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 Fiction collective

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Muse
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Muse


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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 14:19

J'en ai vraiment marre de toujours dire la même chose, mais là, je suis obligée. C'est trop EXTRA !! L'autre chapitre, viiiite !
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Kimmy
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 15:01

C'est sur que tu trouves ça extra, tu es "très proche" de Benji ahdé.

Moi j'adore les kiwis aux champignons ahdé. J'ai du lutter contre vent et marrés pour trouver ces kiwis dans la forêt ! Fiction collective - Page 3 944178


Dernière édition par Kimmy le Sam 4 Sep 2010 - 19:20, édité 1 fois
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Muse
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 16:04

Jalouse, est-tu ?

Les kiwis aux champignons, ouai, c'est pas mal aussi !
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Yumi-Hime
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 16:08

10 Juillet, 21h, Forêt, Quelque part dans les bois et retour au « Terrain de Camping »


    La nuit avait déjà étendu son voile sur la forêt. Yumi-Hime s'était réveillée et, malgré le manteau prêté par Fox, elle tremblait de froid. Pourtant, même si elle ne l'avouerais jamais à qui que ce soit, elle avait également peur et elle appréciait la présence du jeune homme à ses cotés.
    D'ailleurs, la rivalité entre eux semblait être de l'histoire ancienne car, il faisait référence au fameux dicton : « tous unis dans l'adversité ». Peut importait maintenant que Fox soit le cousin d'un procureur et que Yumi-Hime soit la cousine d'un avocat.
    Ce qui importait maintenant c'était de survivre et de passer la nuit seuls, dans cette forêt hostile car, comme le disait si bien Fox, les autres avaient dû se trouver un petit coin où se poser. Pourtant, Yumi-Hime refusait catégoriquement de perdre espoir.
    Donc, malgré la nuit et malgré son extrême fatigue, la jeune fille se leva et tituba parmi les arbres, avant d'être rattrapée par Fox qui prit les devants, invoquant le prétexte qu'un homme saurait mieux se défendre en cas de danger.
    Pour une fois, Yumi-Hime ne protesta pas et se contenta de marcher derrière le jeune homme, même si, quelque fois, elle montrait l'envie de marcher à ses cotés. Bref, en tout cas les deux jeunes gens continuèrent leur route à travers les bois, en espérant retrouver le reste du groupe.
    Fox était perplexe : pour quelles raisons NAX était il ici ? Avait il commit un meurtre ? Oui sûrement, mais quelqu'un le lui avait demandé. En fait, Fox cachait un secret et ce secret était connu de lui seul : même Miles n'était pas au courant.
    Pourtant, il n'avait pas pensé que Yumi-Hime pouvait utiliser le Mangatama de son cousin Phoenix. D'ailleurs, elle l'utilisa sans faire exprès et un verrou-psyché apparu aussitôt sur Fox. Étonnée, la jeune fille ne se démonta pas et demanda à son « partenaire » :

    « Fox....Connaissiez vous l'homme qui nous a attaqués ?
    -Pourquoi le connaitrais je ?
    -Je n'en sais rien mais vous allez me le dire n'est ce pas ?
    -Désolé ma chère demoiselle mais c'est impossible »

    Yumi-Hime se mordit la lèvre : elle n'avait aucune preuve et son cousin Phoenix lui avait apprit de ne jamais accuser les autres sans preuves donc....Elle se tût. De toute façon, elle n'avait pas le choix ou Fox risquerait de trouver une excuse pour se moquer d'elle.
    Le silence régna donc dans la forêt. Heureusement que Fox avait un briquet parce que, même s'il ne fumait pas, ce genre d'objet était toujours utile, surtout dans une situation comme celle la. Soudain, un bruit se fit entendre.
    Yumi-Hime sursauta et, dans un élan, comme par réflexe, elle se saisit, sans le faire exprès, de la main de Fox, qu'elle serra dans la sienne. Le jeune homme paru étonné de ce genre de contact mais ne s'en plaignit pas pour autant.
    Au lieu de repousser la main de la jeune fille, ses doigts se refermèrent sur les siennes, comme s'il voulait approfondir ce contact. Ce fut donc main dans la main qu'ils arrivèrent au « Terrain de Camping » attirés par des bruits de voix tels que :

    « Kenji !! Vous êtes super dans la cuisson des champignons !! Bravo !!
    -Et vous vous avez eu une idée géniale d'avoir pensé à ramener des kiwis pour le dessert.
    -C'est ça....Parlons de nourriture pour ne pas se rendre compte du VRAI problème !
    -Allez Feenou ne fais pas la tête....Reprend un peu de kiwis ça te rendra aimable !
    -Euh, gars....C'est pas les carottes qui doivent rendre aimable normalement ? »

    Yumi-Hime crû sauter de joie, heureusement, elle se rappela la présence de Fox à ses cotés donc elle se retient de montrer sa joie. Pourtant les deux jeunes gens avaient continués de marcher en se tenant par la main, ce qui était étrange -pour des yeux extérieurs comme pour eux même d'ailleurs-
    Soudain, tout bruit s'arrêta et Pearl cria de joie. Tout le monde se retourna pour voir les jeunes gens arriver. Pearl sauta aussitôt dans les bras de Yumi-Hime, tandis que Fox balayait le « Terrain de Camping » du regard pour, finalement, trouver ce qu'il cherchait : son grand cousin. Celui ci était à l'écart des autres, il lui tournait le dos, il regardait les étoiles en compagnie d'une jeune femme que Fox identifia comme étant Elena.
    Les deux personnes semblaient discuter entre elles et Fox sentit une boule lui coincer l'estomac, pourtant, cela ne l'empêcha pas de s'approcher de son cousin, disant, sur un ton d'excuse :

    « Pardonnez ce retard mon cousin
    -Fox !
    -Je....J'avoue m'être perdu. Je...Je suis désolé...
    -Dieu merci ! Si tu savais combien j'étais inquiet pour toi ! »

    Non adepte des démonstrations d'affections, Miles se contenta donc de regarder son petit cousin. Celui ci, nullement offensé, hocha la tête et regarda Elena qui, elle, était visiblement ravie. Pourtant, Fox ne su dire si elle était ravi de le voir sain et sauf ou si elle était ravi de voir Miles heureux et souriant -ce qui n'arrivait pas tous les jours-
    L'atmosphère se détendit donc visiblement et Fox promit à Miles de ne plus s'éloigner. Pourtant, il omit de lui dire qu'il avait eu affaire au fuyard qui n'était autre que NAX, l'homme à l'allure étrange avec lequel Elena et Timmy avait discutés auparavant.
    Après l'heure des « retrouvailles ». Fox se mit un peu à l'écart, histoire de réfléchir à tout ce qui s'était passé. Il craignait de dire la vérité, tout simplement parce qu'il savait qu'il avait menti à son grand cousin et cela, c'était une chose qu'il ne pouvait pas accepter.
    Pourtant, il ne se douta pas un seul instant que Yumi-Hime était intriguée par son comportement et qu'elle s'était décidée de le suivre en cachette. Pourtant.....Elle ne fut pas tellement discrète et Fox eut un petit sourire.
    Il tournait toujours le dos à la jeune fille mais cela ne l'empêcha pas de dire :

