[SE-7] Restaurant japonais le "Yosh !"

[Luserina] : Une exposition en rapport avec l'extrême orient ?
Comme celle qui se tient au musée du Louvre par exemple ?
Vous savez, la nouvelle gallerie.

Le cuisinier se frotta le menton, étrangement cette question semblait l'avoir troublé, comme s'il ne faisait plus soudainement confiance en sa mémoire :

[Cuisinier] : "Je ne l'ai pas vu personnellement, mais il me semble avoir entendu Jeanne en discuter avec M. Dorian et Surena, ils y sont probablement rendus. D'ailleurs, je ..."

Il s'interrompit net lorsque son visage laissa passer une exclamation de surprise, et il frappa son poing droit contre son autre paume, apparemment quelque chose venait de se débloquer en lui :

[Cuisinier] : "Bon sang ! Je vous avais dit tout à l'heure que je ne savais rien de ce qu'était une "prêtresse Nakoruru", mais en y repensant, je viens de me souvenir avoir entendu ce nom bizarre, Nakoruru, lorsqu'ils discutaient de cette exposition."

[Luserina] : Quelque-chose dans cette exposition qui aurait un rapport avec la pretresse Nakoruru ? Vous avez des souvenirs plus précis ?

[Cuisinier] : "Non désolé, je sais juste qu'ils ont prononcé ce nom durant une de leur discussion lorsqu'ils déjeunaient ici, mais j'ignore de quoi ils parlaient exactement à ce moment."

[Luserina] : Je vois.

Luserina se tourne vers Surena

[Luserina] : Tu sais quelque-chose toi sur le rapport entre cette exposition et la pretresse Nakoruru ? Tu y étais pas plus tard que ce matin après tout.

La fillette acquiesça :

[Surena] : "Oui, peinture de Nakoruru exposée au musée. Etait avant dans village natal à Hokkaïdo, mais emmenée lorsque venue chez Onee-sama."

[Luserina] : Tu veux dire que la peinture a fait le voyage avec toi ?
Ton village a offert la peinture à la France ?

Nouvel acquiescement :

[Surena] : "Oto-san et Okaa-san dit emmener peinture comme souvenir. Gardée avec moi pendant quelques temps puis Onee-sama demander si pouvait donner peinture à musée, et dit oui."

[Luserina] : ("Cette fresque à peut-être quelque-chose à cacher...
Le père de cette Jeanne qui collectionne les oeuvres d'art, cette même fille qui insiste pour que la fresque soit donnée au musée, pour la même exposition que les perles... Ce n'est sûrement pas une coincidence.
Me reste "juste" à trouver de quoi il retourne.")

[Luserina] : Ce matin au musée, vous êtiez venus pour l'exposition ?

[Surena] : "Oui, mais policiers dirent endroit interdit, même si avoir donné peinture et venues pour raconter histoires aïnous aux gens. Porter costume pour ça. Onee-sama dire alors visiter simplement autre endroit musée, puis séparée et trouvée objet M. Policier."

[Luserina] : Rappelle moi pourquoi vous avez dû vous séparer ?

La jeune fille prit soudainement un air contrarié, apparemment la question lui paraissait non seulement difficile à répondre correctement, mais la gênait aussi :

[Surena] : "Onee-sama dit devoir aller ..."

Lentement, elle leva son doigt en direction de l'autre extrémité de la salle en direction de la porte menant aux toilettes :

[Surena] : "Onee-sama dit attendre dans grande cour musée. Rendue là bas et attendue, puis trouvée objet M. Policier."

[Luserina] : ("Si cette Minuki était là, elle parlerait sûrement de psycholock.
Je vais tout de même pousser un peu.")

[Luserina] : "Onee-sama dit devoir aller... Où ?"

Surena posa son index gauche d'un air pensif, cherchant désespéremment le bon mot pour s'exprimer, mais le cuisinier interrompit ses réflexions :

[Cuisinier] : "Je crois qu'elle voulait dire que Jeanne devait se rendre aux toilettes. C'est ça ?"

Acquiesçement de la fillette, mais difficile si elle cherchait à cacher quelque chose ou si la barrière des langues l'avait sincèrement gênée sur cette question.

[Luserina, quelque peu déçue de voir un possible indice lui echapper] : Très bien, et ensuite vous avez trouvé cette radio, puis retrouvez votre soeur.
Pourquoi vous avez dû vous séparer d'elle à nouveau ensuite ? Pourquoi n'est-elle pas venue avec vous chez monsieur Garner ?

[Surena] : "Onee-sama dit devoir discuter avec policiers musée, au sujet exposé peut être. Demandée si pouvoir aller chez M. Policier seule. Dis oui, alors Onee-sama laissée partir et dit revenir ici quand elle finit."

Elle se tourna vers le cuisinier, son regard exprimant clairement la question qu'elle avait en tête, aussi l'intéressé secoua la tête en guise de réponse :

[Cuisinier] : "Non, Jeanne n'est pas revenue ici depuis que vous êtes parties toutes les deux ce matin, mais bon, comme elle a l'habitude rentrer tard même si elle ne travaille pas, ça ne m'a pas perturbé."

[Luserina] : Est-il possible qu'elle soit encore au musée ? On pourrait aller la rejoindre là-bas, éventuellement.

Le procureur arriva dans le restaurant et remarqua l'énorme table.
Tout en s'adressant au cuisinier il se rappela du nom prononcé par Laguardere:
[Sylvain]:Bonjour monsieur,je cherche quelqu'un...Un certaine Jeanne.
Est-ce que cette personne est ici?

-HJ- Tu ne connais pas encore le nom de Surena. Même si je l'ai mis dans le topic du dossier, officiellement, Luserina n'a pas encore mis à jour le dossier pour cause qu'elle n'est pas encore certaine de son lien avec l'affaire.
Actuellement, ton personnage ne connaît que le nom de Jeanne, donné par Laguardere. -HJ-

HJ:Voilà!Edité!

D'une certaine manière, la venue du procureur était une réponse plus convaincante que n'importe quelle parole de la part de Surena. Le cuisinier laissa brièvement la femme et la fillette pour acceuillir le nouveau venu :

[Cuisinier] : "Bonsoir à vous, monsieur. Je regrette mais Jeanne n'est pas encore rentrée. D'ailleurs, vous ne semblez pas être le seul à la rechercher."

Il se tourna vers le duo concerné, alors que Surena était en train de répondre à la dernière question de l'agente :

[Surena] : "Peut être, Onee-sama toujours dans musée quand partir chez M. Policier."

Le procureur se tourna vers l'agente,la dévisagea et lui dit:
[Sylvain]: Vous êtes...Heu...Attendez...

Luserina éxamine brièvement le procureur et entreprend de lui finir sa phrase :

"Luserina Wisemail, chargée de l'enquête qui nous concerne vraissemblablement tous deux.
Vous êtes un membre du barreau."

[Sylvain]Oui effectivement.Est ce que vous avez une copie du dossier?J'ai égarer ma sacoche et...
Il se tourna et se baissa pour parler à la jeune fille:
[Sylvain]Salut,qui es-tu?

La jeune fille avait légèrement froncé les sourcils de méfiance lorsque le nouveau venu avait fait irruption dans leur conversation, mais se détendit rapidement en comprenant de part les mots de l'agente IGP qu'il devait travailler avec elle. Elle toisa un moment le procureur avant de répondre simplement "Surena." à la question. Puis elle continua d'observer d'un oeil critique Sylvain, son regard semblant incertain de quelque chose.