Niveau 0 - Dortoir

Après que la balle toucha la peluche , Alice alla se cacher derrière un meuble et la peluche explosa , foutant le bordel dans toute la pièce.

-Rahh, il a eu les 4 As ! Je crois que c'est fini pour moi dans cette partie.
Soudain, Fred entendit du bruit dans la cafétéria. Curieux, il se leva de sa chaise et dit à Lancelot :
-J'ai l'impression qu'il y a du monde à la cafet', puis je commence à avoir faim. Je vais y aller, c'était très divertissant comme partie. Tu viens ? Je vais fermer ma chambre.
Lancelot et Fred sortirent de la chambre de Fred et le jeune homme se rendit à la cafétéria.

Arrivant dans le couloir qui est près de la cafétéria, Fred entendit Monokuma entrer. Il s'arrêta un moment et écouta la conversation, les murs n'étant pas très épais entre ce couloir et la cafétéria. Il entendit alors que Emma avait été empoisonnée et qu'un procès aurait bientôt lieu.
"Ce n'est pas possible ... Quelqu'un aurait craqué et aurait fini par tuer Emma ?" se disait-il.
Il écouta la dispute entre Clyde qui accusait Alice d'avoir empoisonné Emma et celle-ci. Puis il vit entrer dans la salle une jeune fille qui lui était inconnu puis Axel. Il décida de continuer d'écouter la conversation. Il remarqua les cris de la jeune fille et les réactions des autres élèves. Il entendit finalement un coup de feu. Il se précipita dans la cafétéria et vit l'explosion de Monokuma, mettant le désordre dans toutes la pièce. Il se dirigea vers la jeune fille, prit son arme, la jeta sur le côté et immobilisa celle-ci.
"Calme-toi ! Ce n'est pas comme ça que les choses vont s'arranger ! Vous allez bien les autres ?"

Fred, après s'être retourné pour voir si tout le monde allait bien, eut un moment d'inattention et la jeune fille se dégagea rapidement, attrapa une barre de fer et donna un coup sur l'épaule de Fred. elle partit dans la cuisine et s'y enferma.
"Ne vous approchez pas de la cuisine, elle doit être en état de choc. Laissons-là se calmer" dit-il calmement en tenant son bras douloureux.

Le foutoir était total.
Lancelot arriva au moment même de l'explosion.
Il fut projeté sur Alice qui tenta de l'éviter.
Il se releva en s'excusant et il courut vers Frederic pour prendre des nouvelles.
-Fred! Ça va?
Alors que tous se relevèrent, Lancelot chercha quelqu'un pour lui expliquer la situation.
Alice étant là, il lui demanda, tout en reprenant son calme, pas son sourire, parce qu'il avait du mal à sourir artificiellement.
-Alice... Il se passe quoi, là?

Monokuma annonça que le procès de classe allait commencer...
Sûrement le procès de l'empoisonnement d'Emma...

"Eh bien , je suppose qu'on doit aller dans la salle de Jugement..." pensa Alice , tout en soupirant.

Alice alla alors dans la direction de la porte , afin de sortir de la Cafétéria ,
mais la nouvelle demoiselle questionna au groupe présent :

-Qu 'est ce qu'il se passe ici ? Qui êtes vous ? Moi je suis Laurie ! J'étais sensé être dans l'académie Hope Ocean's !

Alice poussa un soupir , sachant que la jeune fille ne l'avait pas écouté précédemment...
...Alors qu'elle lui avait expliqué la situation calmement...

-J'imagine que vous ne m'avez ni écouté ni cru au moment où je vous l'ai expliqué... Pour la deuxième fois ; je suis Alice. Et sachez que nous aussi , nous étions sensé être à l'Académie la plus réputée. Mais par malheur , nous sommes arrivés sur un bateau. Dont tout le monde ignore la raison , d'ailleurs , lui dit calmement Alice.

Alice attendait la réaction de la jeune fille , mais celle-ci n'avait rien répliqué.
Alors , Alice rajouta avant de partir :

-Si vous n'avez rien à me dire , je laisse aux autres l'opportunité de se présenter à vous.

Clyde décida de suivre Alice sans prêter la moindre attention aux autres personnes présentes.