    « Inutile de vous cacher demoiselle, je sais que vous me suivez
    -Je me cache simplement parce que vous avez quelque chose à cacher ! Je me trompes ?
    -Et vous souhaitez que je vous dise la vérité ? Vous êtes vraiment sûre de vous ?
    -Tout comme vous, je cherche la vérité Fox. Alors ne me mentez pas ! »

    Soupirant, le jeune homme s'assit dans l'herbe puis s'y allongea, contemplant les étoiles qui brillaient fortement grâce au peu de lumière qu'il y avait. Yumi-Hime, curieuse, s'approcha du jeune homme et vint s'assoir à ses cotés.
    Ils ne parlèrent pas, se contentant d'observer les étoiles, comme un couple d'amoureux pendant une soirée romantique. Pourtant, Dieu savait que l'heure n'était pas au romantisme, pas encore tout du moins...
    Puis, quelques instants plus tard, la petite Pearl débarqua :

    « Mlle Yumi-Hime, je ne comprends pas....
    -Que ne comprends tu pas Pearl ?
    -M. Nick et Mystique Maya....Ils sont censés s'aimer non ?
    -Malheureusement c'est plus compliqué que ce cela Pearl. L'amour n'est pas une chose simple
    -Ah....Et vous et M. Fox alors ? »

    Contrairement à Maya et à Phoenix, Yumi-Hime et Fox ne sursautèrent pas, comme si la question de Pearl était une question, tout à fait naturelle. De plus, elle était tellement innocente donc, pourquoi monter sur ses grands chevaux ?
    Pourtant, personne ne parla. Fox garda le silence total et Yumi-Hime regarda les étoiles. Pearl n'insista pas et s'en alla rejoindre le groupe. Une fois la petite fille partie, les deux jeunes gens se regardèrent de nouveau dans les yeux, comme s'ils se jugeaient.
    Puis, brisant enfin le silence de mort qui s'était installé entre eux, Fox prit une grande inspiration et commença :

    « Très bien, vous avez gagné. Je vais vous dire la vérité à mon sujet demoiselle »

    Malheureusement, un caprice du temps -ou plutôt de l'auteur je l'avoue- décida que ce n'était pas encore le temps des explications
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Muse
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 17:09

Encore et encore et encore un fois, trop bien !!!!
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Fox Edgeworth
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 19:14

Génial! Génial! Génial! Génial!

Tu es trop productive pour moiiiiii!

Mais continue! XD
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Yumi-Hime
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 22:51

Jour : ??? Heure : ??? Lieu : Quelque part au Québec Année : 2005 « Flash-Back de Fox Edgeworth »


    Année 2005, quelque part au Québec. Le petit garçon avait douze ans. Il avait apprit l'existence de son cousin, Miles Edgeworth, prodige du barreau, procureur de son état. Depuis, le petit garçon s'était mit dans la tête de faire « comme son grand cousin ».
    Pourtant, la vie, dans cette province du Québec justement, était dure et, étant donner son statut social, le jeune garçon n'avait pas tellement de choix. Il avait tout ce qu'il voulait. Ses parents étaient riches et il allait dans les meilleures écoles, fréquentaient les gens les plus hauts gradés et pourtant, Fox ne rêvait que d'une chose : rencontrer son grand cousin.
    Malheureusement, ce n'était qu'un « rêve d'enfant » et Fox l'avait bien comprit, c'est pour cela qu'il fréquentait les meilleurs établissements scolaire. Il avait eu un cursus scolaire de roi et pourtant, même les enfants riches peuvent vivre des catastrophes.
    Oui, quelques jours après sa rentrée, Fox allait rentrer tranquillement chez lui, pour faire ses devoirs mais il ne pu pas arriver jusqu'à sa maison, car un bandit de grand chemin était passé par là et, malheureusement pour le jeune garçon, il se trouvait sur sa route.
    Il se souviendrait toujours de ce regard narquois, de ce visage, à moitié caché par l'ombre. Il avait eu la peur de sa vie. L'homme portait un couteau et, pour la première fois dans sa vie aisée, Fox avait crû mourir et s'était crû seul.
    Pourtant, l'homme ne lui avait rien fait. Il s'était contenté de le regarder de haut, puis avait joué avec son couteau en lui demandant :

    « Dis moi mon garçon. Je te fais peur ?
    -Pas du tout monsieur....Je n'ai pas peur de vous...
    -Alors pour quelles raisons trembles tu mon garçon ? »

    Le jeune Fox n'avait pas su quoi répondre mais il continuait à trembler de tous ses membres. L'homme s'était alors approché de lui et lui avait prit brusquement la main. Le jeune garçon s'était défendu mais c'était trop tard, il ne faisait pas le poids.
    L'homme avait alors sortit de nouveau son couteau de sa poche et avait entaillé la main du jeune garçon, avant de la porter à ses lèvres et lécher le sang qui coulait de la plaie. Le petit Fox frissonna, tandis que l'homme lui murmurait à l'oreille :

    « Rappelle toi de mon non : NAX. Je suis sûr qu'il te servira à l'avenir »

    Puis l'homme avait reprit son chemin comme si de rien était, pour croiser de nouveau la route du jeune Fox quelques mois plus tard. Celui ci, pour cacher la blessure à son poignet, s'était offert un bracelet épais, qui ne le quittait plus. Il avait passé des mois à se demander pourquoi cet homme lui avait entaillé la main. Y avait il une raison logique, valable ?
    Pourtant, Fox ne lui avait rien fait car il ne le connaissait pas alors pourquoi autant de violence gratuite. Cependant, cela ne l'avait pas empêché de suivre ses cours, officiellement, même si, en cachette, il étudiait le droit et il correspondait, de temps en temps, avec des avocats et des procureurs, qui lui enseignaient la justice.
    Ce fut pour cela qu'il ne fut pas surprit lorsqu'il "rencontra" NAX pour la deuxième fois. Ce fut même l'homme qui fut surprit de son "changement" de caractère. Pourtant, il ne se démonta pas et ricana de nouveau :

    "Alors, il parait que je t'ai manqué non ?
    -Vous vous trompez. Vous ne me surprendrez plus maintenant
    -C'est ce qu'on verra. Dis moi ce qu'un jeune aristocrate comme toi veux faire plus tard. Ecrivain ? Poète ?
    -Procureur !"

