[Affaire SE-7] Centre de détention

HS-Ca c'est une manière d'acceuillir les gens...(Désolée, le monsieur l'inconnu m'a frappée.)-/HS

Ano : L'affaire ? Mmm... Voyons voir... La victime est Lance, Lance Vigier, 44 ans Tué par balle en plein coeur. D'aprés ce que j'ai entendu dire, Vous étiez au Musée du Louvres pour "Voler" les perles de Ssu Ling, là Lance est arrivé et a appuyé sur l'alarme. Votre revolver nous laisse dire que vous avez tiré. Vous pouvez pas vous echapper car les issue étaient bloqué...Plus de Précisions ?

Ano, avant de prendre l'affaire, avait pris soin de prendre l'affaire aux sérieux. Une nuit blanche fut pris mais Ano se posa beaucoup de questions... Ce qu'il lui a décidé de venir prendre l'affaire.

-HJ- Etant donné que la nouvelle de l'affaire ne remonte que d'une demi-journée, tu risques pas d'avoir pas passé une nuit blanche à réfléchir à ta décision. Enfin bon. -HJ-

[Dorian] : "Tout juste, je vois que les journaux ne se sont pas emmellés dans leurs infos."

[Dorian] : *En même temps, avec Meyers aux première loges pour apprendre la nouvelle ...*

L'attention de Dorian se porta alors sur l'intonnation sarcastique qu'avait donné l'avocat au verbe "voler" :

[Dorian] : "Vous ne semblez pas convaincu que j'ai essayé de voler les perles du Ssu Ling, monsieur l'inconnu. Est-ce juste une déformation professionnelle qui vous pousse à croire que je suis blanc comme neige, ou est-ce que vous savez quelque chose qui vous fait sincèrement douter de mon vol ?"

Ano : "Je m'en douté... Monsieur Garner, je ne peux affirmer que vous avais essayé de prendre les perles car aucune preuves nous le disent ! Sinon, puis-je savoir qui sont les Inspectrices de ce Dossier ?"

Ano était géné que Dorian l'appela monsieur l'inconnu mais il se dit qu'il vaudrait mieux pas le brusquer pour le moment surtout qu'il était pas sur qu'il soit la Défense...

[Dorian] : "Aucune preuve ? Et que diable ferais-je devant la vitrine des perles en plein aurore, à quelques mètres d'un homme de la sécurité abattu par mon propre revolver ? Monsieur l'inconnu, même s'il n'y a pas effectivement de preuves décisives, les circonstances dans lesquelles s'est déroulé le crime ne sont clairement pas en ma faveur."

Dorian émit un faible sourire désolé devant la réation du pauvre avocat à son surnom, mais l'inspecteur jugeait cela comme un moyen de mieux comprendre sa nature en feintant le rôle du client vache :

[Dorian] : "Comment savez-vous que ce sont des inspectrices qui mènent l'enquête ?"

Demanda t-il amusé, ou bien pour on ne sait quelle raison l'avocat lui posait une question dont il connaissait déjà la réponse, ou bien ce type avait le don de clairevoyance.

Quand Ano entendit que Dorian dit ce qu'il ferai devant la vitre des perles, il ne put s'empecher de laisser passez un petit air d'amusement...

Ano : "Je vois... Moi, ce qui m'intérresse est la vérité. Pour l'instant, je ai rien à vous montrer... On en reparlera ça plus tard."

Quand Dorian commença à parler des Inspectrices, Ano se mit à réfléchir quelques secondes et dit :

Ano : "C'est vrai, je sais qui sont les inspectrices mais je voulais avoir plus de détails sur eux... *Je préfère savoir mieux qui sont-elles réellement pour ne avoir de malentendus..* Au fait, Vous vous connaissez ?"

La réaction de Dorian à la déclaration de l'avocat fut de poser le dos contre le dossier de sa chaise, bras croisés avant d'exclamer d'un ton amer et sarcastique :

[Dorian] : "Ah oui, la vérité, bien sûr ..."

La vérité était souvent quelque chose de peu plaisable à découvrir, Dorian était depuis assez longtemps dans la police pour le savoir. Pourtant, les avocats semblaient en ce moment tenir ce discours pompeux sur leur devoir de révéler à tout prix ce qu'il s'était vraiment passé. Mais étaient-ils vraiment prêts alors à accepter le fait que certains de leurs clients était sans le moindre doute coupables ? L'inspecteur n'en était pas convaincu, et doutait fortement que "monsieur l'inconnu" resterait aussi confiant si on lui présentait la preuve sans faille qui le culpabiliserait :

[Dorian] : "En dehors de madam... je veux dire mademoiselle Wisemail, j'avais eu l'occasion de travailler avec les inspectrices durant l'affaire Amano. A part cela, LeFey et moi sommes depuis un moment dans le département des affaires criminelles, même si ne connaissons pas plus qu'en tant que simples collègues."

Ano : *Ok... Donc il ont fait une affaire ensemble... Je devrais les voir pour poser quelques questions*

Ano chercha dans sa tête quelques questions mais une seule lui vint à l'esprit.