Etaient-ils vraiment amis ? La dernière fois qu'il avait fait confiance à quelqu'un qui avait des antécédents douteux, ça lui avait coûté...tout ce qu'il possédait. Mais qu'avait-il à perdre maintenant ? "Alors que veux-tu qu'on fasse ?" Demanda Clyde à Alice.

-Je vais vous faire ma spécialité maison ! C'est une surprise , attendez que je la fasse ! Vous voulez venir ? C'est super extra méga cool de cuisiner avec des potes ! s'écria Christiane , forte heureuse.
-Pour ma part , je serais ravie de t'aider , lui répondit Alice.

Alors , Clyde demanda à Alice :

-Alors que veux-tu qu'on fasse ?

Puis , Alice pensa soudainement à sa grande soeur , qui adorait faire des gâteaux à la pêche et à la rose.
Alors , elle lui répondit :

-J'ai prévu de faire un gâteau de pêches et de roses. Mais il est un peu compliqué à préparer , tu voudras m'aider ?

"Bien sur si on me donne la recette et qu'on me confirme que c'est comestible". Répondit Clyde à Alice.

-Bien sur si on me donne la recette et qu'on me confirme que c'est mangeable , lui répondit Clyde.
-Bien , merci pour ta collaboration , et ne t'inquiètes pas , le gâteau est mangeable , lui fit Alice , en souriant.

À ces mots , elle alla chercher de la farine , du lait , des oeufs , des pêches , des pétales de roses , des choses diverses et des ustensiles.

-D'abord , on sépare les blancs d'oeufs et les jaunes d'oeufs , dit Alice à Clyde.

Et elle lui donna des oeufs , pendant qu'elle coupa les pêches en morceaux , et les pétales en bouillie.
Puis ajouta , tout en s'adressant à Clyde :

-Et lorsque tu auras fini , mélange les jaunes d'oeufs avec la farine , et peu à peu , tu rajouteras du lait.

Clyde n'était pas habituer à faire la cuisine, ça avait toujours été sa gouvernante qui la faisait pour lui, alors il eut un peu de mal au début mais compris vite, puis il s'adressa à Christiane: " Le fait que tu n'aies qu'un bras ne t'empêche pas de venir nous aider à ce que je sache ?".

A peine avait-t-il passé le porche des grandes portes qui donnaient sur le hall du rez-de-chaussée qu'Hiiragi s'ennivra du parfum délicieux qui envahissait ses narines.
-*OH GOD ça sent boooooon !!!!* s'écria-t-il intérieurement alors que ses yeux se mettaient à briller. *Mais où ???*
L'odeur ne venait pas de très loin, conclut-t-il en apercevant de la lumière qui filtrait aux travers des battants d'une porte à sa droite.
-"EN AVANT TOUTE !!!" lui cria son estomac. Sur ses ordres Hiiragi s'éxécuta.

Arrivé sur place il se surprit à voir Clyde cuisiner aux Côtés d'Alice. Il était cocasse de voir un jeune homme si froid en train de préparer à manger.
-*sous ta carapace, tu es donc aussi un être humain ?* pensa-t-il en en souriant.
Apperement le doux parfum de paradis venait de ce qu'ils étaient en train de préparer. Sans prendre le temps de signaler sa présence, il se précipita comme un gamin et jeta un œil sur le plan de travail avant de s'exclamer :
-"Soyez bénis ! C'est un gâteau que vous préparez la ??"

"Ton regard sur moi en entrant, je sais ce que tu penses et oui il m'arrive d'être humain si c'est ce que tu veux savoir. Oh et puisque tu es là à rien faire, tu peux nous aider." Dit-il à Hiiragi.