    Fox avait lancé cela avec défi, laissant son interlocuteur dans un étonnement total. En effet, NAX ne s'attendait pas à pareille résistance pour un adolescent de douze ans, même si cet adolescent était le cousin du célèbre procureur Miles Edgeworth. Pourtant, NAX ne se laissa impressionner que quelques minutes avant de se reprendre.
    De nouveau, il afficha son habituel sourire narquois et s'avança de l'adolescent, tel un prédateur qui se rapproche de sa proie, dans l'intention de jouer avec elle pour l'achever plus tard. Car NAX avait d'ores et déja prit sa décision : cet adolescent serait sa proie ! Evidemment, il ne l'acheverait pas tout de suite car il était tout de même curieux de savoir comment Fox se débrouillerait à l'avenir.
    Alors, il s'approcha encore jusqu'à prendre brusquement la main du jeune homme et d'arracher le bracelet qui cachait sa cicatrice. L'entaille ne se voyait presque plus mais la marque resterait éternelle, NAX le savait. S'emparant d'un couteau, l'homme rouvrit la plaie de Fox qui ne cria pas malgré la douleur que ce geste devait représenter pour lui. Un fin filet de sang s'écoula alors de la plaie. NAX porta la main ensanglantée de sa "victime" à ses lèvres et lui murmura, en le fixant dans les yeux :

    "Tu es partant pour jouer à un petit jeu, mon garçon ?
    -De quel genre de jeu parlez vous exactement ?
    -Une "chasse à l'homme". Je t'explique les règles : aujourd'hui tu es la proie et je suis le prédateur mais....Plus tard, quand tu seras grand, peut être deviendras tu le prédateur et moi la proie....Qui sait ce que l'avenir nous réserve mon garçon...
    -Quand je vous ai vu la première fois, vous m'avez dit de ne pas oublier votre nom. Cela voudrait il dire que nous sommes amenés à nous revoir ?
    -Bien sûr mon garçon. Si tu veux te venger de moi il faut que tu change de statut. De proie, il faut que tu deviennes prédateur alors...Je compte sur toi. A très bientôt mon cher Fox Edgeworth"

    Puis, l'homme s'en alla, non sans avoir assommé l'adolescent qui s'écroula sur le sol. Lorsqu'il reprit conscience, Fox ne se rappelait plus vraiment du sujet principal de la conversation, mais il n'avait pas oublié le nom de l'homme. Ce fut depuis ce jour qu'il tentait de joindre son cousin Miles, pour que celui ci lui apprenne le métier de procureur dans un seul but : traquer NAX


10 Juillet, 22h, Forêt, « Terrain de Camping »


    Fox repensait à tout cela en regardant les étoiles. Les bruits s'étaient tût parce que tout le monde était fatigués donc ils s'étaient couchés tôt. Pourtant, Fox et Yumi-Hime restèrent debout, observant la lune, comme un parfait petit couple d'amoureux.
    Ils avaient la nuit pour eux mais Fox semblait être, tellement prit dans ses souvenirs que la jeune fille n'osa pas le déranger. Ses yeux firent alors le tour du « camp » pour découvrir quelque chose d'étonnant : Elena qui reposait, paisiblement, sur les genoux de Miles.
    Celui ci lui caressait distraitement les cheveux en soupirant. Il la regardait aussi avec un air qui ne trompait personne : même chez les gens aussi froids que la glace, la chaleur persiste et finit toujours par refaire surface le moment où vous vous y attendez le moins. Les deux procureurs étaient donc restés tous les deux, inconscients que, à quelque mètres plus loin, le cousin de Miles et la cousine de Phoenix n'étaient pas couchés.
    Pearl avait peur de dormir toute seule donc Maya dormit avec elle. L'agent Fighto s'était allongé non loin d'elle, plus pour les protéger que pour les surveiller. Kenji Endo et Paul continuaient à parler champignons simplement pour se tenir éveillés. L'inspecteur Kimmy avait finie par s'endormir dans les bras de Phoenix qui soupirait de bien-être, tout en se laissant également aller au sommeil. Les autres s'étaient tous endormis dans leurs coins.
    La nuit était silencieuse pour une fois. Même les oiseaux dormaient. La plus grande crainte serait la visite d'animaux nocturnes venant faire leurs chasses mais le feu était encore allumé. Peut être était ce le meilleur moment pour l'aveu des sentiments ? Mystère.
    Cependant, Fox s'était quand même confié à Yumi-Hime et celle lui lui en était reconnaissante : ainsi, elle apprenait à mieux connaître son « rival » et peut être réussirait elle à l'envisager autrement, sous un autre angle ? Sûrement.
    Pourtant, non désireuse de laisser ce silence s'installer plus longtemps, Yumi-Hime demanda à Fox, d'une voix timide :

    « Pouvez vous me montrer votre cicatrice ?
    -Cela aurait été avec plaisir mais il nous faut dormir. Vous devez être épuisée
    -Très bien...Vous avez raison. Allons dormir »

    La jeune fille se coucha alors dans l'herbe, bercée par le vent frais de la nuit qui soufflait calmement dans la forêt à cette heure si. Les ronflements des autres membres de la troupe se mêlaient aux bruits nocturnes existant et Yumi-Hime ferma les yeux.
    Elle se laissa envahir par la nature qui l'entourait et ne bougea pas d'un iota quand elle sentit le bras de Fox qui entourait ses épaules pour la rapprocher de lui. Le jeune homme s'était allongé à coté d'elle et entourait un bras protecteur autour d'elle. Il semblait avoir été traumatisé par « l'attaque de NAX », quelques temps auparavant.
    Il ne s'expliquait d'ailleurs pas son comportement envers la jeune fille. Se redressant lentement, Fox eut un petit regard non loin de l'endroit où lui et Yumi-Hime étaient et ce fut là qu'il aperçu son cousin, qui avait également entouré Elena d'un bras protecteur. À croire que cette affaire avait rendu les Edgeworth plus protecteurs vis a vis des autres.
    Fox eut un petit sourire et murmura, pour lui même, en espérant que le vent rapporte ses paroles à son cousin :

    « Puissiez vous trouver le bonheur mon cousin. Je sais que vous le méritez largement »

    Comme s'il avait, effectivement, entendu, Miles tourna la tête et hocha la tête en direction de son cousin. Elena s'agitait entre ses bras, comme Yumi-Hime s'agitait également, légèrement, entre les bras de Fox qui resserra son emprise sur la jeune fille.
    Finalement, les quatre personnes restant s'endormirent rapidement. Les hommes protégeant les jeunes femmes qui, elles, se trouvaient déjà au pays des songes et semblaient dormir paisiblement. Ce fut alors la fin d'une journée harassante et fastidieuse pour tout le monde.
    Chacun avait besoin de repos. Dans leurs coins également, Phoenix avait enlacé l'inspecteur Kimmy d'une étreinte protectrice, ce qui était de même pour l'agent Fighto qui protégeait le sommeil de Maya, qui dormait, contre son épaule.
    Les garçons restant s'étaient débrouillés comme il le pouvaient mais, finalement, tout le monde dormit du sommeil du juste. Dans le silence de la nuit, seuls deux murmures, à peine audibles, se firent pourtant entendre :

    « Merci pour tout »

    A croire que Miles et Fox étaient branchés sur les mêmes ondes, car ses murmures s'adressaient essentiellement aux jeunes femmes qui dormaient, actuellement, dans leurs bras


Dernière édition par Yumi-Hime le Dim 5 Sep 2010 - 13:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 23:10

Good work ! C'est très bien d'incruster des flash-backs comme ça, on en apprend plus sur le passé des personnages qui fait que nous sommes bien plus en empathie avec ceux-ci. On cerne mieux chaque personne, dans leurs actes, leurs personnalités, leurs buts, leurs croyance etc...

Merci !
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Fox Edgeworth
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 0:06

Quel passé troublant... Ce foutu Nax! Je l'aurai au tournant!


Encore un chapitre extra! Que dire de plus sinon que j'adore!
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 0:08

Fox Edgeworth a écrit:
Quel passé troublant... Ce foutu Nax! Je l'aurai au tournant!