Ano :"Est-ce que je suis votre avocat ? *J'espere* Sinon si vous voulez apprendre plus de renseignements sur moi avant votre décision, dites le."

Dorian soupira, cette conversation n'avait pas réussi à lui donner une idée assez précise du jeune homme en face de lui. De ce fait, il était incertain s'il pouvait lui confier son sort. Mais bon, sa situation ne lui permettait d'être exigeant sur ses choix, et si jamais "monsieur l'inconnu" venait à le décevoir complètement, rien ne l'empêchait d'abandonner son droit à avoir un avocat et au pire prendre lui-même sa propre défense :

[Dorian] : "J'ai bien peur que pour avoir plus de renseignement sur vous, je vais devoir voir ce que vous valez dans le feu de l'action. Je vais donc accepter votre proposition *pour le moment*, afin que ayez le droit d'inspecter le lieu du crime et obtenir des renseignements de la part des enquêtrices."

Dorian jugera ensuite sur les conclusions que "monsieur l'inconnu" tirera de l'enquête s'il en vaut la peine. Qui sait, peut être s'il se révélait à la hauteur de ses espérances, il pouvait lui confier un indice.

L'inspecteur chassa immédiatement cette pensée de son esprit, cette décision n'était pas à prendre à la légère et jusqu'à présent ni l'avocat ni les enquêtrices ne lui avaient donné raison de prendre ce risque. Il se redressa, se préparant à quitter la salle :

[Dorian] : "Je pense que vous savez où se trouve le lieu du crime, et un petit détour au commissariat ne fera pas de mal. Vous voulez savoir autre chose, monsieur l'inconnu ?"

Ano n'y croyait pas, il avait un client ! Enfin ! Mais il cacha un peu sa joie pour éviter de parraitre bête... Surtout que ceci ne doit être pris à la légère. Il aura besoin d'aide. Les inspectrices le vient en tête. Le commissariat ? Elles doivent être là-Bas...

Ano : "Merci, je ferai du mieux que je peux. Pour l'instant, j'ai rien à vous demander... Je reviendrais tout à l'heure. Je vais au commissariat. A tout à l'heure"

Ano arriva donc au centre de détention. Il rentra à l'intérieur tout en sifflotant jusqu'à l'arrivé de Dorian Garner.

Ano : "Rebonjour M. Garner. J'aurai quelques questions à vous posez, par rapport à l'enquête et sur d'autre chose."

[Dorian] : "Resalutations, monsieur l'inconnu."

Salua un Dorian amusé de voir son avocat siffloter en attendant son arrivée. Soit il était de bonne humeur parce que ça allait bien pour lui, ou alors il essayait de masquer sa gêne. Et l'inspecteur tendait à croire au second cas :

[Dorian] : "Ah, l'enquête ne vous suffit plus, vous voulez savoir des choses sans rapport. Mais popurquoi devrais-je y répondre dans ce cas ?"

Lança t-il d'un léger ton de défi. Dorian allait enfin savoir si cet avocat était à la hauteur de ses espérances.

Ano : "Je vais vous dire, si vous ne répondez pas à mes questions, vous serez en prison, ensuite si je suis avec vous et non en train d'enquêter, c'est que j'ai besoin de renseignements pour continuer l'enquête. Alors soit vous vous décidez de répondre à mes questions et moi j'essaye de vous tirer de là, soit vous ne répondez pas et au tribunal, ça sera pas une partie de plaisir."

[Dorian] : "Monsieur l'inconnu ..."

Soupira l'inspecteur, ça commençait mal :

[Dorian] : "... au cas où ne l'auriez pas remarqué, j'ai confessé mon crime. Vous le savez, n'est-ce pas ?"

Demanda t-il comme s'il s'adressait à un cancre qui ne prêtait pas attention à ses cours :

[Dorian] : "Donc vous devriez vous doutez que je me suis résigné à la peine de prison. Vous voulez m'aider à me tirer de là ? Mais comment puis-je être certain que vous n'allez pas empirer mon cas ? Je peux risquer pire que la prison, vous savez ?"

La dernière question avait exclamé avec un ton étrange. Peut-être sous-entendait-il quelque chose ?

Ano : "Votre crime ou vos mensonges ? Voici la question, et tant que je découvrirai pas la vérité, je penserai que vous dites des mensonges."

Ano entendit ce changement dans la voix de Dorian.

Ano : "Pire que la prison ? *Qu'est-ce qu'il veut dire ?*

Dorian éclata de rire, mais il n'y avait rien de joyeux, c'était un rire d'amertume, de lassitude et de résignation :

[Dorian] : "Vous ne comprenez pas. Je me fiche de vos convictions sur la vérité, rien ne désapprouve mon témoignage et même sans preuves formelles, toutes les circonstances sont contre moi et ce sera cette version que le tribunal approuvera. Vous dites que je mens, prouvez-le ! En quoi aurais-menti, et pourquoi ?"

