s'énerver pour ça... Même si je comprends que c'est assez sidérant. Ne vous énervez pas... Restez bons amis ! Ce n'est pas la peine de se disputer... Nous n'avons même pas fait connaissance !
J'ai aussi hâte qu'Aneki-Chan commence ses explications.

Et toi, au fait, celui qui a commencé la dispute, comment tu t'appelles ?"

Miléna attendait des réponses.

Alice lâcha alors à son tour la demoiselle à lunettes.
Alors , la jeune blonde aux yeux bleus commença à débuter la conversation dynamiquement :

- Je suis rassurée que tu ne sautes pas, j'ai vraiment eu peur pour toi.
Mais ce n'est pas la peine de s'énerver pour ça... Même si je comprends que c'est assez sidérant. Ne vous énervez pas... Restez bons amis ! Ce n'est pas la peine de se disputer... Nous n'avons même pas fait connaissance !
J'ai aussi hâte qu'Aneki-Chan commence ses explications.

Et toi, au fait, celui qui a commencé la dispute, comment tu t'appelles ?

Et la personne concernée lui répondit :

- Mon nom t'intéresse ? Clyde.

Alice était fort étonnée du ton que Clyde a employé.
Il s'agissait d'un ton glacial , qui au fond , avait un horrible chagrin qu'il ne voulait pas le dévoiler.
Alice y était habituée , elle voyait des tas de gens au tribunal qui avaient ce ton-là.
Mais Clyde , son ton était le plus glacial de tous les gens qu'Alice avait déjà rencontré.
Peut-être , pensa t-elle , peut-être que personne n'a remarqué ce ton qui semblait insignifiant aux autres.

- Clyde ? C'est un nom original , répondit Alice.

À ce moment , Clyde a jeté un regard sinistre à Alice , comme si il lui disait :
"Vas-y , moques-toi de moi , j'en ai rien à faire de mon nom de toute façon."
Alice s'en doutait et concluait que son hypothèse était presque exacte : qu'il avait un horrible chagrin.

Puis Lancelot revint vers Alice et lui dit :

- Eh bien, je fais justement de l'art. Sans doute avez vous entendu parler de moi, je suis assez célèbre dans le milieu. Pour ce qui est de la littérature, je lis un peu. Les poètes de la Pléiade, surtout. Et effectivement, mes parents m'ont appelé Lancelot en honneur à leur héros, Lancelot du lac. Ils se sont rencontrés dans le club de littérature de leur collège, c'est dire si ça remonte à loin.

Alice fut surprise lorsqu'elle entendit cela.
"C'était donc lui , l'Artiste ?" pensa Alice.
Elle resta immobile un instant , puis lui répondit :

- Ah ! Vous faites de l'Art , vous aussi ? J'en conclue que c'est vous l'Artiste , hmm ? En bien , je peux vous dire que j'ai entendu beaucoup de choses sur vous. Enchanté de vous rencontrer , en tout cas.

Puis , elle lui souriait.
Alice était fort joyeuse d'avoir , en face d'elle , l'Artiste réputé.

Lars se réveilla derrière l'estrade, du côté opposé où les autres se trouvaient. Il avait un mal de crâne horrible, sa vision était trouble, tout comme ses souvenirs, il n'arrivait pas à penser clairement... il examina les alentours avec curiosité d'un regard rapide, sans réellement distinguer les choses.

"Sérieux, c'est quoi cet endroit... ?" pensa-t-il sur le moment.

Puis il entendit des mots à quelques mètres. Très intrigué et curieux de connaître la situation actuelle, il essaya tant bien que mal de se lever malgré sa migraine.
Il se révéla finalement aux autres, se frottant les yeux, il retrouva une vision plus ou moins correcte et lorsqu'il aperçut le groupe, une expression d'étonnement intense se fit ressentir sur son visage.

"..."

Voyant que les élèves ne l'écoutaient pas Aneki commençait à s’énerver. Mais , soudain....
Une autre peluche apparut venant d'une trappe derrière l'estrade , vient , et pousse Aneki du meuble sur lequel elle était. Les élèves virent cette peluche qui était d'un côté noir et d'un côté blanc.



"Salut les bouseux~ !"

Cette peluche n'est nullement celle que les élèves ont vu auparavant. Elle n'a ni la voix de bébé qu'Aneki avait, ni ses mots japonais, ni sa petite jupette. Cependant, elle possède un petit quelque chose de différent. Un petit je-ne-sais-quoi qui lui donne une certaine valeur ajoutée... Vous savez, le petit quelque chose qui fait qu'on ne considère pas les choses de la même façon... En fait...