Encore un chapitre extra! Que dire de plus sinon que j'adore!

Mouais..On va voir...=p
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 8:56

Je veux encore et encore et encore et encore, avoir la SUITE !
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 16:16

Jour : ??? Heure : ??? Lieu : Salle de classe de CM2 Année : ??? « Flash Back de Kimmy et de Phoenix »


    Une année scolaire, la CM2 plus exactement. Pourquoi cette classe en particulier, parce qu'un élève avait quitté l'école pour des raisons personnelles, laissant ses camarades. Le groupe de trois garçons s'était donc disloqué : les « trois mousquetaires » n'existeraient plus.
    Pourtant, une petite fille avait bien vite remplacé l'absent. Elle s'appelait Kimmy. Certes, elle n'avait pas la prétention de faire pareil que le garçon qui venait de quitter la « bande », mais elle espérait se faire accepter par le « duo » restant.
    Cette heure là, il fallait rentrer en classe. Paul était absent pour raison de maladie, ce qui fit que Phoenix se retrouvait tout seul, assit à une place. Il avait un cahier ouvert et contemplait le tableau d'un air absent, ce qui donna une idée à la petite fille.
    Souriante, elle se dirigea vers la place libre, son cartable sur le dos et s'exclama :

    « Excuse moi. Je peux venir à coté de toi ?
    -Bien sûr je t'en prie.
    -Merci c'est gentil. Au fait, moi c'est Kimmy
    -Ah...Moi c'est Phoenix
    -Phoenix ? C'est beau comme prénom mais je préfère Feenou »

    Le petit garçon regarda alors sa nouvelle « voisine de table » avec étonnement. Personne ne l'avait jamais appelé comme ça. A part Paul qui l'appelait Nick mais ça...ça pouvait éventuellement passer mais Feenou....
    Bref, le garçonnet ne répliqua pas, laissant aller. Après tout, si cela plaisait à Kimmy de l'appeler ainsi, cela ne le dérangerait pas plus que ça. La maitresse entra donc dans la salle et fit l'appel. Kimmy leva la main avec véhémence lorsqu'elle entendit son nom. Quant à Phoenix, il leva une main désabusée, lorsque ce fut son tour.
    La petite fille ne comprit pas trop le comportement de son camarade mais, ne voulant pas « mettre de l'huile sur le feu », elle se tût et suivit le reste du cours dans un silence presque religieux. A la récréation, elle et Phoenix sortirent en même temps.
    Kimmy n'ayant pas vraiment beaucoup de camarade autre que son voisin de table, essaya de se faire des connaissances mais elle comprit très vite que Phoenix restait seul. Tout cela l'intrigua et elle vint vers lui, pour lui demander :

    « Excuse moi mais....Pourquoi est ce que tu restes seul ? Tu ne veux pas te joindre à nous ?
    -Désolé mais....J'ai pas tellement envie de jouer....
    -Mais pourquoi ? Faut s'amuser à la récréation tu sais ?
    -Je sais mais j'ai pas tellement la tête à ça....Encore désolé... »

    Finalement, Phoenix partit dans son coin, pendant que Kimmy était appelée par des camarades avec lesquels elle avait sympathisé. La fin de la récréation sonna et tout le monde rejoignit sa salle de classe. Cependant, il fallait que les élèves se mettent par deux.
    Pour Kimmy s'était évident : elle se mettrait par deux avec Phoenix. D'ailleurs celui ci était encore tout seul donc cela l'arrangeait. Une fois que toute la classe fut rentrée, ils durent faire une dictée. Kimmy, assise aux cotés de Phoenix planchait sérieusement, tandis que le petit garçon était plongé dans ses pensées, le stylo a la main, sans avoir écrit la moindre phrase sur sa feuille.
    Le temps passa et Kimmy finit par s'en apercevoir. Elle donna donc un discret coup de coude à Phoenix, avant de lui murmurer, tout aussi discrètement :

    « Hey ! Faut que tu écrives si tu ne veux pas avoir un D !
    -Ah...Oui...Désolé...Merci »

    Phoenix se plongea donc sur sa feuille et réussit à écrire toute la dictée, tandis que Kimmy restait perplexe : ce petit garçon l'étonnait. Pourquoi était il si souvent dans la lune ? A quoi pensait il exactement ? Soudain, elle parut comprendre. Pourtant, il fallait attendre que la journée soit terminée pour lui poser la question.
    Donc, une fois leurs copies rendues, la maitresse fit sortir les élèves pour une pause de quelques minutes. Une fois dans la cour de l'école, Kimmy demanda :

    « Dis je crois savoir pourquoi tu es si triste
    -Mais....Mais je ne suis pas triste !! Je suis juste....Fatigué...C'est tout
    -Feenou, je sais reconnaître quelqu'un de triste et quelqu'un de fatigué et tu es triste ! »

    Le petit garçon se mordit la lèvre pour ne pas pleurer et tourna un instant le dos à Kimmy, pour ne pas lui montrer ses faiblesses. La petite fille, conciliante, le laissa faire, attendant patiemment qu'il se retourne pour qu'il puisse lui expliquer la situation.
    Heureusement, la récréation durait plus longtemps aujourd'hui, pour une raison inconnue cependant, mais qui arrangeait bien les affaires de Kimmy. Une fois qu'elle constata que Phoenix était calmé, elle lui demanda de nouveau :

    « Alors Feenou ? Tu sais tu peux me parler...
    -C'est que...Paul est malade et...Et je n'aime pas rester seul dans la cour de l'école....
    -Mais tu n'as personne d'autre que Paul à l'école ? C'est bizarre....Je vous voyait souvent a trois...
    -Tu as raison....Il y avait Miles avant mais....Il a changé d'école....
    -Miles ?! Tu veux parler du garçon qui t'as défendu lors du « procès d'école » ?
    -Hey !! Mais....Comment est ce que tu le sais ?
    -Ba....Hier....J'ai discuté avec Paul et....Et il m'a raconté cette histoire... »

    Phoenix regarda alors Kimmy avec de grands yeux étonnés et la petite fille baissa la tête, le visage soudain rouge. Paul n'avait pas tenu sa langue apparemment et Phoenix espérait que personne d'autre n'était au courant de cette « histoire » car c'était quelque chose qu'il souhaitait oublier.
    Pourtant, Kimmy n'en parla plus. Phoenix lui en fut reconnaissant. A la fin de la récréation, le petit garçon avait semblé retrouver le sourire, ce qui rassura la petite fille, qui craignait de l'avoir mit plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà.
    Lorsque vint le moment de revenir en classe, Phoenix fut plus « présent » et participa. Il répondait même aux questions que posaient la maitresse. Évidemment, certaines de ses réponses étaient fausses mais Kimmy rectifiait le tir pour éviter que le petit garçon ne soit la risée de ses camarades de classe.
    Finalement, alors qu'il craignait que cette journée ne se passe pas bien, Phoenix devait avouer qu'il s'était bien amusé avec Kimmy. Évidemment, la petite fille s'était faites d'autres connaissances, mais elle restait la plupart du temps avec lui.
    Puis, le lendemain, Paul, apparemment remit de sa maladie, revint en cours, avec un enthousiasme saisissant :