L'inspecteur tourna alors le dos à son avocat (style Lana Skye) :

[Dorian] : "Tant que vous n'aurez pas de matériel pour soutenir vos arguments, je n'aurais plus rien à vous dire, monsieur l'inconnu. Vous avez sans doute raison, ça sera tout sauf une partie de plaisir au tribunal. Mais rien ne vous force à y participer, si vous ne vous sentez pas à la hauteur, je n'aurais plus qu'à prendre moi-même ma défense."

Ano : "Vous voulez une preuve ? Je vais vous en montrer 2 ! voici la première !"

Ano présente le pistolet de Lance.

Ano : "Si vous dites la vérité, pourquoi alors dans votre témoignage, vous dites rien par rapport au coup de feu de Lance Vigier ! Et la deuxième..."

Présente la panoplie de samouraï.

Ano : "Vous dites que votre objectif était de volé les perles de Ssu Ling, alors pourquoi on retrouve vos empreintes sur le samouraï ?"

La voix d'Ano augmenta, jusqu'à attirer l'attention d'un garde.

Dorian ne prit même la peine de se retourner :

[Dorian] : "C'est tout ? C'est faible comme argument, monsieur l'inconnu."

Il fit de nouveau volte-face pour tout de même examiner les preuves que lui présenta l'avocat, ainsi que les notes écrites à leur sujet :

[Dorian] : "Donc vous prétendez que Vigier aurait tiré un coup de feu avant que je ne l'abatte ? C'est bien, mais tout ce que je vois c'est un pistolet qui a tiré une balle. Si je lis bien ce qui est écrit sur le rapport concernant ce flingue, aucune balle si ce n'est celle de mon revolver a été retrouvé sur le lieu du crime. Comment comptez-vous faire croire à la cour que Vigier a tiré au moment du crime s'il n'y a aucune trace de son coup de feu ?"

L'étude de la panoplie pris un peu plus de temps, il leva brièvement la tête, comme s'il fouillait dans ses souvenirs :

[Dorian] : "Quand à la tenue de samouraï, j'avoue que c'était un peu trop bancal pour que ça reste caché longtemps. Juste, lorsque j'ai vu Vigier s'effondrer mort devant moi et mes portes de sorties se fermer l'une après l'autre, j'étais dans un état de panique incontrôlée. En reculant précipatemment, je n'ai pas vu l'armure et je l'ai bousculé, la fragilisant grandement et faisant tomber le katana par terre. Je l'ai ramassé et rapidement remis en place, trop préoccupé pour me soucier si elle se trouvait dans la bonne main. C'est pourquoi il y a mes empreintes digitales sur le katana.
Mais je ne vois en quoi cela contredit mon témoignage, ce n'est qu'un détail sans importance que je ne souhaitait pas parler."

Il regarda l'avocat droit dans les yeux :

[Dorian] : "Eh bien, qu'avez-vous à dire de cela, monsieur l'inconnu ?"

Ano : "... C'est une exellente question."

Ano réfléchissa. Il finit par dire :

Ano : "Pour la panoplie, Vous dites l'avoir ramassé et de l'avoir mis dans la mauvaise main, bon d'accord mais alors pourquoi on a trouvé une empreinte de votre main par terre ?"

L'inspecteur eut un sourie mauvais :

[Dorian] : "Parce que je suis tombé par terre lorsque j'ai bousculé l'armure. Allons, monsieur l'inconnu, même un gamin de 7 ans aurait pu le deviner. Auriez une autre question de préférence moins évidente ?"

Ano : "Donc, je récapitule, Vous êtes arrivé dans la salle, vous avez essayer de voler les perles de Ssu Ling, vous avez tiré, Lance appuie sur l'alarme, vous tirez, ensuite vous avez eu peur, vous reculez, faites tomber le Katana, vous tombez et vous remettez le Katana dans la mauvaise main. La police arrive et vous arrête... Et ben... Mais j'ai une question, savez-vous que la pièce était filmé ?"

Le sourire ne bougea pas d'un iota du visage de Dorian :

[Dorian] : "Vous avez bien suivi, enfin presque, parce que sinon vous sauriez déjà que je connais l'existence de la caméra, caméra qui ne fonctionne pas à certaines heures, et l'heure du crime en fait partie. Pourquoi croyez-vous que je me serais rendu dans la galerie à cette heure précise ?"

Ano : "Mmm... Dites-moi, est-ce que quelqu'un vient chez vous trés souvent ?"

Dorian leva un sourcil de déception, cet avocat n'était pas parvenu à le contredire sur ce point et s'était empressé de changer de sujet :

[Dorian] : "Ma soeur habite chez moi, elle a perdu son appartement il y a quelques temps, et elle devra rester dans le mien jusqu'à ce qu'elle se remette de ses brûlures et qu'elle trouvera un autre toit.
J'ai un collègue policier actuellement en congé qui nous rend régulièrement visite. Il est assez fêtard et on s'entend bien.
A part eux, je ne connais personne d'autre qui se rend souvent chez moi."

Ano : "Vous avez un collègue qui vient assez souvent ? Est-ce qu'il était chez vous quand vous êtes parti ?"

HS : Je suis vraiment pas fait pour être avocat de la défense...