ELLE A UN PUTAIN DE FLINGUE DANS LES MAINS.

Et par dans les mains, j'entends, un revoler qu'elle tient dans ses mains. Cette peluche vise Alice très sérieusement et lui dit, d'une voix aussi désagréable que celui de votre petite nièce. (Vous savez, celle qui a une voix horriblement aiguë)

- T'as trois s'condes pour la fermer et écouter ! Et j'déconne pas !

Alice étant de dos , vit ses camarades... Choqués. Surpris...
Surpris ? Bien plus que ça ! Ils avaient l'air plus qu'étonné.
Se demandant pourquoi , Alice se retourna , et...

- T'as trois s'condes pour la fermer et écouter ! Et j'déconne pas !

...Et elle vit une peluche , bien plus "normale" et bien plus effrayante que Aneki-sempai.
Cette peluche , avait aussi... Un revolver ?!
Un revolver qui visait quelqu'un.
Si on suit la trajectoire du revolver , il était pointé sur... Alice.

"Qu-... Cette peluche me parle...? A-Avec un revolver...?! C-C'est une blague...? Il veux me tuer ?! Il me menace ?! Est-ce du chantage ?! Que veut-il me faire...?!" pensa Alice.

Alice tremblait... Elle tremblait d'angoisse...
Elle suait à grosses gouttes lorsqu'elle vit que la peluche s'apprêtait d'appuyer sur la détente du revolver.
Si on comptait ses années au tribunal , jamais , ô grand jamais , elle n'avait aussi peur que dans cette situation délicate.
Elle essayait de rester calme , mais en vain , elle était effrayée.

Elle ne pouvait pas répondre à la peluche , puisque celle-ci lui avait... "demandé" de se taire.
Alors , elle se contentait de s'asseoir sur l'un des bancs qui étaient devant l'estrade , et de ne pas provoquer la peluche d'appuyer sur la détente de son revolver.
Et en même temps , elle essayait de rester calme , malgré sa frayeur.

Fred regarda et écouta certains élèves depuis sa chaise durant ce brouhaha incessant. Il entendit par exemple quelques noms comme "Alice", "Clyde" ou "Lancelot". Leur parcours avait l'air intéressant pour chacun d'eux et il se dit que faire connaissance avec d'autres élèves serait sûrement fructueux pour plus tard. Mais il vit soudain cette seconde "chose" sortir de l'estrade mais cette fois elle était noire et blanche et tenait un revolver dans la patte. Fred se dit alors à voix haute : "Oh non, c'est quoi maintenant ? Des menaces ?". Mais remarquant que ce revolver était bien un vrai et sentant un réel danger, il se leva de sa chaise et se mit entre l'arme et Alice.
"Vous ne croyez pas que la plaisanterie a assez durée ?! Lâche cette arme ou sinon il y aura un blessé ! Ce n'est pas ce que tu souhaites n'est-ce pas ?!"
Fred ayant remarqué un peu plus tôt un autre élève avec une dague cachée derrière l'estrade, il décida de continuer d'attirer l'attention de cette "chose" pour lui laisser le temps de l'immobiliser et ainsi terminer cette mascarade.

Fred n'avait pas bronché. Il souriait plutôt, ce qui étonna certains élèves, choqués par la scène. "C'est bien ce que je pensais." dit le jeune homme plein d'assurance. Il aida la jeune fille à se relever et alla s'asseoir une nouvelle fois, détendue.

Alice , étonnée , allait remercier le jeune homme , mais...
Mais soudain , lorsqu'elle regardait la peluche qui la menaçait il y a un instant...
Elle vit une sorte de flèche qui trancha la patte de la peluche , la patte qui avait le revolver en main.
Elle ne pouvait point distinguer clairement la scène , puisque la scène fut fort rapide.

Choquée , elle voulait s'approcher la peluche , pour s'avoir si elle n'avait rien de mal ,
mais à son grand étonnement , la peluche bougeait normalement , comme si il ne s'était rien passé...

"Comment est-ce possible ? La peluche ne connaît aucune souffrance ? Elle n'a pas mal ? Elle marche normalement ? Elle se moque de son bras déchiré...?" pensa Alice.

Toujours choquée , Alice resta à sa place ,
regardant la peluche marcher calmement , sereinement et... Normalement.

- Bouhouhou....J'ai mal ! Nan mais lol , t'vas r'gretter !