    « Yo Nick ! Salut Kimmy !
    -Oh Paul ! Ouais salut ! Tu sais que Feenou m'a parlé de toi hier ?
    -Feenou ?
    -Sans commentaire Paul....S'il te plait... »

    Phoenix poussa un soupir désabusé alors que Paul regardait d'un air ébahi avant d'éclater de rire, ce qui provoqua un nouveau soupir chez Phoenix et un regard noir de la part de Kimmy. Apparemment, le garçon n'était pas habitué a avoir un tel surnom.
    Pourtant, elle n'arrivait pas à l'appeler par son vrai prénom, c'était comme ça. Même si la maitresse l'appelait Phoenix naturellement, pour elle, s'était difficile. Heureusement que Paul était un ami parce que sinon, cela aurait été très compliqué.
    Donc, cette journée se plaça, malgré tout, sous le signe de la bonne humeur pour les trois copains, s'amusèrent pendant la période « récréation » et étudièrent en classe, comme si tout allait bien, ce qui était le cas....Enfin dans un sens...
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Muse
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 18:14

Trop mignon ! Phoenix et Kimmy à l'école !! C'est trop chou :3
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Kimmy
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 18:34

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Yumi-Hime
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 20:26

Année : 2008 Heure : 14h30 Lieu : Tribunal Fédéral « Flash Back de Timmy et de Saul »


    C'était il y avait deux ans, au tribunal fédéral. Un homme avait été poignardé à son lieu de travail et un jeune avocat prenait l'affaire. Il devait plaider contre un jeune procureur qui, -disait on-, n'avait pas une réputation d'homme facile mais d'adversaire redoutable.
    Pourtant, le jeune avocat était accompagné de son mentor et, il avait prit connaissance de toutes les pièces du dossier donc....Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, surtout s'il était persuadé de l'innocence de son client.
    Alors, le procès débuta dans le tribunal. Les deux parties et le juge étaient présents dans la salle. Le banc des accusés était vide puisqu'on venait de commencer. Le jeune avocat du nom de Timmy rangeait soigneusement ses papiers devant lui et replaçait correctement ses lunettes.
    En face de lui, le procureur qu'il devait affronté, un certain Saul, n'avait pas l'air d'avoir une tête indulgente. Il fallait donc que Timmy face preuve de courage et qu'il montre des preuves décisives, s'il ne voulait pas perdre ce procès.
    Cependant, ce n'était pas gagné d'avance. Le juge débuta le procès et l'accusation appela son premier témoin, après avoir fait son introduction. Le témoin appelé fit un témoignage, d'apparence très convainquant mais qui, selon Timmy, comportait d'énormes lacunes : le tout était à présent de le prouver avec brio.
    Alors, replaçant ses lunettes sur son nez, l'avocat s'écria :

    « OBJECTION !! Ce témoignage comporte une erreur !
    -Oh et bien montrez nous cette fameuse erreur mon cher
    -Et bien, selon les paroles du célèbre philosophe Socrate, j'en déduis que ce témoin ment !
    -D'accord et si vous pouviez nous donner des preuves concrètes cela nous arrangerait tous »

    Sans se démonter, Timmy apporta la fameuse preuve en expliquant que toujours « grâce aux paroles de Socrate », le témoin n'avait pas pu voir l'accusé commettre le meurtre. Même si l'introduction avait paru...Originale, au juge, il accepta cette preuve et l'objection de Saul fut rejeté.
    Pourtant, ce n'était pas le seul témoin de l'affaire et, pour le témoin suivant, Timmy n'avait pas les preuves matérielles suffisantes pour montrer l'éventuelle contradiction de ses paroles. Donc, il tenta un bluff :

    « De nouveau je constate une contradiction dans ce témoignage
    -Allez y démontrez là. Mais par une preuve évidemment Timmy.
    -Bien évidemment que j'ai une preuve Saul. Je dirais même plus que selon Montesquieu, le témoignage de ce témoin n'est qu'un tissu de mensonges !
    -Qu'en est il des preuves concrètes ? Pouvez vous nous prouver de manière irréfutable votre théorie ? »

    Cette fois, Timmy ne dit rien simplement parce qu'il n'avait aucune preuve et qu'il avait tout misé sur le bluff. Malheureusement, pour cette fois, cela lui coûta une amende et son objection fut rejetée au profit de Saul qui reprit l'interrogatoire du témoin.
    Celui ci continua de débiter ce qu'il avait vu, en insistant qu'il avait bien vu l'accusé ce soir là et qu'il était formel, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait accepté de témoigné sous serment. Le procès se termina donc ainsi, le juge ne pouvant pas rendre son verdict au vue de nouvelles preuves.
    L'accusation et la défense se séparèrent mais Saul avait quand même l'intention de rendre une petite visite à son rival. Pourtant, il ne le trouva pas dans la salle des accusés. Il demanda donc à un huissier qui le dirigea vers la bibliothèque du tribunal.
    Souriant, l'homme se dirigea donc vers la bibliothèque où il trouva, effectivement; Timmy à une table, un livre de droit ouvert en face de lui. L'avocat semblait être si plongé dans son ouvrage qu'une personne ordinaire ne l'aurait pas déranger mais non....Pas Saul.
    En effet, le procureur était venu là d'une part pour le féliciter et d'autre part, il se l'avouait lui même, pour se moquer de l'avocat à lunette qui ressemblait plus à un étudiant en littérature qu'à un avocat de la défense mais chacun son look. Saul s'assit donc en face de Timmy et jeta un coup d'oeil au livre que l'avocat était entrain de feuilleté. Cela avait l'air intéressant, pour un étudiant en littérature mais pas pour un avocat.
    Soupirant, Saul était repartit a dire, sur un ton narquois :

    « Vous lisez souvent ce genre de livre
    -Je m'intéresse, j'apprends et je m'instruis. Comme dirait Kristian Kampht, philosophe du XII° siècle : La vie est un éternel apprentissage »

    Saul se retint de rire mais il se pourrait que Timmy ai raison. Cependant, pendant les procès, il ne suffisait pas de citer des philosophes, il s'agissait de présenter des preuves irréfutables et le procureur doutait de la capacité de Timmy a défendre son client.
    Pourtant, ce qu'il ne savait pas, c'était que le jeune avocat était très intelligent. Il ne parlait que rarement pour dire des choses inutiles. La plupart de ses propos étaient réfléchis et et remaniés de telle manière que tout ce qu'il disait était clair pour tout le monde.
    Malheureusement, Saul ne le comprenait pas comme cela. Pour lui, Timmy était un étudiant de littérature qui s'était tout simplement trompé de voie. C'est pour cela que le procureur, remit une couche de cynisme dans ses paroles :

    « Si je peux me permettre. Je doute que les philosophes soient d'un grand secours lors du procès
    -C'est là qu'est l'erreur mon cher. Les citations de philosophes sont d'une grande aide au contraire
    -Et vous comptez prouver l'innocence de votre client en citant du Rousseau ?
    -Non. Je compte baser des théories philosophiques que j'argumenterais avec des preuves. C'est aussi simple que cela »

