Les gardes, qui s'étaient mis sur le qui-vive lorsque les inspectrices s'étaient approchées, la bouche grande ouverte prête à leur sonner de faire demi-tour sur le champ, bouche qui se renferma avec un grand CLAC ! lorsque l'agente de l'IGP leur flasha sa carte sous leurs yeux. S'écartant lentement pour laisser le champ libre aux enquêtrices, ces dernières furent accueillies par la vision d'un Laguardere visiblement tendu :
[Laguardere] : "M ... merci d'être venue ! Avec l'arrivée de monsieur, j'avais l'impression que cette affaire me dépassait complètement !"
A côté du responsable de la sécurité, un autre homme s'avança : visiblement âgé, d'après sa chevelure blonde commençant à grisonner et les rides naissantes sur son visage, sa tenue lui donnait un air de berger sortant tout juste des Pyrénées, et ce n'était pas son fort accent quand il se présenta qui fit tendre les inspectrices du contraire :
[???] : "Bien, bien bien ! Vous d'vez être les charmantes p'tites policières dont m'a parlé Laguardere. J'me présente : Albert Pastor."
Le moins qu'on puisse dire, c'était se demander en quoi cet étrange vieil homme parvenait à faire suer d'anxiété Laguardere.
En dehors de la galerie, les gardes s'étaient remis à leur place initiale, en gardant un oeil sur un certain avocat qui rôdait un peu trop. Si ce dernier espérait pouvoir passer, il allait devoir convaincre soit Laguardere soit Luserina de son statut d'avocat.