[SE-7] Scène du crime

Laguardere écarquilla lui aussi légèrement les yeux, un peu surpris par la question :

[Laguardere] : "Pas en dehors de mon travail en tous cas. Tout ce que je sais, c'est que Vigier était votre classique père de famille qui faisait son boulot sans faire ni de paresse ni de zèle. Il travaillait depuis longtemps au musée, mais je n'avais jamais pris vraiment le temps de le connaître, il s'attardait rarement ici en dehors de ses rondes."

Laguardere posa sa main droite contre son menton, l'air pensif, c'était vrai qu'il n'avait songer à cette interprétation du crime :

[Laguardere] :"J'ai bien peur d'être incapable de savoir ce qui s'est passé dans la tête de ce malheureux Vigier ce matin. Je sais par contre qu'il était assez prudent pour éviter de commettre aussi grossière que celle que vous décrivez, mais peut être ne s'attendait-il pas à ce que l'intrus faisse feu sans hésiter. De toutes manières, la seule personne à savoir désormais ce qui s'est passé exactement dans cette pièce est le suspect lui-même, et son témoignage concorde avec presque tous les éléments que nous avons trouvés."

Le responsable de la sécurité guida von Karma jusqu'à l'armure en question, remise en place après les "exploits" de l'inspectrice Sasako :

[Laguardere] : "Voilà l'armure. Je ne saurais vous dire si elle un rôle important dans l'affaire, mais vos collègues les inspectrices ont découvert que l'armure était TRES fragilisée contrairement à la veille, et le katana qu'elle tenait n'était pas placé dans la bonne main. Je précise que vous la voyez là comme elle devait l'être."

En effet, l'épée était à nouveau placée dans la main droite de la tenue.

Laguardere haussa les bras :

[Laguardere] : "Aucune idée certaine, mais c'est fort possible que ce soit le suspect lui-même qui l'ait bousculé, après tout la vitrine des perles où il se tenait est juste à côté de l'armure. Alors pourquoi, je n'en sais absolument rien, mais les inspectrices auront peut être une idée là dessus."

Laguardere montra du doigt une caméra accrochée à un coin du plafond au dessus du mur des perles et de l'armure :

[Laguardere] : "Cependant, la caméra ne fonctionnait pas durant le crime, et comme je l'ai expliqué aux inspectrices, cela accuse encore plus Garner puisqu'il savait que la caméra était défectueuse lorsqu'il se trouvait dans la scène.

Les autres caméras à l'extérieur de la salle fonctionnent normalement cependant, et j'ai donné aux enquêtrices un DVD contenant les vidéos de cette nuit jusqu'à l'aube."

[Laguardere] : "Tout dépend dans quel pays vous posez cette question : ici en France, on vous dira "simplement" qu'elles ont en effet beaucoup de valeur. Dans leur pays d'origine, le Japon, il n'y a pas d'adjectifs qui ne sous-estimerait pas l'intérêt que portent les types qui s'intéressent à la religion ou à la mythologie."

Le procureur entra dans la pièce et s'adressa à Laguardère:

[Sylvain]Bonjour,j'ai trouvé cette pièce en dépit des indications de l'hôtesse d'accueil.
Il sortit un bout de papier:
J'ai toute les informations que vous avez donné à mon prédecesseur...
Il cherche dans son sac une carte de visite:
[Sylvain]M. Labûche, procureur-adjoint j'ai besoin d'autres informations...

Laguardere se massa les yeux avant de s'approcher du nouveau procureur, il ne s'était pas attendu à ce que ce soit aussi fatiguant d'être autant interrompu dans son travail pour répondre aux questions des enquêteurs et avocats :

[Laguardere] : "Procureur adjoint ? Vous voulez dire que vous travaillez pour le procureur qui est passé tout à l'heure ?"