    Décidément, on ne tirerait rien de cet avocat. Saul soupira. C'était mieux que d'être en compagnie d'un « certain » procureur qu'il ne nommerait pas parce qu'il était rongé par la jalousie le concernant. Donc, à l'appel de l'huissier, les deux hommes regagnèrent la salle d'audience.
    Le juge était a son poste et les deux hommes rejoignirent le leurs également : Timmy a la défense et Saul à l'accusation. Le nouveau témoin allait être interrogé et aucun des deux parties n'avaient intérêt à faire d'erreur.
    La séance commença donc et la bataille entre la défense et l'accusation également. Saul présenta des preuves et Timmy démontra de manière philosophique que le témoin mentait, tout en présentant les preuves adéquates à sa théorie.
    Saul en resta bouche bée pendant un instant. Le juge ne semblait plus pencher pour l'accusation mais l'issue du procès se terminait aujourd'hui et il fut révélé que l'accusé était réellement coupable, au grand dam de Timmy, dont la défaite ne laissa pas du tout philosophe.
    Le procureur rangea ses papiers et rendit ses preuves aux huissiers tout en narguant le pauvre avocat de la défense :

    « Et bien, il semblerait que ni Socrate ni Montesquieu ne vous ai aidés sur ce coup là
    -Allez y moquez vous. Riez. Cette attitude puérile vous va si bien
    -Je ne me moque pas. Je constate juste que la victoire fut mienne, comme je l'avais prédis
    -Vous devriez apprendre la signification du mot « modestie » cela vous aiderait »

    Les deux hommes se regardèrent un instant puis sortirent ensemble du tribunal. Timmy ne lança aucun regard à son client, escorté par des policiers, qui quittait la salle. Saul donnait toujours cette impression d'aimer narguer les autres mais au fond, ce n'était pas un si mauvais bougre.
    Pourtant, c'était comme ça dans l'univers de la justice : il y avait des gagnants et des perdants. C'était la vie. La victoire de l'un entrainait, fatalement, la défaite de l'autre et personne ne pouvait rien contre cela...
    En tout cas, aujourd'hui, l'accusation avait remportée une belle victoire sur la défense et, une nouvelle fois, le système judiciaire avait montré son efficacité au monde en mettant les plus vils criminels sous les verrous
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Fox Edgeworth
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 21:07

C'est la saison des flashback! ^^

Toujours aussi génial, continue!
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 21:25

J'adore ! ^^
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 8:50

Trop bien ! A quand un flash back avec Elena ? =D
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 22:33

Année : 2008 Heure : 17h Lieu : Tribunal « Flash Back d'Elena et de Darklass »


    Déjà deux ans qu'ils avaient eu cette affaire ? Elena, assistante au service de Godot et Darklass cousin de Kristoph et Konrad Gavin. Les avocats discutaient entre eux, de même que les procureurs, qui ne se mêlaient pas aux groupe.
    La situation avait été harassante, les preuves trouvées ne correspondaient pas à l'affaire et Godot fulminait à cause de la machine à café défectueuse -à croire que c'était plus important que l'affaire qui était entrain de se dérouler au tribunal-.
    En tout cas, l'atmosphère était tendue au possible. De plus, des trois procureurs présents, Darklass était le seul a être froid et cette attitude faisait froid dans le dos. Elena rangeait les papiers de Godot en attendant que la séance reprenne.
    Pourtant, l'homme tardait à venir et Elena devait avouer qu'elle paniquait légèrement. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait une salle d'audience mais, a être seule dans cette salle immense, sans Godot, elle devait avouer que ça faisait bizarre.
    Darklass quant à lui, ne dit pas un mot, concentrer sur ses fiches ainsi que sur les preuves qui constituaient le dossier de l'affaire. Encore cinq minutes avant l'entrée dans la salle et pas le moindre signe de Godot....Elena commençait à s'inquiéter.
    Puis, soudain, un huissier apparu, l'air grave et exaspéré en râlant :

    « Je suis désolé Mlle Elena mais il nous faut un procureur. M. Godot n'étant pas là vous êtes la seule qui....
    -Moi ?! Mais attendez une minute !! Il doit y avoir une erreur ! Demandez à Darklass de me remplacer !!
    -Pour qui me prenez vous ? Je suis déjà sur une affaire
    -Nous vous attendons donc dans la salle dans cinq minutes Mlle Elena
    -Mais attendez !! Je ne suis pas pr.... »

    Trop tard, l'huissier était parti et la pauvre Elena était paniquée au possible. Elle n'avait pas le dossier de l'affaire en main puisque c'était Godot qui l'avait. Le procès allait commencé dans cinq minutes et elle n'était pas prête du tout mais alors, pas du tout !
    Darklass, qui avait suivit la scène, ne dit rien, toujours plongé dans les feuilles du dossier de sa propre affaire. La jeune femme était donc seule à se débrouiller avec un procès sur les bras. Elle se demandait, avec peur, comment elle allait pouvoir réussir sans bafouiller et sans se montrer débutante devant le juge qui, elle le savait, n'hésiterait pas à la prendre à partie si jamais elle ne présentait pas de preuves ou les mauvaises preuves.
    Respirant profondément, Elena essaya de se calmer, avant de se diriger vers la bibliothèque, alors qu'il restait deux minutes avant le démarrage du procès. Pourtant, alors que son intention était de se diriger, vers la bibliothèque, elle heurta un homme.
    Celui ci semblait être sortit de son bureau. Elena baissa les yeux en s'excusant platement, devant l'homme en costume bourgogne, qu'elle reconnu aussitôt : Miles Edgeworth.. Aussitôt, une panique sourde s'empara d'elle et elle fit tomber ses papiers -dossier de l'affaire qu'elle avait trouvée sur la machine à café, avec un mot de Godot « sans mon café je ne peux pas plaidoyer désolé » -on se demandait bien pourquoi-.
    L'homme regardait alors la jeune femme d'un air mi énervé, mi étonné. Le soucis, dans l'attitude de Miles, c'est qu'on ne pouvait jamais savoir à l'avance s'il était de mauvaise ou de bonne humeur, puisqu'il affichait toujours la même tête.
    Craignant d'avoir vexé le procureur, Elena se baissa et ramassa tous ses papiers -photos de scènes de crime etc....- et s'excusa :

    « Pardonnez moi Mr Edgeworth je....Je suis un peu nerveuse...Le...Le procès va commencer et....
    -Vous n'êtes pas prête ? Je peux comprendre. Godot a encore une fois préféré son café au procès n'est ce pas ? »

    La jeune femme hocha la tête. Plus qu'une minute avant le début du procès et elle se sentait comme un candidat qui doit passer un oral devant un jury et qui ne l'a pas préparé. Elle ne savait pas si elle saurait quoi dire lors du procès....
    Miles, quant à lui, semblait réfléchir à quelque chose. Soudain, l'huissier appela la reprise du procès et Elena manqua de sursauter : c'était fait ! C'était finit ! Elle n'allait pas y arriver et pourtant, Dieu seul savait qu'elle voulait y arriver, pour prouver à Godot et aux autres procureurs qu'elle aussi pouvait avoir de l'avenir dans ce métier.
    Puis, elle regarda Miles en lui demandant, d'une petite voix :