Alice fut un peu rassurée de savoir qu'elle n'avait pas mal , mais...
Mais à cet instant , la peluche , pour une raison inconnue , se mit à exploser.
Certains fut propulsés , d'autres tombèrent à terre , dont Alice qui était tombée à terre.

"Qu-... Que s'est-il passé ?!" pensa Alice , étant fort étonnée.

Lancelot, durant toute la scène, fit du mieux qu'il pouvait pour rester calme. Il le savait. Si il était en danger, autant ne pas se faire remarquer. A l'intérieur, pourtant, il était apeuré. Se pouvait-il qu'il meure sur place?

Fort heureusement, l'intervention de l'escrimeur rassura tout le monde. Il avait vu ce qu'il pensait être une mouche, piquer la main de l'ours. Il se demanda ce qu'il s'était passé. Axel s'était déplacé... Un cultivateur de mouche mutante? Sans doute pas.

Boom y a eu une explosion.

Lancelot tomba sur Alice. Il aurait pu profiter de l'occasion, mais il était dans un RP, pas dans une production digital playground.

-Oh euh excusez moi, je suis vraiment désolé. Pardonnez moi. Je ne vous ai pas fait mal?

Lorsque qu'Alice fut tombée durant l'explosion , et que comme Lancelot était à côté d'elle ,
Il tomba nez à nez sur Alice. À ce moment , elle a failli rougir , mais elle ne l'a pas fait.
Rougir , d'après elle , était une idée absurde et inutile.

"Pourquoi est-il tombé sur mon côté , et pas dans l'autre ? Et pourquoi sur moi...?" pensa Alice.

Il y a eu un long silence... Et Lancelot était toujours sur Alice...
Ce qui gênait Alice profondément.
Puis , Lancelot se mit à balbutier un peu :

- Oh euh excusez moi, je suis vraiment désolé. Pardonnez moi. Je ne vous ai pas fait mal ?

À ses mots , il aida Alice à se relever ,
puis Alice , gênée , lui répondit :

- Oui ; je vais très bien , je n'ai pas spécialement mal. Le sol m'a soutenue. Merci quand même de m'avoir relevé de ce malentendu.

Miléna vit la deuxième peluche. Elle se demanda se qu'il faisait avec un pistolet, puis elle vit qu'Alice était visée par cette arme. Elle regarda le spectacle en voyant que celui qui protégeait Alice faisait aussi diversion pour celui qui était prêt à sauter sur cet ours.

Elle regarda ce spectacle avec plaisir, jusqu'à ce que l'ours ait la main où il tenait l'arme tranchée.
Tout ce passa très vite. Après que la peluche ait parlé, il y eut une grande explosion.

Miléna tomba à terre, elle n'eut pas trop mal cependant.

- Il a explosé ?! Où est-ce que l'ours est passé ?

Lancelot pris 30 kgs, une chemise hawaienne, des sandales, des chaussettes, un bermuda et un accent toulousain
-Attends un peu là, l'ours vient d'exploser?
Il revint à la normale juste après.

La peluche explosa, tous les élèves tombèrent au sol, projetés par l'explosion. Lars lui, était à une certaine distance, il ne ressentit donc pas les effets directs de l'explosion, cependant le bruit sourd qu'elle provoqua, Lars ne put le supporter, un énorme bruit sourd raisonna dans ses oreilles. Sur le coup, il tomba en arrière en mettant ses mains sur ses oreilles.

"C'est quoi... ce truc... sérieux..." dit-il tout bas.

"A l'instant... c'était vraiment une explosion hein ? Merde... ma tête et mes oreilles me font un mal de chien... ! Et puis je me pose tellement de question... où suis-je ? Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Qu'est-ce que je foutais allongé là-bas et surtout, pourquoi ce nounours parle et a explosé ?!" pensa-t-il en paniquant.

Il se releva avec un peu de mal, mit son casque sur les oreilles et commença à s'éloigner, cherchant un moyen de sortie, il ne voulait rester une seconde de plus ici sous aucun prétexte. Il traversa donc toute la partie centrale de l'étage, passant devant la grande table qu'il regarda rapidement sans se poser de question et s'arrêta devant une porte.

"Académie... ? ... Attend, mais..."

Il se retourna et examina la salle, et vit les sortes de guirlandes avec écrit "Bienvenue à l'Académie !".

"... Je crois que je m'en fiche maintenant."

Il s'allongea dos contre le mur, juste à côté des portes, fermant les yeux et essayant de faire le vide dans son esprit.

Clyde n'était pas vraiment surpris de la réapparition de l'ours, il s'y attendait.

-Qui êtes-vous et qu'est-ce qu'on fout là ?