[Sylvain]:Non!Je suis son "remplaçant" en quelque sorte.
J'ai remarqué la fresque dans le dossier.
Il s'approchat de ladite oeuvre.
Dans le dossier on peut lire que si l'on approchee cette fresque à la lumière vive on peut remarquer certain détails...
Il se frotta les yeux et repris:
[Sylvain]:Est-ce vrais?

Laguardere acquiesça devant l'explication du nouveau procureur, même si cela lui paraissait bizarre que son prédecesseur ait décidé de se faire remplacé. Enfin bon, il se tourna vers la plaque descriptive de la peinture, visiblement troublé par la question posée :

[Laguardere] : "Pour être franc, je n'en ai pas la moindre idée, étant donné que je n'ai jamais eu l'ocaasion de voire cette fresque "en pleine lumière vive". C'est du moins ce que nous ont déclaré les deux jeunes filles qui nous ont confié ce tableau pour l'exposition, et je ne vois pas personnellement pourquoi elles nous auraient menti sur ce point là."

Le jeune procureur le regardat avec interêt:
[Sylvain]:Pourrais-je voire ces jeunes filles?

[Laguardere] : "Les deux jeunes filles étaient passées ce midi, l'une d'entre elles, qui est en plus la propriétaire du tableau, devait participer à l'exposition d'aujourd'hui, mais je leur ai expliqué que leur représentation n'aura jamais lieu étant donné que la gallerie est et restera fermée à cause de ce meurtre. Elles sont ensuite parties chacune de leurs côtés et ont quitté le musée. Je ne connais pas le nom de la plus jeune, celle à qui la fresque appartenait, mais la plus âgée s'appelle Jeanne Genard, c'est une étudiante en cultures asiatiques. Je crois qu'elle habite dans un restaurant appelé le "Yosch !", elles doivent se trouver là bas."

Il se rendi à la sortie et dit:
[Sylvain]: Très bien,au revoir et merci pour ces informations.
Le procureur héla un taxi et indiqua le nom du restaurant.

HS : Bon, been, j'essaye !

Ano voulut, avant de défendre sn client, visiter la scène de crime

*Bon, c'est bien ici que le meurtre a eu lieu... Que s'est-il passé dans cette pièce... Je devrais le dire demain, au tribunal...*

Ano, par son manque de bol d'avoir rencontrés deux gardiens, soupira et baissa la tête

Ano : Zut...

Il entendit quelques voix et reconnu celle de Laguardere. Il se dit qu'il avait une chance s'il pouvait avoir l'accord de Laguardere donc, il fit des signes tout en l'appelant :

Ano : Monsieur Laguardere ! C'est moi ! Vous me reconnaissez ?

Les gardes jetèrent un regard noir à l'avocat et s'apprêtaient à chasser le civil trop fouineur lorsque la voix de Laguardere les interpella :

[Laguardere] : "On me demande ?"

Les gardiens s'écartèrent alors pour laisser le responsable de la sécurité passer. Celui-ci examina brièvement Ano lorsqu'il fut à son tour interpellé :

[???] : "Quelqu'un que vous connaissez ?"

Demanda un homme, de sa position l'avocat ne pouvait que voir que sa silhouette. Laguardere toisa encore peu Ano avant de se retourner :

[Laguardere] : "Non, il doit y avoir erreur. Je ne le reconnais pas. Si vous voulez bien m'excuser ..."

Et sur ce, il retourna à la scène du crime, laissant derrière lui un Ano médusé. Encore une fois, l'anonymat de l'avocat venait de lui jouer un sale tour, tandis que les deux gardes lui barrèrent la route, en lui adressant un regard signifiant qu'il ferait mieux de ne pas y revenir.

*Super... Au tribunal, il va me reconnaitre...*

Il jeta un bref regard sur l'homme qui parlait à Laguardere. Enfin, le peu ce qu'il pouvait avant d'avoir les deux gardes devant lui. Voyant le regard noir que faisaient les gardes, il préféra ne pas les déranger plus. Il s'éloigna laissant un dernier regard sur cette scène... La scène où un homme mourut, suite à des évenements qui ne sont pas encores été dévoilés...