    « Mr Edgeworth ? Auriez vous vu Darklass ?
    -Darklass ? Qui est ce ?
    -Un procureur assez froid
    -Ah ! Darklass ! Oui il vient juste de passer pour commencer une autre affaire. Pourquoi ?
    -Pour rien, juste une question de curiosité. Je vous remercie. Bien. Il faut que j'y aille...
    -Mlle Elena ? »

    La jeune femme, qui allait partir pour son procès, s'arrêta lorsqu'elle entendit Miles l'appeler. Elle se retourna donc, étonnée, se demandant pour quelles raisons l'homme voulait lui parler. Pourtant, Miles garda le silence, alimentant ainsi un suspens insoutenable pour la jeune procureur.
    Celle ci n'osa parler, tandis que l'huissier lui rappelait de venir dans la salle pour ne pas que le procès ne commence sans elle. Mal à l'aise, Elena ne quitta cependant pas Miles qui, après d'insoutenables secondes de suspens, lâcha enfin :

    « Si vous le permettez je vais prendre la place de Godot
    -Vous allez plaidoyer à ma place ? Mais...Mr Edgeworth....C'est gentil de votre part mais je ne peux pas accepter....
    -Ne vous méprenez pas Mlle Elena. Je prendrais la place de Godot mais je me tiendrais à la votre
    -Pardon ? Excusez moi mais....Je n'ai pas compris
    -Disons que vous serez à la barre pour plaidoyer et je me tiendrais à coté de vous sur le banc des procureurs. Cela vous convient il ? »

    Elena regarda l'homme avec de grands yeux écarquillés. Comme ça Miles lui proposait de se tenir à ses cotés lors du procès ? La jeune femme ne savait plus quoi en penser. Évidemment, c'était un honneur pour elle mais elle avait peur de le gêner.
    Cependant, si lui même lui avait proposé cela, c'est qu'il ne devait pas avoir un risque de gêne non ? Inspirant un bon coup, la jeune femme hocha la tête, rangea de nouveau ses papiers et se dirigea vers la salle d'audience dans laquelle tout le monde l'attendait.
    L'avocat de la défense semblait être étonné par l'homme qui accompagnait Elena. En effet, alors qu'il devait être habitué à voir Godot, le fait que ce soit Miles qui apparaisse et non lui était étrange. Le juge posa alors l'habituelle question et Elena se prépara.
    Miles, prenant place à ses cotés, sur le banc des procureurs, la jeune femme affirma :

    « L'accusation est prête Votre Honneur
    -La défense l'est également Votre Honneur
    -Bien nous pouvons alors commencer. Cependant...Mr Edgeworth ?
    -Oui Votre Honneur ?
    -N'est ce pas vous qui être censé plaidoyer aujourd'hui ?
    -En fait Votre Honneur, c'est Mr Godot qui devrait plaidoyer à la place de son assistante
    -Ah oui....Mlle Elena est son assistante c'est vrai. Mais pour quelles raisons êtes vous là Mr Edgeworth
    -Je ne suis là que pour soutenir l'accusation. Rien de plus Votre Honneur »

    Elena regarda alors son « partenaire ». Celui ci avait croisé les bras sur sa poitrine et n'affichait aucun sentiment particulier, tandis que la jeune femme semblait irradier d'une joie, d'une force et d'un espoir nouveau : tout ne serait pas perdu en fin de compte. La bataille mériterait d'être remportée et peut être y aurait il une victoire a la clé
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Yumi-Hime
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 16:11

    petit up : chapitre posté
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 17:35

Yumi-Hime a écrit:
Godot fulminait à cause de la machine à café défectueuse -à croire que c'était plus important que l'affaire qui était entrain de se dérouler au tribunal-.

J'adore, la phrase là m'as fait trop rire ! Vivement la suite !
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 17:49

C'est excellent !
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 17:59

Alors comme àça Dark (si tu permet que je t'appelle comme ça) tu veux pas m'aider ?? Fiction collective - Page 3 F_larryc
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 18:01

Fiction collective - Page 3 Objecti2
Non. Je ne veux pas (c'est pas que je t'aime pas, hein).
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MessageSujet: Re: Fiction collective   Fiction collective - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 20:15

Année : 2008 Heure : 1h00 Lieu : Etats Unis « Flash Back de Yumi-Hime »


    Qui aurait crû que la petite cousine, d'origine Japonaise, du plus célèbres avocat de la défense avait traversé des périodes, aussi difficiles ? En effet, Yumi-Hime n'avait jamais été un ange et encore moins à l'âge de ses quinze ans.
    Partie aux Etats Unis pour cause de fugue, la jeune femme s'était retrouvée dans cet immense pays, sans aucune ressource mais avait quand même réussit à se loger en collocation. Cependant, pour payer son loyer, elle avait un travail qu'on aurait jamais crû imaginer, chez une future avocate de la défense car à présent, Yumi-Hime voulait suivre l'exemple de son cousin : c'est à dire être avocat de la défense.
    Pourtant, pour cela, elle devait oublier l'époque de ses quinze ans et sa « tournée » en Amérique. Cependant, cette jeune et jolie Japonaise était appréciée des hommes pour des raisons purement...pulsionnelles dirons nous...
    En effet, pour payer son loyer, Yumi-Hime sortait tous les soirs pour « animer » des soirées lui avait on dit, mais, dès le premier soir, elle avait comprit qu'on la considérait, en fait, comme une fille facile. Cependant, si cela lui permettait de gagner l'argent nécessaire à son loyer pourquoi pas.
    Elle avait croisé tous types d'hommes. Des hommes charmants, galants, qui ne la pressaient pas et la laissaient aller à son rythme, comme d'autres hommes, plus exigent mais qui, paradoxalement, payaient mieux...
    Yumi-Hime avait eu un peu de mal à trouver ses marques, pourtant, quelques mois plus tard, elle se faisait déjà une petite réputation et ses clients se bousculaient pour elle. Oui, ce n'était pas un métier louable mais quand on était dans le besoin on était prêt à tout et la jeune femme, à cet instant, était dans le besoin.
    Pourtant, elle était loin de s'imaginer qu'elle croiserait un jour un homme, respectueux et respectable, dont le nom, Edgeworth, lui disait vaguement quelque chose chose, lui tendre un jour là main. Ce soir là justement, tout ne se passa pas comme prévu.
    Yumi-Hime était tombée sur un client exigent qui voulait passer à l'acte sans se protéger. La jeune femme protesta avec véhémence, mais finit par se faire battre par son client lorsque, soudain, un homme, d'une trentaine d'années environs, s'interposa.
    Le « client », s'énerva :

    « Qu'est ce que tu me veux ? J'ai payé et j'exige d'avoir mon service !
    -Pardonnez moi de vous déranger dans un tel moment mais cette jeune femme a d'autres engagements
    -Comment ça ? Quelqu'un d'autre a payé pour l'avoir c'est ça ?
    -Oui et ce quelqu'un d'autre c'est moi. Alors laissez cette jeune femme faire son travail correctement »