-"Hey , et moi tu me vois pas , chéri ?"
Avait crié Christiane depuis la cuisine.
-*"chéri" ? Elle se mouche pas avec le dos de la cuillère celle la ! Tu veux jouer ? On va jouer !* pensa-t-il le sourire au lèvre. Ce à quoi il répondit :  
-"Tiens ? tu t'y mets aussi "MoN CoEuR" ???" en insistant bien sur le ton de la plaisanterie de cette appellation.
-"Ton regard sur moi en entrant, je sais ce que tu penses et oui il m'arrive d'être humain si c'est ce que tu veux savoir. Oh et puisque tu es là à rien faire, tu peux nous aider."
Avait tout à coup lancé le brun en tablier, ce qui le rendait hyper sexy.
Hiiragi resta un moment figé, embarassé.
-*Han ! Touché ! Ma parole il lit dans mes pensés... Mieux vaut ne pas rebondir la dessus...*
Puis, toujours l'estomac dans les talons, il continua en retroussant ses manches :
-"Un peu mon neveux ! Comptez sur le Super Duper High School Level Barman pour vous régaler. Je ne suis vraiment pas doué pour la patisserie, mais je me débrouille en cuisine ! Laissez moi faire."
Hiiragi était ému de voir que l'ambiance était au beau fixe. Il avait tellement besoin d'oublier le début de sa journée qui avait été un cauchemar... S'adonner à l'une de ses passions était tout à fait bienvenu. Le nœud qu'il avait au ventre s'envola et, saisissant un tablier de derrière le comptoir, il s'en alla vivement vers la cuisine.

-"Alors... Qu'est ce que tu fais de beau ici ?"
Fit-t-il en s'approchant dans le dos de Christiane.
Il vit des compositions de divers amuses gueules minutieusement préparés d'un côté et un poulet posé sur une planche au milieu d'une multitude d'herbes variées.
Hiiragi en avait l'eau à la bouche, il se saisit d'un grand couteaux de cuisine avec lequel il pointa la blonde et pris un air taquin avant de lâcher en plaisantant :
-"Si tu tiens à la vie ma belle, laisses moi prendre le relais tu veux ? Je vais vous préparer un festin !"
et ni d'une ni de deux il se mit au travail.
Il trancha d'abord en fines tranches un gros oignons doré et 2 gousses d'aills qu'il mit a poêler dans un filet d'huile d'olive qu'il avait fait chauffer avec de la cardamone et de la sauce d'huître.
D'un grand réfrigérateur qui se trouvait pas loin, il sortit une plaquette de beurre dont il pris une noisette pour venir recouvrir le fond d'un plat en verre. Après avoir réduit en fines herbes des bruns de basilics et de persil, il combina un petit oignon blanc avec une feuille de Laurier et un paquet de banches de thyms pour en faire un bouquet garni provençal. Le jeune homme saisit le poulet qu'il fourra du tout et ne perdit pas de temps pour continuer. Hiiragi déversa une cuillère de nouveau d'huile d'Olive dans la volaille qu'il avait recouvert d'un miel de fleurs doux. Enfin, il saupoudra la bête de sel de guérande et de poivre avant de la placer sur le dos, dans le plat, et de l'enfourner a 220C°.
Une fois les oignons bien blanchis et l'ail fondu, le barman saisit un économe et éplucha des pommes de terres qu'il découpa en carré et les plongea dans l'huile bouillante. Avant qu'elle ne soit trop cuîtes, il les essora et les plongea dans de l'eau glacée pour arrêter la cuisson de ces dernieres, puis les transvasa dans la poêle pour qu'elles puisse mariner dans le jus d'oignon, de persil, d'ail et de basilic.

-*La cuisine... Cette alchimie... Cet art de venir sublimer les ingrédients que la nature met à notre disposition... Quel délice !!* pensa-t-il en faisant sauter ses pommes de terres.

-" Encore quelques minutes et j'aurai fini !" cria-t-il pour se faire entendre, malgré le bruit des fourneaux.

"Alors , tu voulais me remercier , tu peux le faire maintenant."
Lui avait dit Christiane en se jetant sur lui."
Hiiragi la rattrapa et avant que les jambes de la demoiselle vinrent toucher le sol, il la saisit par les hanches et la plaqua contre un des murs de la cuisine, de sorte qu'il était debout face à elle, qui de son côté, serrait le jeune homme de ses jambes par la taille, a califourchon.
Le barman saisit la main de Christiane et, en la serrant contre la paroi, il rapprocha son visage du sien.
Hiiragi ferma les yeux et au moment de venir clamer les lèvres de la jeune fille, il détourna son mouvement et vint mordre délicatement le lobe de son oreille droite avant de lui chuchoter sensuellement :
-"Patientes encore un peu, tout vient à qui sait attendre..."
Sur ces mots, il reposa la grande blonde et l'air satisfait il poussa la porte de la cuisine pour qu'elle souvre. Puis il retourna voir où en était la cuisson de la dinde.