    La jeune Japonaise regarda l'homme sans comprendre : comment un homme d'un âge aussi mûr pouvait avoir besoin de ses « services ». Il était sûrement marié, avait sûrement des enfants alors pourquoi se mettait il dans une situation pareille ?
    Intriguée, Yumi-Hime regarda l'homme donner une enveloppe contenant de l'argent au « client ». Celui ci prit l'argent, en le regardant d'un air suspicieux, pour finalement partir sans exiger son reste. La jeune Japonaise ne savait plus quoi faire : devait elle satisfaire cet homme ou avait il d'autres projets pour elle ? Mystère.
    Quoi qu'il en soit, la jeune femme sursauta lorsqu'elle constata qu'elle n'avait pas bougé d'un pouce. Donc, d'un geste qui prouvait son habitude a faire ce genre de chose, elle détacha sa chemise et s'avança vers l'homme, lui présentant une vue plongeante et alléchante de son soutien-gorge.
    Le regard de l'homme s'y attarda pendant un instant, puis sa main se tendit vers elle. La jeune Japonaise, ferma les yeux, comme si elle anticipait le contact de la main de cet inconnu sur elle. Pourtant, au lieu de la caresser, comme elle s'y attendait, il se contenta de replacer sa chemise sur ses épaules et la rhabilla tranquillement.
    La jeune femme n'en revint pas : pourquoi cet homme la rhabillait au lieu de se précipiter sur elle et de la renverser sur le canapé, comme d'autres hommes le faisaient souvent avec elle ? Enfin, il fallait dire que cela dépendait des hommes : certains étaient doux et respectueux, d'autres étaient pressés et rustres avec elle. Le tout était de savoir quel type d'homme était cet inconnu. D'ailleurs, celui ci eut un petit sourire, en disant :

    « Je suis désolé mademoiselle mais je ne suis pas venu ici pour cela
    -Pardon ? Mais....Si c'est une question de prix je....Vous pouvez négocier....
    -Ne vous inquiétez pas pour mes finances, elles se portent à merveilles
    -Alors pourquoi ne voulez vous...Ah oui je crois savoir ! Vous êtes marié ?
    -Effectivement, bonne déduction. Une autre question ?
    -Vous avez des enfants ?
    -Un seul effectivement
    -Alors que faites vous ici ? Ne me dites pas que c'est pour vous envoyer en l'air avec une gamine ??
    -Non en faites, pour tout vous dire, je suis juge d'instruction et je n'ai pas besoin de « m'envoyer en l'air avec une gamine », pour ré-utiliser vos propres mots »

    La jeune femme tomba des nues et ouvrit de grands yeux : comme ça cet homme était marié, avait un enfant et en plus, il était juge d'instruction. Mais sur qui était elle tombée ? Yumi-Hime se posait tellement de questions et essayait, tant bien que mal de retrouver ses esprits quand elle entendit plusieurs bruits : des clients en colères qui protestaient contre la « lenteur du service ».
    La jeune Japonaise ne savait plus quoi penser. De plus, si elle se faisait prendre par le patron de l'établissement à papoter au lieu de travailler, il risquerait de la virer illico et elle se retrouverait sans travail pour payer son loyer.
    Donc, elle décida de prendre les devants et d'enlacer le cou de l'homme, cherchant ses lèvres. Une seconde décontenancé, l'homme sembla comprendre et joua le jeu, en la prenant dans ses bras et en posant ses lèvres dans le cou de Yumi-Hime.
    La jeune Japonaise gémit et se laissa transporter jusqu'à la chambre la plus proche, en gardant le visage de l'homme dans son cou pour éviter tous soupçons. Soudain, un client assidu s'approcha et Yumi-Hime se détacha du cou de son « prétendant » en répliquant méchamment :

    « Désolé Jay ! Mais il a offert plus que toi
    -Mais il a la trentaine ! C'est pas légal !
    -Jeune homme, je me fiches de la légalité. Malgré mon âge j'ai le droit de m'amuser comme vous »

    L'homme s'approcha alors et reprit Yumi-Hime par la taille. La jeune Japonaise de quinze ans, un peu étonné, passa ses bras autour de lui et ils se dirigèrent dans la chambre d'un commun accord. Une fois dans la pièce, la jeune femme se dirigea sur le lit, par habitude.
    Pourtant, l'homme ne bougeait pas, se contentant d'observer un tableau, ne s'occupant pas le moins du monde de la jeune Japonaise qui était assise sur le lit. Celle ci ne savait plus où se mettre : cet homme ne se comportait pas comme ses clients habituels et cela la déroutait.
    Elle se demandait comment se comporter avec lui. Elle se demandait si elle devait faire le premier pas où si c'était lui qui viendrait la chercher. Quelques minutes de silence régnèrent donc dans la pièce, personne n'osant parler ni faire un geste.
    Puis, ce silence devint insupportable pour Yumi-Hime qui explosa :

    « Hey !! Vous vous occupez de moi oui ou non ?
    -Je ne me souviens pas d'avoir accepté
    -Je peux vous faire cinquante pour-cent de mon tarif habituel si vous voulez...
    -Vous ai je déjà dis que l'argent était loin d'être un problème en ce qui me concerne
    -Alors qu'est ce que vous faites ici ? Et qui vous êtes d'abord ?
    -Ah ! Enfin des questions intéressantes ! »

    L'homme s'approcha alors et s'assit sur le lit, à coté de Yumi-Hime. La jeune Japonaise tendit l'oreille et entendit des bruits de pas, comme si quelqu'un faisait les cents pas devant la porte. Toujours pour ne pas éveiller les soupçons, elle se retourna et renversa l'homme sur le lit, poussant des faux gémissements de plaisir, mimant et simulant l'acte à la perfection. L'homme n'en revint pas : cette petite semblait vraiment être prête à tout pour garder un travail. Cependant, ce genre de travail ne lui convenait pas. Il le savait et il ferait tout pour l'aider.
    Puis, elle se laissa tomber sur le lit, épuisée mais avec, dans les yeux, la certitude qu'elle ne dormirait pas avant longtemps. L'homme se mordit la lèvre et regarda la jeune femme, dont les yeux commençaient petit à petit à se fermer.
    Il murmura alors, doucement :

    « Vous faites ce « métier » depuis longtemps ?
    -Non mais ça ne te regarde pas d'abord ! Puis je ne sais pas ton nom !
    -Oh désolé... Il est vrai que je manque à toutes les règles de bienséances. Je m'appelle Marc Edgeworth et je suis d'origine Québécoise.
    -Et pourquoi passer par les états unis ?
    -Pour le travail. Je suis juge d'instruction »

    Les deux personnes discutèrent donc ainsi. La jeune Japonaise apprit alors que Marc avait un garçon du même âge que le sien appelé Fox. Il lui promit même de le rencontrer un jour mais Yumi-Hime n'accepta pas.
    Elle révéla donc à Marc que son cousin s'appelait Phoenix Wright et qu'il était un ami d'enfance et le rival de Miles. L'homme comprit mais promit tout de même à la jeune fille de lui donner des cours de droit puisqu'il apprit que Yumi-Hime voulait faire comme Fox : suivre son cousin.
    Un peu septique au départ, la jeune Japonaise avait accepté la proposition de Marc et se fut lui qui lui donna les bases de tout bon avocat de la défense. Pourtant, Yumi-Hime était loin de se douter qu'elle rencontrerait Fox bien plus vite qu'elle ne l'aurait crû

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